Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

jeudi 17 décembre 2015

Autour de Saint Maclou en Brière



On peut dire que c'est à l'aube qu'a commencé cette rando prévue autour de St Maclou la Brière ; un rendez-vous très matinal en ce lieu où nous n'avons jamais douté de retrouver au complet les 14 croquenots inscrits.

Le timing était serré, ponctué par l’heure du déjeuner au resto programmé à 11H45 et avec, en ce jour d’élections, un impératif de retour avant 18h. ( certain même le voulait blanc... mais des goûts et des couleurs..)

La météo agréable nous a permis de profiter pleinement de la campagne . Certains d'entre nous ont même aperçu des biches.

Une info à faire remonter à la COp 21 : les jonquilles fleurissent désormais en décembre .

Malgré le beau temps, pas mal de gadoue quand même sur les chemins mais aucune chute à déplorer.

Le resto, simple, avec un accueil sympa, a fait l'unanimité.



L'après - midi, 2 bonnes heures de marche d'un pas rapide avec, en prime, blagues carambars et chansons. ( De quelle couleur déjà les parapluies ? )

Une pause devant une maison d'Annouville dont le jardin se veut enchanteur pour Noël.

C'est à 15h30 que s’est achevée cette boucle de 21 km parcourus dans la joie et la bonne humeur.

Dommage qu' Yves et Claire aient été obligés de bifurquer en cours de marche pour rentrer plus tôt au Havre; Yves, étant "patraque", avait besoin de se retouver au chaud.

Souhaitons lui un prompt rétablissement !

lundi 30 novembre 2015

Randonnée au bout du monde


Le temple derrière eux date de 1410 après JC...... il est peuplé d'indiens mais aussi de brahmanes , de singes , de zébus et quelques autres bestioles ,
On voit que les chemins de Normandie mènent jusqu'en Inde, à Hampi exactement, un site magnifique et encore authentique (peut-être plus pour longtemps), qui, comme le Havre, est inscrit au patrimoine de l'UNESCO.
Depuis une semaine, nos amis (en) croquenots, Gisèle et Jean-François, parcourent les chemins de Goa , du Karnataqua et du Kérala etc .. en train, en taxis, en scooter, en tuk tuk et quelques fois à pieds sous le soleil ....
Ils nous disent combien ils apprécient aussi les repas végétariens et la douceur de vivre indienne ...
Et le voyage continue :demain en prenant un bus de nuit, ils atteindrons Mysore: vers de nouvelles aventures !!!

mardi 17 novembre 2015

Grand soleil au marais Vernier




 
 
Nous étions seulement 10 randonneurs en croquenots, dimanche dernier, sur le parcours qu’Yves et Josiane nous avaient concocté autour du marais Vernier ; au programme de la journée, une « petite boucle » de 20 km ou « un peu plus »  sur terrain plat, enfin... plat,  à l’exception d’une bonne montée pour atteindre le phare de St Samson de la Roque, et, bien sur, de la raide descente de la falaise jusqu’en rive de Seine ; au programme aussi, un déjeuner prévu au restaurant réputé « l’auberge de l’étampage » dans le village même de Marais Vernier



Avant tout, une mise au point, pour mettre fin à toute polémique qui pourrait enfler et parce que nous le savons maintenant grâce à Yves LR : ce dimanche, nous avons parcouru très précisement  21 375.78 m, ce qui confirme l'estimation de 22 km indiquée à l’arrivée par l’ i-phone de Michel;  le mal de jambes éprouvé en fin de rando trouve là son explication logique.



En fin de compte, une journée agréable malgré notre tristesse et notre désarroi au souvenir de l’horreur des attentats de Paris vendredi dernier.

Le soleil, qui a dissipé la brume matinale dès que nous avons franchi la Seine et qui nous a accompagnés et réchauffés tout au long de la journée , a été pour beaucoup pour rendre notre journée si plaisante; surtout le beau soleil de la fin d’après midi, qui a illuminé en rouge orangé les feuillages d’automne des rives de la Seine que nous longions et éclairé, au dessus du fleuve, le mince tablier rouge du pont de Tancarville que nous avions en ligne de mire.

Et puis un autre agrément de ce dimanche ce fut le déjeuner à la hauteur de notre attente, tant par le décor et la cuisine que par le service assuré par une accorte biterroise (c’était la patronne) .

Seule ombre au tableau, le petit malaise de Dominique qui l’a empéchée de nous accompagner l’après-midi ; rien de grave heureusement et rien à voir avec la cuisine du chef. Quelques minutes de repos et les soins attentionnés de son mari chéri lui ont suffi pour retrouver la forme.

Pour moi, émotion, mélancolie, voire tristesse, mélées au plaisir d’être ensemble dans l’effort  et dans la convivialité, c’est ce qui marquera cette belle journée  ensoleillée du 15 novembre 2015.

PHOTOS DE LA RANDO

vendredi 16 octobre 2015

Autour de Bacqueville en Caux



19km, 22km ou 30300 pas ?
On ne le saura jamais, alors …pourquoi se poser la question ?

Pas de café ni de friandises pour les 19 participants qui attaquent à l’envers mais d’un bon pas cette boucle autour de Bacqueville en Caux.
Le parcours les mène tour à tour dans la forêt, sur des chemins de plaine ou le long des prés dans lesquels les Normandes guettent leurs amis Croquenots. Ce jour est déprimant, leur grand admirateur ne fait pas partie du groupe ! L’infidèle ! Il leur a préféré les bains méditerranéens.

Ouf ! Il y a du vin pour le pique nique au soleil dans une herbe mouillée, moment d’échanges politiques profonds où Michel courageusement se lève et harangue le groupe : LE VOTE BLANC A SON UTILITE ! 
Vous en doutez ? Il vous l’explique !

Pas de sieste pour cause d’humidité, mais de toutes façons ils n’ont pas le temps : le départ à l’envers perturbe les comptes et l’inquiétude gagne : fait-on vraiment le même nombre de km dans un sens ou dans l’autre ?
Ils ont traversé la Saane, dommage ils n’auraient pas dû ! Tant pis, Yves, concentré sur sa carte les rassure, ils continuent, l’arrivée n’est pas loin.

Pas de bière pour le débriefing, le dimanche après midi Bacqueville est déserte…une consolation tout de même, ils seront rentrés pour le match de rugby.

lundi 21 septembre 2015

Les effets des Vins de Loire



 
Du sec, du doux (c ‘est pas sucré), du pétillant et même du rouge je parle de vins ,tous des vins de Loire bien sur , voilà ce qui a dominé avec la beauté tranquille du fleuve, le « week-end Croquenots » en bords de Loire, proposé et organisé par Marie-Claude et Alain.
 

D’abord le matin et l’après-midi, à perte de vue en rangs serrés, prête à la vendange, la vigne lourde de raisins murs, de part et d’autre des chemins de campagne que nous empruntons d’un pas alerte;

et puis le soir dès l’apéro et au diner,  les bouteilles que l’on débouche, les verres que l’on vide pour les remplir à nouveau, les langues qui claquent, les yeux qui pétillent, les conversations qui s’animent, les rires qui fusent, les esprits qui s’échappent, les rêves qui naissent et s’élaborent.

 

Les vins de Loire oui , mais aussi le fleuve, majestueux, serein, presque alangui,  que nous dominons parfois du haut des vignes, et que nous longeons aussi, un oeil sur les gabares qui naviguent entre les bancs de sable refuges des mouettes et autres volatiles familiers du lieu.

Alors, sur l’eau calme  les brumes se dissipent et apparaissent  les prémisses d’un bonheur à saisir : vive le vin de Loire ! (et le whisky)





 

mardi 15 septembre 2015

Michel : récit de voyage (fin)


Michel: récit de voyage (24)



Mercredi 26 aout

Après une nuit troublée par quelques problèmes digestifs, ce matin reprise de notre marche. En avance sur Henri qui peine en montée et dans les faux plats, j’en profite pour partager un café avec une jeune française.

La Galice est belle : nous traversons des hamaux par des chemins empierrés dans la campagne très « années 60 »

Jeudi 27 aout

Ce soir, passé le dernier col avant Santiago, nous voilà à Mélide où se rejoignent camino frances et camino primitivo. Beaucoup plus de pèlerins sur le Frances et plus d’Alberguées pour accueillir tout le monde. Encore 2 ou 3 étapes et nous auront bouclé l’aventure.

Henri m’offre à manger : poulpes et vin blanc ; un peu dur à macher le poulpe !

Nous camperons sur les hauteurs de Melide ; c’et mieux que l’Alberguée !

Vendredi 28 aout

Départ sous la pluie ; les pèlerins et touristes sont très nombreux.

A l’arrivée au refuge de Ribadisoda Baxo je plante ma tente près d’une rivière.

Samedi 29 aout

Sur le chemin de plus en plus de monde, pas beaucoup de français.

Ce soir il nous restera 10 km pour atteindre Santiago ! Je pense à la famille, aux amis, aux retrouvailles ; il me semble que cela fait une éternité que je suis parti sur le chemin.

J’ai perdu Henri, il a pris la route et moi le camino

Me voilà à Lavacolla, l’endroit où les pèlerins se lavaient les fesses

pour se présenter à Saint Jacques. Je m’installe sur la pelouse place de l’église

Dimanche 30 aout

Après 3 heures de marche j’arrive à St Jacques : messe dans la cathédrale : l’encensoir est propulsé très haut.

Puis je déambule dans la ville et je me renseigne pour mon retour...

Miclel: récit de voyage (23)



20 aout

Après une nuit de ronflements je suis réveillé à 5h30 par les pèlerins pressés de quitter l’Albergée pour être les premiers à la suivante. Départ à 7h pour Grandas de Salime et son barrage : 15km de descente facile à 5km/h dans les nuages et la brume

21 aout

Aujourd’hui nous entrons en Galice pays de la musique celtique, après une montée jusqu’au col à 1030 m d’altitude. La descente nous mène à à O Padron . Je décide de monter ma tente dans le jardin de l’alberguée, il fait chaud et à l’intérieur les lits me paraissent bien serrés.

Sur le chemin j’ai noué de nouvelles relations : un américain, un suédois, un belge (une fois, encore) ; on ne s’ennuie pas sur le chemin !

22 aout

Matin brumeux comme tous les jours, temps ensoleillé et chaud en journée et une petite brise d’ouest pour rafraîchir.

Départ 7h30 ; pose à 10h. L’après midi montées et descentes se succèdent : dur sous le soleil

A l’arrivée l’alberguée est pleine ! heureusement une salle de sport est dispo pour nous protéger de l’orage qui éclate en fin de journée

23 aout

Il pleut, il mouille, c’est la peche à la grenouille ! une étape de 30 km jusqu’à Lago, c’est beaucoup pour moi ; on me dit que le chemin n’est pas boueux , alors j’y vais à mon rythme : ça passe ! A l’arrivée, à l’alberguée de Lago, je suis trempé.

Je me rends à la cathédrale et j’assiste à la messe ; à la sortie une surprise m’attend : Henri et Twist sont là, devant moi. Henri a pris le train parfois lorsque la marche lui était trop difficile. Nous décidons de finir ensemble le parcours au rythme d’Henri. Twist et Langlois se sont retrouvés et ils ne cachent pas leur joie !

24 aout

Une petite étape aujourd’hui jusquà Santa Eulalia de Boveda près de laquelle nous découvrons de superbes fresques néolithiques.

Nous campons dans le jardin d’une ferme à l’abri des pommiers : les nuits deviennent fraiches : pour me protéger du froid je mets un caleçon sur ma tête !

Mardi 25 aout

Après visite de la cité, nous reprenons la route. En guise de petit déjeuner, des mures.

Sur la route maintenant des bornes nous indiquent la distance jusqu’ à Santiago : moins de 80 km !!!

jeudi 10 septembre 2015

Michel: récit de voyage (22)



Dimanche 16 aout

Arrivée à Tineo sous un ciel couvert  mais il fait doux : à l’horizon, se dessine la montagne : la Galice, bientôt. Traversé les villages typiques, longé les prés dans lesquels se cotoient vaches, veaux, chèvres, moutons et chiens de berger.

Lundi 17 aout

Départ de Tineo pour Borres où nous arrivons à 14h après 18 km de marche. Partis avec un jeune français du midi qui nous a rapidement distancés. Quelques mures dégustées au fil du chemin.

Adieu Claude qui, lui, accélère le rythme, alors que moi,  pour ménager mes genoux,  décide de faire cette étape de 27 km en 2 jours.

Un échange avec un couple de français  sur les bienfaits des anti-inflammatoires  pour les genoux endoloris.

Mardi 18 aout

Quitté tôt ce matin l’alberguée avec une certaine mélancolie : un brouillard à couper au couteau nous entoure nous percevons mieux les odeurs du foin et du bétail qui flottent autour de nous.

Je choisis prudemment de parcourir la distance de 18 km : à 14h,  je suis le premier  à pousser la porte de l’alberguée ; une petite bière et une bonne douche pour me réconforter et puis le courrier et quelques aquarelles pour occuper sereinement mon après-midi.

Mercredi 19 aout

Nous n’étions que 2 à loger dans l’alberguée . Ce matin encore du brouillard dense jusqu’à midi, puis plein soleil l’après-midi.

Langlois a décidé de prendre la route, plus sure par temps de brouillard ; pas de problème, la route est peu fréquentée et les pèlerins peu nombreux .

Nous passons le point le plus haut de notre voyage 1200m et nous voilà à Bertucedo au terme de cette étape.

 


 



samedi 22 août 2015

Michel: récit de voyage (21)



Mardi 11 aout

Commençons ce chapitre par une élégante maxime de notre ami belge : « c’est le cul qui repose les jambes ».

Aujourd’hui, temps couvert mais sans pluie ; nous traversons de très beaux villages ; au détour du chemin rencontre d’un jeune aquarelliste et j’échange avec lui  savoir-faire et procédés techniques : la journée est ainsi passée plus vite sur la route du primitivo que nous empruntons,  réputée plus difficile : les pèlerins y sont moins nombreux.

Après les 17 km parcourus aujourd’hui sans forcer, je suis attablé au café : je regarde des joueurs de cartes ; le petit blanc me tourne un peu la tête : vite allons faire les courses au mercato, sinon…

Mercredi 12 aout

Chaleur torride à Oviedo où nous restons aujourd’hui

Sardines grillées au menu de l’alberguée

Encore un mot d’esprit de mon ami belge : « que fait le coq perché sur un tas de fumier ? Il remercie Dieu de ne pas avoir mis de culotte au cul des poules ! »

Jeudi 13 aout

Quelque peine à quitter Oviedo où nous assistons à la messe dans la cathédrale. Nous rencontrons Gabriel un jeune homme tailleur de pierres ; Claude le retrouve sur le chemin et nous entamons le primitivo  sous la pluie et se succèdent  alors montées et descentes sur 18 km. Beaucoup de pèlerins démarrent le pèlerinage à partir d’Oviedo alors il y a beaucoup de monde dans l’alberguée : nous saluons une mère de famille avec ses 2 enfants d’à peine 10 ans

Gabriel et moi, nous installons sous tente. Bonne nuit !

Vendredi 14 aout

Bonne journée de marche. A l’alberguée de villapanada plutôt sympa, pas de français, que des italiens !: je réalise une aquarelle de ce site remarquable.

Samedi 15 aout

J’ai changé ma méthode portage : dans les côtes qui deviennent plus pentues,  je mets le chariot devant moi pour le pousser, c’est plus facile me semble-t-il.

Sur le chemin, nous picorons mûres et prunes délicieuses ; une femme me croyant affamé, me propose du pain et une boite de thon ; pour ne pas la décevoir je me force à manger ; Claude y va de son commentaire sur l’élevage des basses cours !

Arrivée à Salas belle ville ancienne

lundi 17 août 2015

Michel: récit de voyage (20)



Mercredi 5 aout

Henri a mal dormi, notre position en bordure de voie ferrée n’était pas des plus confortables ; il a besoin de récupérer, il souhaite ralentir pour réfléchir et prendre la décision soit de continuer le chemin, soit de s’arrêter là ; il me demande de poursuivre sans lui sur une ou deux étapes.

Je pars donc seul direction Lanes.

On n’est jamais seul sur le chemin : à mi- étape, à l’approche d’une alberguée , une jeune française me vante les bienfaits du lieu : le gite et le couvert pour 15€ repas du soir et petit déj compris: je vais en profiter pour laver mon linge et sécher la tente.

Un pèlerin m’informe avoir vu Henri en chemin sur la route d’Unquera, Alors ? On verra demain .

Jeudi 6 aout

Ambiance typique dans l’alberguée : les pèlerins forment une communauté, même s’ils ne marchent pas ensemble : chacun échange son expérience, parle de ses peines et de ses joies, de sa vie parfois. Une jeune française me confie sa difficulté pour trouver un emploi malgré 5 ans d’études supérieures ; chacun occupe son temps libre disponible pour écrire son journal, consulter ses mails, soigner ses bobos surtout aux pieds, laver son linge ; c’est ce que je fais et après je m’octroie une délicieuse bière lemon.

Le linge sèche sur les étendages devant nous et la question se pose alors : à qui ce slip, à qui ce T-shirt, à qui cette chemise ?

Henri quitte-il l’aventure ? J’attends des nouvelles dans la journée ; me voilà arrivé dans un petit camping à Celorio sur l’océan: de très belles plages, enclavées mais facilement accessibles ; je prévois quelques victuailles pour ce soir fromage pain et complément laitage et de la tisane parce que la bière lemon, ça tape dur !

Finalement, une instit espagnole qui parle français m’offre l’hospitalité pour le souper : salade de tomates, omelette, fromage prunes délicieuses. Je me couche à 23h après un petit coup de rhum à la lumière du camping-car

Vendredi 7 aout

Henri a abandonné, je continue donc seul sous une petite bruine rafraichissante. Quant à moi, je suis en pleine forme genoux, jambes tout est parfait ; juste un petit échauffement au niveau de l’orteil gauche …Alors

D’autres rencontres en perspective

Le paysage change, devient plus montagneux ; on voit des vaches partout

L’alberguée dans laquelle je vais passer la nuit est une ancienne ferme typique de la région. Je partage mon repas avec un belge de mon âge, un rigolard reconnu un peu partout, avec un bâton de marche un peu spécial. Il me parle de son opération  pour traiter son obésité

Samedi 8 aout

C’est sous le soleil que je quitte l’’alberguée pour rejoindre Ribadescella accompagné par Claude le belge, une étape de 13km seulement. Samedi de fête dans la ville ou plutôt de beuverie d’après ce qu’on constate ! Nous nous en éloignons pour passer la nuit au calme, à San Esteban de Leces : nous posons la tente sur une belle place derrière l’église l’alberguée nous refuse la douche, complet : la toilette se fera au robinet du cimetière. Une jeune polonaise a monté sa tente à côté de la mienne; elle voyage avec très peu d’argent, mais nous sentons sa détermination, retour en Pologne prévu en stop (pas de raison d’avoir peur dit-elle).
 

Dimanche 9 aout

Bonne nuit ponctuée régulièrement par la cloche de l’église et au réveil concert du coq électronique du téléphone de Claude le belge (et on se dit écolo !).

Nous traversons des paysages variés sous un chaud soleil ; un peu inquiet quant au ravitaillement le dimanche. Nous sommes arrivés à Sebrayo petit hameau dans lequel se trouve une alberguée ; nous plantons la tente à côté. Pour le ravitaillement une épicerie ambulante doit arriver à l’alberguée : nous voilà sauvés ! Et pour nous réconforter, une bonne douche !

Phrase du jour : »ce n’est pas toi qui fait le chemin, c’est le chemin  qui vient à toi»

Lundi 10 aout

Un hollandais demande au belge : « tu devrais mettre des chaussettes sous tes sandales » Et lui de répondre « non, avec des chaussettes, les pieds sont aveugles ! »

Belles journée de marche : 17 km à travers un décor champêtre avec et au loin la mer toute bleue ; un chemin fait de montées et de descentes qui aurait bien plu aux Croquenots.

Nous arrivons au monastère de San Salvador de Valdedios , situé à peu près à 35 km d’Oviedo; l’épicerie est fermé, une bonne raison de se faire un petit resto ce soir.

 

jeudi 13 août 2015

Michel: récit de voyage (19)




Samedi 1er  août

A l’alberguée rencontré une américaine tout sourire, même un peu trop… Et une française enseignante en LEP qui m’a rappelé le bon vieux temps.

Ce matin, nous prenons le train sur 2 km pour franchir une rivière : c’est le seul chemin possible. Ensuite nous traversons une belle région vallonnée, la Cantabrie : ça monte et ça descend, mais pas trop de problèmes pour Henri : une belle journée de marche !

Ce soir, c’est chouette, nous retrouverons nos tentes : nous nous installons au camping de Santilla del Mar, une bien belle ville ! Au diner c’est spaghettis tomate et, pour dessert,  je cherche en vain une glace… dur dur !!! Et en plus je me suis raboté le pied sur un piquet de tente, je venais de dire du mal de ma belle-mère, certains vont sourire, d’autres vont faire la gueule…Bonne nuit.

Dimanche 2 août

La  région est une région de cidre : pour le déguster un rituel particulier : on lève la bouteille en bout de bras et on verse le cidre dans un verre  tenu dans l’autre main  le plus bas possible; il faut viser juste, sinon c’est l’hilarité générale ; ça doit permettre de libérer les gaz ou d’aérer le cidre.

Très chaude journée aujourd’hui ; toute la journée, Henri et moi avons recherché l’ombre, comme toute la troupe des pelegrinos ; nous arrivons à Comillas au coucher du soleil.

Lundi 3 aout

Réveil à 9h, bien dormi. Les pèlerins défilent devant notre tente. La journée s’annonce encore belle.

A midi Bocadillo pour Henri (omelette avec purée de pommes de terre dans un morceau de pain) pas pour moi qui entame ma 3ème semaine de régime : eau gazeuse 2 gros biscuits et 1 pomme ; ce soir une orange.

Mardi 4 aout

Après une bonne nuit sous la tente et un décrassage grâce à l’eau du cimetière, départ sous la pluie.

A 10 h un petit arrêt  pour manger un Bocadillo pour la journée

En traversant un village, nous croisons des enfants jouant à un jeu de quilles (bollo plagia)

Ce soir, nous tombons sur un nœud autoroutier : c’est l’enfer !!! Henri, de colère, s’envoie deux pizzas vite fait bien fait ! Ca calme. Où dormir ce soir ?  Un abri le long d’une voie ferrée pourrait faire l’affaire : vue magnifique garantie !!!
 

Pensée du jour ; « regarde un pèlerin (citron) passer, tu verras s’il est pressé ! »

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