Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

lundi 21 septembre 2015

Les effets des Vins de Loire



 
Du sec, du doux (c ‘est pas sucré), du pétillant et même du rouge je parle de vins ,tous des vins de Loire bien sur , voilà ce qui a dominé avec la beauté tranquille du fleuve, le « week-end Croquenots » en bords de Loire, proposé et organisé par Marie-Claude et Alain.
 

D’abord le matin et l’après-midi, à perte de vue en rangs serrés, prête à la vendange, la vigne lourde de raisins murs, de part et d’autre des chemins de campagne que nous empruntons d’un pas alerte;

et puis le soir dès l’apéro et au diner,  les bouteilles que l’on débouche, les verres que l’on vide pour les remplir à nouveau, les langues qui claquent, les yeux qui pétillent, les conversations qui s’animent, les rires qui fusent, les esprits qui s’échappent, les rêves qui naissent et s’élaborent.

 

Les vins de Loire oui , mais aussi le fleuve, majestueux, serein, presque alangui,  que nous dominons parfois du haut des vignes, et que nous longeons aussi, un oeil sur les gabares qui naviguent entre les bancs de sable refuges des mouettes et autres volatiles familiers du lieu.

Alors, sur l’eau calme  les brumes se dissipent et apparaissent  les prémisses d’un bonheur à saisir : vive le vin de Loire ! (et le whisky)





 

mardi 15 septembre 2015

Michel : récit de voyage (fin)


Michel: récit de voyage (24)



Mercredi 26 aout

Après une nuit troublée par quelques problèmes digestifs, ce matin reprise de notre marche. En avance sur Henri qui peine en montée et dans les faux plats, j’en profite pour partager un café avec une jeune française.

La Galice est belle : nous traversons des hamaux par des chemins empierrés dans la campagne très « années 60 »

Jeudi 27 aout

Ce soir, passé le dernier col avant Santiago, nous voilà à Mélide où se rejoignent camino frances et camino primitivo. Beaucoup plus de pèlerins sur le Frances et plus d’Alberguées pour accueillir tout le monde. Encore 2 ou 3 étapes et nous auront bouclé l’aventure.

Henri m’offre à manger : poulpes et vin blanc ; un peu dur à macher le poulpe !

Nous camperons sur les hauteurs de Melide ; c’et mieux que l’Alberguée !

Vendredi 28 aout

Départ sous la pluie ; les pèlerins et touristes sont très nombreux.

A l’arrivée au refuge de Ribadisoda Baxo je plante ma tente près d’une rivière.

Samedi 29 aout

Sur le chemin de plus en plus de monde, pas beaucoup de français.

Ce soir il nous restera 10 km pour atteindre Santiago ! Je pense à la famille, aux amis, aux retrouvailles ; il me semble que cela fait une éternité que je suis parti sur le chemin.

J’ai perdu Henri, il a pris la route et moi le camino

Me voilà à Lavacolla, l’endroit où les pèlerins se lavaient les fesses

pour se présenter à Saint Jacques. Je m’installe sur la pelouse place de l’église

Dimanche 30 aout

Après 3 heures de marche j’arrive à St Jacques : messe dans la cathédrale : l’encensoir est propulsé très haut.

Puis je déambule dans la ville et je me renseigne pour mon retour...

Miclel: récit de voyage (23)



20 aout

Après une nuit de ronflements je suis réveillé à 5h30 par les pèlerins pressés de quitter l’Albergée pour être les premiers à la suivante. Départ à 7h pour Grandas de Salime et son barrage : 15km de descente facile à 5km/h dans les nuages et la brume

21 aout

Aujourd’hui nous entrons en Galice pays de la musique celtique, après une montée jusqu’au col à 1030 m d’altitude. La descente nous mène à à O Padron . Je décide de monter ma tente dans le jardin de l’alberguée, il fait chaud et à l’intérieur les lits me paraissent bien serrés.

Sur le chemin j’ai noué de nouvelles relations : un américain, un suédois, un belge (une fois, encore) ; on ne s’ennuie pas sur le chemin !

22 aout

Matin brumeux comme tous les jours, temps ensoleillé et chaud en journée et une petite brise d’ouest pour rafraîchir.

Départ 7h30 ; pose à 10h. L’après midi montées et descentes se succèdent : dur sous le soleil

A l’arrivée l’alberguée est pleine ! heureusement une salle de sport est dispo pour nous protéger de l’orage qui éclate en fin de journée

23 aout

Il pleut, il mouille, c’est la peche à la grenouille ! une étape de 30 km jusqu’à Lago, c’est beaucoup pour moi ; on me dit que le chemin n’est pas boueux , alors j’y vais à mon rythme : ça passe ! A l’arrivée, à l’alberguée de Lago, je suis trempé.

Je me rends à la cathédrale et j’assiste à la messe ; à la sortie une surprise m’attend : Henri et Twist sont là, devant moi. Henri a pris le train parfois lorsque la marche lui était trop difficile. Nous décidons de finir ensemble le parcours au rythme d’Henri. Twist et Langlois se sont retrouvés et ils ne cachent pas leur joie !

24 aout

Une petite étape aujourd’hui jusquà Santa Eulalia de Boveda près de laquelle nous découvrons de superbes fresques néolithiques.

Nous campons dans le jardin d’une ferme à l’abri des pommiers : les nuits deviennent fraiches : pour me protéger du froid je mets un caleçon sur ma tête !

Mardi 25 aout

Après visite de la cité, nous reprenons la route. En guise de petit déjeuner, des mures.

Sur la route maintenant des bornes nous indiquent la distance jusqu’ à Santiago : moins de 80 km !!!

jeudi 10 septembre 2015

Michel: récit de voyage (22)



Dimanche 16 aout

Arrivée à Tineo sous un ciel couvert  mais il fait doux : à l’horizon, se dessine la montagne : la Galice, bientôt. Traversé les villages typiques, longé les prés dans lesquels se cotoient vaches, veaux, chèvres, moutons et chiens de berger.

Lundi 17 aout

Départ de Tineo pour Borres où nous arrivons à 14h après 18 km de marche. Partis avec un jeune français du midi qui nous a rapidement distancés. Quelques mures dégustées au fil du chemin.

Adieu Claude qui, lui, accélère le rythme, alors que moi,  pour ménager mes genoux,  décide de faire cette étape de 27 km en 2 jours.

Un échange avec un couple de français  sur les bienfaits des anti-inflammatoires  pour les genoux endoloris.

Mardi 18 aout

Quitté tôt ce matin l’alberguée avec une certaine mélancolie : un brouillard à couper au couteau nous entoure nous percevons mieux les odeurs du foin et du bétail qui flottent autour de nous.

Je choisis prudemment de parcourir la distance de 18 km : à 14h,  je suis le premier  à pousser la porte de l’alberguée ; une petite bière et une bonne douche pour me réconforter et puis le courrier et quelques aquarelles pour occuper sereinement mon après-midi.

Mercredi 19 aout

Nous n’étions que 2 à loger dans l’alberguée . Ce matin encore du brouillard dense jusqu’à midi, puis plein soleil l’après-midi.

Langlois a décidé de prendre la route, plus sure par temps de brouillard ; pas de problème, la route est peu fréquentée et les pèlerins peu nombreux .

Nous passons le point le plus haut de notre voyage 1200m et nous voilà à Bertucedo au terme de cette étape.

 


 



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