Bonne Année 2011

Une boucle à Cormeilles

Ce dimanche constituait un créneau météorologique, une fenêtre de tir comme on dit chez les spationautes, pour effectuer une marche dans les meilleures conditions du mois : une journée ensoleillée et presque douce  juste après une semaine de neige et de verglas et juste avant quelques jours d’intempéries (pluie, neige et froid) à venir.

Dominique et Jean-Luc  ont  su  saisir cette opportunité pour nous convier à leur randonnée autour de Cormeilles, longue marche à travers le bocage normand et les forêts du Pays d’Auge :

Le matin, soleil  rasant  sur les fougères brunies le long des chemins encaissées, montées , descentes, montées, descentes en partant de Saint Jean d’Asnières jusqu’à Cormeilles où nous déjeunons, fort bien ma foi, au « Relais Normand » ; pas de chambre disponible pour se laisser aller à quelque sieste revigorante ; de toutes manières pas le temps de se  prélasser après ce repas, la première montée de l’après-midi nous attend et, d’un pas lourd de saumon, de magret, de fromage et de tarte, nous atteignons  l’église Sainte-Croix où la nef en pente douce nous mène à  la lumière divine ; pas le temps de s’assoir sur un banc clos pour se recueillir,  déjà il faut continuer de monter pour redescendre à nouveau , monter et descendre jusqu’à la nuit tombée sur les tapis de feuilles mortes qui recouvrent les sentiers caillouteux; enfin, une grande descente, la der des ders,  nous ramène à notre point de départ ... Ouf , ont dit (pensé) certains, la nuit ne nous a pas surpris sur les chemins inclinés comme les aurait qualifiés Brice H. (pas de nom, soyons prudents).

Une belle journée quand même : « on est content de l’avoir fait, quand c’est fini »

Une petite muscienne ?

En cette année de "garçons" la petite Esther a fait hier soir la surprise à toute la famille
nous venons de faire sa connaissance ce soir ..... c'est évidemment LA PLUS BELLE !
GRAND PAP Michel , GRAND MAM Elisabeth

Vive les berges de la Seine

Vous l’avez remarqué, le titre de cette chronique pourrait sûrement figurer dans l’album de la Comtesse, mais ne cherchez rien (quoique..),  il est bien de circonstance, car c’est le long de ces berges  que nous avaient conviés Yves et Josiane pour notre randonnée du mois de novembre 

Beau temps calme sur la Seine ce samedi pour prendre les ferry boat de Mesnil et de Jumiège afin de se rendre  d’une rive à l’autre du méandre du  fleuve : au départ de la randonnée, de  bien belles couleurs des feuillages d’automne éclairés par le soleil rasant pour terminer notre boucle en fin d’après-midi, au soleil tôt couché,  sous la pleine lune légèrement   voilée par des nuages floconneux . Tout en marchant, on croise les trains de péniches, les minéraliers et les portes-conteneurs qui remontent  le fleuve  portés par la marée du matin et le descendent   l’après-midi, au fil du courant.

A midi, copieux repas pris au bar brasserie « Le passage » servi avec gentillesse par Fabienne et Roger : simplicité d’une cuisine familiale qui nous apportent les calories à éliminer d’urgence. Et, avec 8,8 Km de marche, l'après-midi, toutes ont été brûlées dès le soleil  couché.

Encore une bien belle journée sur les chemins de Normandie...

Renaud et Vanessa

Le mariage du fils : Un bonheur pour Yves et Josiane, un évènement exceptionnel qu’ils ont partagé, samedi dernier, dans la joie, avec tous les croquenots invités pour l’occasion parmi bien d’autres convives (familles, amis et autre volatiles).

Double évènement pour les croquenots ce jour-là, car notre Yves s’est présenté à l’assemblée ébahie sinon incrédule, somptueusement vétu  et surtout paré d’une magnifique cravate bleu clair négligemment nouée sur une chemise blanche immaculée.

Bien sur, le noeud, maladroitement ajusté, n’était pas serré autour du col, mais malgré notre crainte notre hôte est resté cravaté presque jusqu’à la fin de la fête, tard dans la nuit : c’est dire s’il s’agissait d’une circonstance extraordinaire !!

Il faut souligner que Josy et lui avaient bien fait les choses pour recevoir leurs convives : la fête a commencé par la célébration religieuse, joyeuse et chaleureuse, en l’église Saint Jean-Baptiste de Bléville et s’est poursuivie par une collation pétillante , succulente et musicale  aux « Régates » du Havre, face à la mer houleuse et sous un ciel alternativement sombre et lumineux: un moment magique et rare qui restera gravé dans les mémoires des nombreux participants, n’en doutons pas !

Quelques heures plus tard, c’est dans une auberge en pleine campagne normande que se sont retrouvés quelques uns des croquenots pour festoyer rire et danser jusqu’au bout de la nuit en compagnie des invités  des mariés et de leurs parents.

Et là, nos amis Gao ont donné la pleine mesure de leur talent de chorégraphe en entrainant l’assemblée dans une série de danses du folklore breton qui n’avaient rien à envier aux plus chauds des « collés-serrés » modernes.

Souhaitons aux jeunes mariés Vanessa et Renaud tout le bonheur du monde et à Yves et Josiane la joie renouvelée de nombreux petits enfants.

OUI : 2010 l'année des garçons!!!

Et un garçon de plus et cette fois ci chez Croquenots Red !! :

Rémi

Né  le 26 Octobre à 10.53

Pèse 3KG160 Mesure 49 cm

Bébé et Maman se portent bien

Un petit bonjour à Claire et Yves

De Beaumont à Villers

Naïvement j’avais pensé qu’en partant de Beaumont en Auge (altitude 90 m) on descend jusqu’à Villers sur mer (altitude 0) par quelque chemin en pente douce : eh bien pas du tout !... des descentes, il  y en a, bien sur, mais autant que de montées : les unes succèdent aux autres sans répit sur les 20 km du parcours : heureusement le GR26 que nous avons suivi emprunte les chemins ombragés et encaissés où l’on marche sur un parterre de bogues fraîches , en longeant les prés d’un vert vif sous un beau soleil d’automne : et dans les prés, que voit on ?: des chevaux, et au loin dans les étables : des chevaux , et sur les faîtes des toits des belles maisons:  des chevaux, et sur les piliers encadrant les entrées des haras : des chevaux ...

Partout des chevaux qui nous font fête lorsqu’ils nous voient et galopent librement dans les prés et volent sur les toits. Quel beau spectacle ! m’a susurré Maryvonne alors que nous contournions encore une fois la cour des étalons.

Bien sur, la dernière pente mène à la plage de Villers  avec, à l’horizon, les bidons et les cheminées de notre Havre sous le soleil.

La Loburg sera douce à notre palais en quête de fraîcheur avant que nous ne repartions fatigués, courbaturés, mais heureux de notre randonnée en Pays d’Auge.

Il pleut dans la forêt

Des chênes, des charmes, des frênes, des merisiers, des érables sycomore et des hêtres, des hêtres et des hêtres sous la pluie, la pluie, la  pluie: ah mes amis, quelle randonnée sur les chemins boueux et argileux tracés à travers les hautes futaies de la forêt d’Eawy !

Une précision d’abord : "Eawy" n'est pas un mot anglais, il ne se prononce pas "iwi" mais "éavi" et tire son origine du mot celtique "éave" qui signifie le "terrain humide" . .. Alors voyez, il y a longtemps qu’il y pleut, à Eawy!

 

Nous étions neuf courageux à avoir répondu  présents ce dimanche d’automne à l’appel des raiders des Croquenots, Claire et Yves (question : combien étions-nous au total ? un cadeau exceptionnel récompensera celui qui donnera la bonne réponse, parmi les non participants à cette randonnée; pour les marcheurs en Eawy c’est trop facile) et malgré la pluie, la beauté de la « forêt cathédrale » au milieu du Pays de Bray nous a éblouie ...du moins au début de notre marche ... Après, la buée et le ruissellement de l’eau sur les lunettes nous ont empêché de distinguer autre chose que de vagues silhouettes dans la brume : s’agissait-il d’arbres, d’hommes ou de gorilles ? Nul n’a pu le dire car nous portons presque tous des lunettes (ceux qui n’en portent pas, par coquetterie bien sur, n’y voyaient pas mieux que les binoclards).

Nous savons avec précision grâce au logiciel de Yves que nous avons parcouru 19,8 km ce dimanche (supplément et raccourci compris), alors qu’à notre dernière marche nous n’avions pas dépassé 17,3 km...Cette dernière information irréfutable et d’une précision imPRESSIONnante n’est pas sans importance, soulignons le publiquement.

Et pour conclure cette chronique, un point d’histoire est tranché : c’est bien au coeur de cette forêt qu’ont été installées pendant l’occupation allemande les rampes de lancement des premiers V1 qui ont bombardé Londres. Et donc ce bout de chemin bétonné que nous avons suivi un moment a bien été construit par les allemands, il y a 70 ans, pour acheminer hommes et matériels aux postes de tir.

Le baugeois en fête pour Alain et Marie-Claude

Ah mon cochon, quelle belle fête ! Quelle belle fête, on lui a faite à la bête ! En 2 jours il n’en restait plus une miette... Faut dire qu’il était bien tendre et bien goûteux le porcinet, cuit à point sur la broche pendant 5 heures et aromatisé savamment par les hommes de l’Art du cochon (un métier qui se perd dans nos villes, mais pas chez nos compagnes... comprenne qui pourra) ; et que dire des cocos qui l’accompagnaient dans nos assiettes : un délice, « du velours pour le palais » m’a glissé Maryvonne, au creux de l’oreille.

Le banquet  a commencé avec un Vouvray frais, dégusté sous le soleil déclinant de ce beau samedi de septembre, accompagné de quelques amuse-gueules savamment élaborés par notre hôte (je parle de Marie-Claude) sur lesquels les convives, heureux de se retrouver pour cette belle occasion ,se sont précipités avec voracité sinon avec délectation.

La décoration des tables étaient aussi  signée MC B. : et en me remémorant ces légumes et ces fruits de papier, plus appétissants que nature, piqués sur une brique posée en bout de chaque table, il me vient une idée : ne serait-il pas possible de les exposer dans la galerie des glaces du château de Versaille tout comme les sculptures de Takashi Murakami  ou les oeuvres de Jeff Koons ? Je propose que nous en touchions un mot à J.J. Aillagon, dès que nous le croiserons au détour d'un GR.

Tout au long du repas , chaque  plat était ponctué de sketch, de vidéo, de chanson, de discours, de jeux en tous genres . Dans le sketch intitulé finement « devine chez qui on va dîner ce soir » , Dominique a campé une « Burette » presque parfaite au sortir d’un bain de mer revigorant et Jean-François un "Bur" idéal, zen jusqu’à l’indolence , philosophe et enjôleur ,ce  qui contrastait avec l’Alain de l’instant,  virevoltant de la cuisine à la salle de banquet, les bras chargés de plats, débouchant multe bouteilles et remplissant force carafes, tout en distribuant compliments et mots d’esprit à tout va : il en oubliait de boire et de manger ! Il n’est redevenu lui-même que lors du  jeu des escarpins où, au contact des chaussures de femmes, il  a attribué presque sans erreur sa chaussure à  chacune des femmes nus-pieds: un bel exploit! ,car en plus, ce soir de fête, elles ne portaient pas de croquenots !

Jacques Leroux le poète comédien nous a conté quelques anecdotes hilarantes sur le couple Bur en philosophant doctement sur l’oeuf et la poule.

Et le lendemain, pour nous ouvrir à nouveau l’appetit, nos hotes nous avaient concocté une visite commentée des richesses architecturales et historiques de Baugé : Kulture , Kulture !!!

Un repas du dimanche, qui nous a permis de siffler le fût de bière à peine entamé la veille

un SUPERBE WEEK-END pour célébrer  joyeusement les 120 ans de nos amis

Merci Marie-Claude

Merci Alain

Un auvergnat, pur breton de Normandie est né

Mona a un petit frère depuis Mardi 24 Août 16.45.

Il s'appelle Arthur, mesure 51 cm et pèse 3,4 kg.

Claire se porte bien, Raphaël est le plus heureux des pères... et papy Yves et mamie Josiane sont bien entendu ravis aussi.

En passant par Varengeville

Partant de Giberville-plage pour arriver à Dieppe, on passe par Varengeville-sur-mer où repose Georges Braque dans le cimetière marin ; on murmure que toutes les nuits de pleine lune, il s’arrache au sommeil de l’Eternité pour contempler la mer que surplombe la falaise crayeuse qu’avant lui, a peint Claude Monet .

 Lui a résidé quelques temps à Pourville, très précisément Villa « Juliette », aujourd’hui détruite et qui était située à l’endroit même où nous avons traversé la route qui longe la plage ; quelle émotion nous a étreint à ce moment, si forte que nos larmes irrépressibles se sont mêlées à la pluie qui mouillait déjà nos beaux visages sexagénaires.

Il faut dire que, juste avant, la visite de l’Eglise et du cimetière de Varengeville, puis le pique-nique pris avec les défunts qui habitent le nouveau cimetière de Varengeville nous avaient mis en condition pour être submergé par l’émotion.

Nous étions 17 des Croquenots pour cette randonnée le long des falaises dieppoises, ce samedi 7 août qu’on nous avait annoncé nuageux et légèrement pluvieux dans la matinée puis plus ensoleillé dans l’après-midi ; En fait, pour la matinée, ce fut à peu près conforme aux prédictions, mais l’après-midi la pluie a redoublée et le soleil n’a fait qu’une timide apparition en fin de journée juste après que nous ayons rallié notre point de convergence au « Tout va bien » , établissement dieppois connu et apprécié de certains d’entre nous.

Dans la bonne humeur et efficacement servis par un adjudant en jupon, d’ailleurs pas si méchant que ça, nous avons dégusté un dîner autour de moules marinières et de frites, avant de regagner le Havre, repus, mouillés encore, mais heureux de cette belle journée d’un mois d’août en Normandie.

Pas de vacances pour les mamies

ROWAN est né le 05 juillet 2010 à 12 h 28.

C'est un adorable poupon, un peu cuivré, qui pesait 03kg460, et atteignait déjà 52 cm.

Tout le monde est en pleine forme, et la tribu "junior" de Mamie Annie est au complet (c'est ce qu'elle pense!).


Et elle est bien fière de tout ce petit monde...

Balade en pays d’Auge

En février dernier, certains aventuriers avaient bravé la tempête sur ces chemins de campagne vallonnée : nous y sommes retournés et ils nous ont raconté leurs épreuves: les rafales de vent, la pluie glaciale, les torrents de boues dévalant les chemins, l’horizon bouché par un brouillard d’eau; nous avons eu peine à les croire tant nous apparaissait douce, ce dimanche de juin, la riante campagne du Pays d’Auge.

De Beaumont à Beaumont par St Ymer et Pierrefitte en Auge, tel était le parcours de cette randonnée organisé par Gilles et Maryvonne sous la houlette de notre Maître docteur es-randonnée (on aura reconnu Yves G.). Et tout au long de notre périple, nous avons croisé chevaux, moutons, cochons, vaches et veaux, qui tous nous ont salué avec force civilités.

Signalons aussi l’excellent timing de l’organisation qui a permis, d’une part d’atteindre le lieu de picque-nique à l’heure prévu (12H42) et d’autre part, de déguster la Leffe finale pile-poil à beer-time pétante (17h00).

Une randonnée qui a donc permis à nos aventuriers de l’hiver d’évacuer définitivement le stress provoqué par la tempête de février dernier.
 
 
 
 
 

Jean sans labo

Et encore un des randonneurs en Croquenots qui rejoint le vaste club des retraités:

c’est Jean, l’heureux élu qui dit adieu aux piqûres et prélèvements en tout genre, adieu aux recherches de cholestérol, adieu aux mesures de gammaGT     et qui maintenant chante les bienfaits du jardinage, bricolage et gardiennage.

Et pour bien commencer sa nouvelle vie avec Agnès un petit séjour de bien être dans un lieu de rêve : voilà ce que lui ont offert les Croquenots lors d’un apéro dînatoire auquel il les avait conviés pour fêter son passage à la vie de « farniente ».

Une soirée bien agréable et sympathique dans les jardins de la maison avec ses amis et sa famille dont ses deux mignonnes petites filles qu’il va pouvoir chouchouter tout à loisir.