Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

mardi 28 septembre 2010

Il pleut dans la forêt

Des chênes, des charmes, des frênes, des merisiers, des érables sycomore et des hêtres, des hêtres et des hêtres sous la pluie, la pluie, la  pluie: ah mes amis, quelle randonnée sur les chemins boueux et argileux tracés à travers les hautes futaies de la forêt d’Eawy !
Une précision d’abord : "Eawy" n'est pas un mot anglais, il ne se prononce pas "iwi" mais "éavi" et tire son origine du mot celtique "éave" qui signifie le "terrain humide" . .. Alors voyez, il y a longtemps qu’il y pleut, à Eawy!
 
Nous étions neuf courageux à avoir répondu  présents ce dimanche d’automne à l’appel des raiders des Croquenots, Claire et Yves (question : combien étions-nous au total ? un cadeau exceptionnel récompensera celui qui donnera la bonne réponse, parmi les non participants à cette randonnée; pour les marcheurs en Eawy c’est trop facile) et malgré la pluie, la beauté de la « forêt cathédrale » au milieu du Pays de Bray nous a éblouie ...du moins au début de notre marche ... Après, la buée et le ruissellement de l’eau sur les lunettes nous ont empêché de distinguer autre chose que de vagues silhouettes dans la brume : s’agissait-il d’arbres, d’hommes ou de gorilles ? Nul n’a pu le dire car nous portons presque tous des lunettes (ceux qui n’en portent pas, par coquetterie bien sur, n’y voyaient pas mieux que les binoclards).

Nous savons avec précision grâce au logiciel de Yves que nous avons parcouru 19,8 km ce dimanche (supplément et raccourci compris), alors qu’à notre dernière marche nous n’avions pas dépassé 17,3 km...Cette dernière information irréfutable et d’une précision imPRESSIONnante n’est pas sans importance, soulignons le publiquement.

Et pour conclure cette chronique, un point d’histoire est tranché : c’est bien au coeur de cette forêt qu’ont été installées pendant l’occupation allemande les rampes de lancement des premiers V1 qui ont bombardé Londres. Et donc ce bout de chemin bétonné que nous avons suivi un moment a bien été construit par les allemands, il y a 70 ans, pour acheminer hommes et matériels aux postes de tir.

mercredi 15 septembre 2010

Le baugeois en fête pour Alain et Marie-Claude

Ah mon cochon, quelle belle fête ! Quelle belle fête, on lui a faite à la bête ! En 2 jours il n’en restait plus une miette... Faut dire qu’il était bien tendre et bien goûteux le porcinet, cuit à point sur la broche pendant 5 heures et aromatisé savamment par les hommes de l’Art du cochon (un métier qui se perd dans nos villes, mais pas chez nos compagnes... comprenne qui pourra) ; et que dire des cocos qui l’accompagnaient dans nos assiettes : un délice, « du velours pour le palais » m’a glissé Maryvonne, au creux de l’oreille.
Le banquet  a commencé avec un Vouvray frais, dégusté sous le soleil déclinant de ce beau samedi de septembre, accompagné de quelques amuse-gueules savamment élaborés par notre hôte (je parle de Marie-Claude) sur lesquels les convives, heureux de se retrouver pour cette belle occasion ,se sont précipités avec voracité sinon avec délectation.
La décoration des tables étaient aussi  signée MC B. : et en me remémorant ces légumes et ces fruits de papier, plus appétissants que nature, piqués sur une brique posée en bout de chaque table, il me vient une idée : ne serait-il pas possible de les exposer dans la galerie des glaces du château de Versaille tout comme les sculptures de Takashi Murakami  ou les oeuvres de Jeff Koons ? Je propose que nous en touchions un mot à J.J. Aillagon, dès que nous le croiserons au détour d'un GR.
Tout au long du repas , chaque  plat était ponctué de sketch, de vidéo, de chanson, de discours, de jeux en tous genres . Dans le sketch intitulé finement « devine chez qui on va dîner ce soir » , Dominique a campé une « Burette » presque parfaite au sortir d’un bain de mer revigorant et Jean-François un "Bur" idéal, zen jusqu’à l’indolence , philosophe et enjôleur ,ce  qui contrastait avec l’Alain de l’instant,  virevoltant de la cuisine à la salle de banquet, les bras chargés de plats, débouchant multe bouteilles et remplissant force carafes, tout en distribuant compliments et mots d’esprit à tout va : il en oubliait de boire et de manger ! Il n’est redevenu lui-même que lors du  jeu des escarpins où, au contact des chaussures de femmes, il  a attribué presque sans erreur sa chaussure à  chacune des femmes nus-pieds: un bel exploit! ,car en plus, ce soir de fête, elles ne portaient pas de croquenots !
Jacques Leroux le poète comédien nous a conté quelques anecdotes hilarantes sur le couple Bur en philosophant doctement sur l’oeuf et la poule.
Et le lendemain, pour nous ouvrir à nouveau l’appetit, nos hotes nous avaient concocté une visite commentée des richesses architecturales et historiques de Baugé : Kulture , Kulture !!!
Un repas du dimanche, qui nous a permis de siffler le fût de bière à peine entamé la veille

un SUPERBE WEEK-END pour célébrer  joyeusement les 120 ans de nos amis
Merci Marie-Claude
Merci Alain

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