Un doux samedi de printemps : le ciel était menaçant ce jour là mais pas une goutte de pluie n’a troublé cette belle randonnée préparée de main de maitre par Michel et Elisabeth.
Traversée de la forêt, descente vers le fleuve pour longer sa berge au travers des roseaux bruissant au vent léger, montée à travers champs pour rejoindre « la margotine » où nous dégustons la poule au blanc accompagnée de succulents légumes (le chou délicieux) et du sourire de Jennifer avec son pull largement échancré qui nous laisse deviner ses petits seins pointant sous le chemisier serré. Quel plaisir de dévorer une tarte aux pommes et de se rafraichir d’une bollée de cidre.
L’après- midi , après avoir longé la Risle, c’est la montée de la côte Macaire classée en 1ère catégorie, la côte que tout bon randonneur normand se doit d’avoir vaincue au moins une fois dans sa vie, pour pouvoir annoncer avec fierté au monde entier « je me suis fait la Macaire !».
Eh bien, ce samedi, après la poule, on s’est fait la Macaire!
En suivant la crête, d’où, d’un coup d’oeil à travers les arbres nus, on embrasse le lit de la Seine alanguie , nous atteignons les bruyères et nous rejoignons le camping qui, justement ce week-end, débute sa saison : à l’occasion et pour nous rafraichir, le premier fût de la blonde fraiche est ouvert .
Et c’est là que le titre de notre article prend toute sa signification ! : car, dès la dernière goutte de bière avalée, retentit un appel strident et l’aimable patron du camping nous propose d’entrer dans une vaste cabane : nous y découvrons un impressionnant réseau ferroviaire miniature avec des locomotives et des trains de toutes sortes allant de l’antique machine à vapeur jusqu’au TGV dernier cri en passant par le "Capitole" et autres BB ou CC. Et tous ces trains circulant et se croisant dans de réalistes décors miniatures animés et illuminés. Aux manettes : le patron, ravi de voir notre enchantement à ce spectacle qui nous rappelle notre jeunesse lointaine mais retrouvée à l’occasion de ces instants magiques .
