Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

samedi 15 avril 2017

Course de côte à Bébec



Dimanche 2 avril 2017 


« Bjr, prenez la route barrée.. » c’est le texto reçu de  Dominique ce dimanche matin alors que nous approchions du point de rendez-vous de la randonnée; quelques virages plus loin, devant nous, une route barrée : c’est bon, on y va…  Juste après, des voitures à l’arrêt et certaines garées sur les bas-côtés: on ne passe plus ; « c’est la course automobile » nous dit-on !  Hé M… !!

« …à bebec » ce deuxième message tombe sur mon portable un quart d’heure après le premier : « trois fois M… on s’est trompé de route barrée ! » demi-tour et une route barrée plus loin , on arrive enfin et en retard sur le parking de l’église de Bébec : le temps de prendre un café et de manger quelques chouquettes  délicieuses, et du pain d’épices maison, et nous voilà parti pour notre journée de marche sous un ciel brumeux.

Sur les chemins du pays de Caux on longe les champs de colza jaune pâle et  les champs de terre riche fraîchement labourés ; dans les prés d’herbe grasse,  vaches, moutons, oies coqs, poules se régalent et nous regardent indifférents : c’est dimanche aussi pour eux.

 Quelques dures montées, quelques belles descentes encore et nous arrivons en bord de Seine : 
la Seine, aujourd’hui si calme, que regarde avec douleur Victor Hugo .

Juste le temps de pique-niquer à côté de lui, poète de pierre, immobile et silencieux et nous repartons marchant  le long du fleuve devant les vieilles maisons de Villequier témoins du drame.

Puis c’est une longue montée dans la forêt  puis une descente et puis encore une montée et une descente: le vrombissement des voitures de courses se fait de plus en plus fort : nous nous rapprochons de la course : impossible de continuer par le parcours prévu : on bifurque, on hésite, on tourne à droite puis à gauche et Jean-Luc, avec maestria (c’est sa muse, certains l’appellent Dominique),  nous mène à bon port,  jusqu’au parking de l’église de Bébec : sauvés !

Et voilà, à notre tour de faire vrombir les moteurs de nos voitures pour rentrer à la maison 
VROUM VROUM...  quel pied !!!


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