Bonne Année 2014

 

Au bout du chemin, l'année nouvelle

 

*** Bonne et heureuse année à tous ****

Joyeux Noel les Croquenots

En suivant le bon chemin vous trouverez votre cadeau

Fleuve et forêt par Saint Martin de Boscherville

Matin : 19 participants  au rendez-vous d’Hénouville pour le départ de la rando: marche à travers la forêt sur des chemins souples, à peine gras, tapissées de feuilles ocres, jaunes, rouges ; par ci par là, sur les arbres, quelques beaux feuillages éclairés par le bas soleil de ce dimanche 8 décembre.

Lorsqu’on s’enfonce dans la forêt, pas facile de se repérer entourés de ces grands arbres si nombreux et, qui plus est, qui se ressemblent tous ; à chaque croisé des chemins, arrêt du groupe et, à chaque fois la même phrase répétée par nos guides du jour, penchés sur leurs cartes, soucieux mais déterminés : « mon bon Daniel (ou « mon bon Yves »), ce qui est important c’est de savoir où on est » ; et la réplique fuse, dite avec force comme pour se donner l’assurance d’une certitude :  « et avec précision, mon bon Yves (ou « mon bon Daniel »)» ; une troisième voix (Claire, peut-être ?): « de toutes manières, on n’en est pas loin » .

 Ces intermèdes nombreux permettent aux randonneurs de se reposer pour certains ou de se restaurer, et pour d’autres de papoter sereinement (suivez mon regard) .

Notre salut est venu d’un aimable cycliste moustachu croisé au détours d’un chemin, qui nous a indiqué le chemin pour retrouver notre parcours initial, confirmant ce que nous préssentions déjà : il y aura augmentation du kilométrage total de la rando (certains, pour donner le change, ont tenté, sans conviction, de faire valoir un hypothétique plan B) .

 

Midi : déjeuner au restaurant face à la belle Abbaye de Boscherville d’un goûteux pot au feu agrémenté d’un Menetou rouge bien agréable , déjeuner suivi d’une courte visite de l’Abbaye.

Après-midi : le chemin nous mène au bord de Seine que nous longeons quelques temps : belle luminosité sur le fleuve tranquille qui porte vers la haute mer un bateau (un vraquier ?) peu chargé : et nous ! où nous mène ce chemin de rive ? : chacun le sait, certains l’appréhendent, d’autres s’exhaltent, tous se concentrent : nous y pensions depuis le matin, nous y sommes maintenant, au bas de la longue côte finale : eh bien malgré la fatigue, nous la franchirons, tous, et de haute lutte, cette côte finale, et au sommet, nous rejoindrons nos véhicules, haletants, transpirants mais heureux.

Il est presque 17H, la nuit tombe déjà sur le fleuve que nous longeons en voiture, cette fois ci ; certains s’assoupissent, évoquant Léopoldine, la fille aimée du poète qui y perdit la vie.

 Soirée : Nous rentrons au Havre pour partager vin chaud , chocolat chaud et autres friandises préparés par Monique et Jean-Pierre qui nous accueillent chez eux à cette occasion ; gros embouteillage à l’entrée du Havre et grande difficulté pour trouver une place de stationnement près de chez eux: « pas possible , ils ont invité tout le havre !!!»  ai-je pensé ; en fait, non ... n’étaient là que les randonneurs Croquenots : tous ces gens qui provoquaient ce désordre inopportun se rendaient, m’a-t-on dit,  à la « parade blanche » qu’on avait eu le culot de fixer au même horaire que notre petite fête.

Délicieux vin chaud qui favorisera notre nuit de sommeil pour récupérer des fatigues et des émotions de notre belle randonnée entre fleuve et forêt.

 

 

Déjeuner à Norville

 

Un déjeuner à l’auberge de Norville : voilà ce qu’ont failli rater les 18 randonneurs en croquenots, ce dimanche de novembre (le 17 ème jour du mois) ; ce repas de midi au restaurant était prévu être le grand moment de la journée... Alors, la déception des convives aurait été immense si un retard irréparable sur le timing les avait empéchés d'arriver à temps à l'Auberge. 
Ce terrible« loupé » a pu être évité grâce au sang-froid, à la rapidité d’intervention, au savoir-faire des organisateurs de la journée, secondés efficacement par quelques bénévoles.
Disons, pour être honnête, qu’en laissant la sous-traitance diriger la randonnée sans contrôle, les organisateurs, eux-mêmes, portent une lourde responsabilité sur cette grossière erreur d’orientation qui aurait pu être catastrophique pour tous et surtout pour les estomacs; soulignons que, de surcroît, leur vigilance eut du être renforcée après une première erreur survenue précédemment dans la matinée (par bonheur sans grave conséquence) .

 

Mais heureusement, les randonneurs sont arrivés dispersés mais juste à temps pour déjeuner; et il a suffit d’un apéro improvisé pris au bar de l’auberge, offert par notre ami Michel J. pour fêter sa retraite et le retour du grand soleil promis depuis longtemps, pour que leur fatigue, leur souffrance, leur stress disparaissent comme par enchantement : deux heures après , l’estomac bien rempli,  tout le monde est reparti  dans l’allégresse:
en suivant les chemins balisés et sans dévier du parcours prévu malgré une tentative hasardeuse de quelques huluberlus en mal d’aventure, ils sont arrivés au terme de la boucle, au soleil couchant, heureux de cette belle journée de convivialité sportive et joyeuse.

 

Montagnes russes à Beaumont

C’est à Beaumont en Auge (et non point à Beuvron en Auge ), qu’avait été fixé le rendez-vous de départ de la randonnée des Croquenots du mois octobre 2013 (c’était dimanche dernier 13 octobre), trois ans, presque jour pour jour, après la « descente » de Beaumont à Villers effectuée, le 17 octobre 2010, et relatée dans ce blog sous le titre « de Beaumont à Villers »

(cf http://croquenots.blogspot.fr/2010/10/de-beaumont-villers.html).

  Contrairement à cette randonnée là, il s’agissait, ce dimanche, d’une boucle de Beaumont à Beaumont ; mais pour la description des chemins que l’on a empruntés, des paysages que l’on admirés et de la faune que l’on y a croisé, on se reportera à l’article cité plus haut; seules température et humidité étaient différentes : ce dimanche, temps nettement plus frais , plus venteux et plus humide ; mais malgré nos craintes les plus vives, nous n’avons pratiquement pas eu de pluie ; à peine quelques gouttes après le très rapide picque-nique pris adossé à l’Eglise et sur les tombes du petit cimetière, une faible ondée qui nous a donné l’occasion de voir Alain se métamorphoser brusquement en un grand lapin vert ce qui nous fait craindre pour sa vie du fait de la présence de nombreux chasseurs croisés sur les chemins (surtout après l’heure du déjeuner) ; heureusement la pluie n’a pas duré et le lapin est rentré aussitôt au terrier (dans le sac quoi !).

Après un petit raccourci qui fut le bienvenu (merci Yves)  et la dernière grimpette, nous voilà arrivés, tous les neuf et pourtant bien usés, à Beaumont, attablés  autour de bières et de chocolats chauds (pour certaines d’entre nous); chocolats dits traditionnels ou du terroir ou spéciaux (je ne sais plus) mais dont peut dire après les avoir goûtés que leur spécificité ne tenait qu’à leur prix (prohibitif).

 

En conclusion, avec une météo incertaine mais presque sans pluie, un parcours sportif mais bien équilibré et, sur la fin, un raccourci opportun , Yves et Josiane ont encore enlevé le morceau.!!!

Aux trois pierres

C’est la rentrée des Croquenots, ce dimanche d’automne, 9 septembre 2013;
 

une mise en jambe pour commencer la nouvelle saison de randonnées : une bouclette de 18 kilomètres sur terrain plat , par chemins secs (en général) à travers la campagne du Pays de Caux ;
beau soleil éclairant quelques nuages de types cumulus et cumulonimbus ;

ce qu’a pu saisir, avec art, notre photographe du jour : Yves The Red à la rencontre d’une buse royale.

Hommage à Maryvonne

 

Texte lu par Alain à la cérémonie d’adieux à Maryvonne, le jeudi 5 septembre 2013 en la Cathédrale Notre-Dame du Havre

 

«  Maryvonne,

    Les Croquenots sont réunis aujourd'hui pour te dire au revoir.

Notre peine est immense. 

   Nous avons parcouru et découvert avec toi, pendant toutes ces années, tant de chemins de Normandie, de Provence, d’Andalousie, de Sicile et bien sûr du bassin d Arcachon. Nous avons encore en mémoire ta joie de nous faire découvrir ta ville de Marseille et ses Calanques, ton opiniâtreté à gravir le pierrier de Sormiou et la Sainte Victoire. 

   Nous gardons le souvenir de nos bavardages légers et de nos échanges plus personnels, de ta gaieté, de ton entrain, de ton accent ensoleillé. Tu nous communiquais ta joie de vivre et ta bonne humeur. 

Nous reviennent aussi en mémoire tes cannelés, les chamonix,  la gym,  la natation!... Mais pourtant tes copines n’ont jamais réussi à te faire tricoter! 

 Aujourd’hui, nous avons une pensée particulière pour ta famille, tes enfants et tes petits enfants et pour Gilles qui t’a admirablement accompagnée durant cette terrible année pendant laquelle tu as affronté la maladie avec courage et dignité..

Tu seras toujours dans nos coeurs sur les chemins de randonnée. "

 

 

 

Sur la rive gauche de la Seine

Suite à quelques désistements de dernière heure et après quelques petits retards à l'allumage, ce dimanche matin, nous restions 13 valeureux croquenots au départ de la randonnée.

Un vent bien frais pour la saison balayait la rive sud de la Seine, où nous empruntâmes le chemin de halage peu après La Mailleraye. Quelle ne fut pas notre surprise de voir les camping cars qui étaient déjà positionnés aux endroits stratégiques pour la parade des voiliers prévue dimanche prochain : premier arrivé,premier servi!

Cheminant le long du fleuve, nous étions aux premières loges pour assister au chassé croisé de bateaux de tout gabarit remontant vers Rouen, portés par la marée montante. Nous eûmes également droit à un défilé de voitures plus ou moins anciennes avec, en prime, son traditionnel concert de klaxons.

Puis, il nous fallut attaquer la montée plutôt raide par un étroit sentier à travers bois menant au plateau : voilà qui réchauffa quelque peu nos corps encore transis de froid.

Arrivés à Barneville, nous vîmes la salle décorée, les tables bien mises, les villageois endimanchés. Mais tout cela n’était pas fait pour nous accueillir : c'était, en fait, un rendez-vous de communiants!! Nous nous réfugiâmes alors sur le stade,derrière la haie à l'abri du vent, pour nous restaurer et reprendre des forces, attendant vainement les éclaircies promises par la météo. Après le pique nique, la température de l’air n'incitant pas à la sieste, nous repartîmes promptement pour suivre le fond d’un vallon qui nous semblait bien à l'abri et nous atteignîmes " l'allée des châteaux " où subsistent d'anciennes demeures de maîtres en plus ou moins bon état. De là nous plongeâmes directement sur La Bouille, ultime étape de notre randonnée, La Bouille célèbre pour ses ruelles typiques et sa vue des bords de Seine, magnifiés par les peintres d'hier et d'aujourd'hui.

 

Pentecôte en Anjou

Disons le tout de suite : la tradition établie pour l’année 2013 a été respectée : ce WE de Pentecôte, comme les autres auparavant, s’est déroulé sous le régime de la pluie et de la fraicheur.

Ce samedi, après un picque-nique pris à l’abri au gite, notre troupe de randonneurs croquenots, confortablement chaussée, le coeur vaillant et un peu optimiste, s’est élancée, sous la pluie ,pour la randonnée à travers les vignes de la campagne angevine préparée avec soin par Alain et Marie-Claude.
Quelques heures plus tard, nos amis dépités et frigorifiés ont regagné le gite, trempés jusqu’aux os par la pluie qui n’avait cessé de tomber tout au long du parcours.

 

 

Ne restait, pour se sécher et se réchauffer, qu’à allumer le grand four et à confectionner les foués : ce qui fut entrepris par toutes les petites mains présentes sous le haut commandement de Marie-Claude (qui s’y connaît question foué(t)), alors que la chauffe était surveillée et contrôlée par les maîtres du feu Daniel et Jean-François.

 

 

 

L’occasion conviviale du dîner, arrosé de vin d’Anjou (pas d’eau pour la circonstance) s’est trouvée pour fêter l’arrivée dans le groupe de deux nouveaux randonneurs: Monique et Jean-Pierre : bienvenue , amis !!

Les mets et desserts réalisés par quelques uns des convives furent fort appréciés, le dessert de Gisèle, qui revenait de loin, le fut encore plus.

 

Pour le lendemain, du fait de l’incertitude du temps ou plutôt de la certitude de la pluie, les organisateurs durent se résoudre à annuler toutes les randonnées prévues...Alors, certains s’en furent visiter l’Abbaye de Fontevraud, d’autres se rendirent au Château de Brissac, d’autres voulurent admirer la Tapisserie de l’Apocalypse, quelques uns allèrent au cinéma.

 

Lundi retour au programme : visite du village troglodyte : là, au moins, on était sur d’être à l’abri de la pluie !

OUF ! Enfin une de terminée !

Nous avions pris rendez-vous avec le soleil ce dimanche 7 Avril pour une randonnée dans la «Boutonnière » du pays de Bray (merci Gisèle pour cette initiation à la géographie normande)

Le départ fut un peu laborieux, le Global Positionning System qui n’a pas de secret en mer pour notre marin presque professionnel, lui pose problème sur la terre, et nos GO ont raté le premier virage: nous voilà donc contraints d'escalader au travers de cette magnifique forêt d’Eawy [ e-a-vi ] jadis [ e-vi] , une montée d'abord, puis une descente pour retrouver le chemin, les mollets accrochés par des ronces traîtreusement cachées sous les feuilles.

A la sortie du bois, une prairie (à priori sans nos amis les tiques) nous a accueillis pour un pique-nique pris en terrasse, face à un somptueux paysage.

Toujours accompagnés par le soleil, nous avons repris notre chemin pour un après-midi tranquille.
 Mais, aurions-nous dépassé les 18 km, seuil de tolérance ? ...arrivés aux Grandes Ventes une partie du groupe a fait sécession et a « séché » les deux derniers km, préférant  s’installer au bar tout de suite (!),  bien vite rejoints par les courageux qui ont terminé la boucle et ramené les voitures.

Merci aux trois béliers- croquenots qui nous ont offert le pot final bien mérité.

Ils l'ont fait !!!!!

Il fallait quand même être sacrément motivés (à l'image de Yves et Josiane les organisateurs) pour marcher avec un temps pareil, ce Dimanche de Février.......

Mais ils l’étaient, valeureux, les 14 croquenots, encore sous le coup de la déception d'avoir du renoncer à leur marche de Janvier .......

 

Depuis le pied du Pont de Tancarville rive gauche, ils ont longé la Seine, avant d’obliquer à 90°, et ils se sont retrouvés au pied d’une muraille quasi-infranchissable : la falaise du phare de Saint Samson de la Roque: et bien!! ils l'ont escaladée par la face Nord, terriblement glissante.

Parvenus au sommet, au prix d’un effort incroyable, ils ont pu jouir d’un panorama à couper le souffle, avec notamment la Seine sortie de son lit  s’épanchant dans le marais voisin : pour un peu le bateau remontant le fleuve aurait pu prendre la direction des champs.....

A midi nous avons entendu les cloches : il nous fallait accélérer pour nous rendre au restaurant l’Etampage du Marais Vernier où nous étions attendus. Repas très correct ( il est dans le Routard et dans le Michelin ) où chacun a pu choisir son plat..........

La pluie, intermittente le matin, a redoublé: aussi la première marche de l’année 2013 a-t-elle pris fin à la sortie du restau : 9 kms, c’est mieux qu’il y a un mois, mais on peut largement mieux faire ( en disant cela on ne met nullement la pression sur les organisateurs de Mars....).
qqes photos de la randonnée