Bonjour, ami marcheur
Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.
mercredi 30 décembre 2015
jeudi 17 décembre 2015
Autour de Saint Maclou en Brière
On peut dire que c'est à l'aube qu'a commencé cette
rando prévue autour de St Maclou la Brière ; un rendez-vous très matinal en ce
lieu où nous n'avons jamais douté de retrouver au complet les 14 croquenots inscrits.
Le timing était serré, ponctué par l’heure du déjeuner
au resto programmé à 11H45 et avec, en ce jour d’élections, un impératif de
retour avant 18h. ( certain même le voulait blanc... mais des goûts et des
couleurs..)
La météo agréable nous a permis de profiter pleinement
de la campagne . Certains d'entre nous ont même aperçu des biches.
Une info à faire remonter à la COp 21 : les jonquilles
fleurissent désormais en décembre .
Malgré le beau temps, pas mal de gadoue quand même sur
les chemins mais aucune chute à déplorer.
Le resto, simple, avec un accueil sympa, a fait
l'unanimité.
L'après - midi, 2 bonnes heures de marche d'un pas rapide
avec, en prime, blagues carambars et chansons. ( De quelle couleur déjà les
parapluies ? )
Une pause devant une maison d'Annouville dont le
jardin se veut enchanteur pour Noël.
C'est à 15h30 que s’est achevée cette boucle de 21 km parcourus
dans la joie et la bonne humeur.
Dommage qu' Yves et Claire aient été obligés de bifurquer
en cours de marche pour rentrer plus tôt au Havre; Yves, étant "patraque", avait
besoin de se retouver au chaud.
Souhaitons lui un prompt rétablissement !
lundi 30 novembre 2015
Randonnée au bout du monde
Le
temple derrière eux date de 1410 après JC...... il est peuplé
d'indiens mais aussi de brahmanes , de singes , de zébus et quelques
autres bestioles ,
On
voit que les chemins de Normandie mènent jusqu'en Inde, à Hampi
exactement, un site magnifique et encore authentique (peut-être
plus pour longtemps), qui, comme le Havre, est inscrit au patrimoine de
l'UNESCO.
Depuis
une semaine, nos amis (en) croquenots, Gisèle et Jean-François,
parcourent les chemins de Goa , du Karnataqua et du Kérala etc .. en
train, en taxis, en scooter, en tuk tuk et quelques fois à pieds sous le
soleil ....
Ils
nous disent combien ils apprécient aussi les repas végétariens et
la douceur de vivre indienne ...
Et
le voyage continue :demain en prenant un bus de nuit, ils
atteindrons Mysore: vers de nouvelles aventures !!!
mardi 17 novembre 2015
Grand soleil au marais Vernier
Nous étions seulement 10 randonneurs en croquenots, dimanche
dernier, sur le parcours qu’Yves et Josiane nous avaient concocté autour du
marais Vernier ; au programme de la journée, une « petite boucle »
de 20 km ou « un peu plus » sur terrain plat, enfin... plat, à l’exception d’une bonne montée pour
atteindre le phare de St Samson de la Roque, et, bien sur, de la raide descente
de la falaise jusqu’en rive de Seine ; au programme aussi, un déjeuner
prévu au restaurant réputé « l’auberge de l’étampage » dans le
village même de Marais Vernier
Avant tout, une mise au point, pour mettre fin à toute
polémique qui pourrait enfler et parce que nous le savons maintenant
grâce à Yves LR : ce dimanche, nous avons parcouru très précisement 21 375.78 m, ce qui confirme l'estimation
de 22 km indiquée à l’arrivée par l’ i-phone de Michel; le mal de jambes éprouvé en fin de rando
trouve là son explication logique.
En fin de compte, une journée agréable malgré notre
tristesse et notre désarroi au souvenir de l’horreur des attentats de Paris vendredi
dernier.
Le soleil, qui a dissipé la brume matinale dès que nous avons
franchi la Seine et qui nous a accompagnés et réchauffés tout au long de la
journée , a été pour beaucoup pour rendre notre journée si plaisante; surtout
le beau soleil de la fin d’après midi, qui a illuminé en rouge orangé les
feuillages d’automne des rives de la Seine que nous longions et éclairé, au
dessus du fleuve, le mince tablier rouge du pont de Tancarville que nous avions
en ligne de mire.
Et puis un autre agrément de ce dimanche ce fut le déjeuner à
la hauteur de notre attente, tant par le décor et la cuisine que par le
service assuré par une accorte biterroise (c’était la patronne) .
Seule ombre au tableau, le petit malaise de Dominique qui l’a
empéchée de nous accompagner l’après-midi ; rien de grave heureusement et
rien à voir avec la cuisine du chef. Quelques minutes de repos et les soins attentionnés
de son mari chéri lui ont suffi pour retrouver la forme.
Pour moi, émotion, mélancolie, voire tristesse, mélées au
plaisir d’être ensemble dans l’effort et
dans la convivialité, c’est ce qui marquera cette belle journée ensoleillée du 15 novembre 2015.
PHOTOS DE LA RANDO
PHOTOS DE LA RANDO
vendredi 16 octobre 2015
Autour de Bacqueville en Caux
On ne le
saura jamais, alors …pourquoi se poser la question ?
Pas de café
ni de friandises pour les 19 participants qui attaquent à l’envers
mais d’un bon pas cette boucle autour de Bacqueville en Caux.
Le parcours
les mène tour à tour dans la forêt, sur des chemins de plaine ou
le long des prés dans lesquels les Normandes guettent leurs amis
Croquenots. Ce jour est déprimant, leur grand admirateur ne fait pas
partie du groupe ! L’infidèle ! Il leur a préféré les
bains méditerranéens.
Ouf !
Il y a du vin pour le pique nique au soleil dans une herbe mouillée,
moment d’échanges politiques profonds où Michel courageusement se
lève et harangue le groupe : LE VOTE BLANC A SON UTILITE !
Pas de
sieste pour cause d’humidité, mais de toutes façons ils n’ont
pas le temps : le départ à l’envers perturbe les comptes et
l’inquiétude gagne : fait-on vraiment le même nombre de km
dans un sens ou dans l’autre ?
Ils ont
traversé la Saane, dommage ils n’auraient pas dû ! Tant
pis, Yves, concentré sur sa carte les rassure, ils continuent,
l’arrivée n’est pas loin.
Pas de bière
pour le débriefing, le dimanche après midi Bacqueville est
déserte…une consolation tout de même, ils seront rentrés pour
le match de rugby.
lundi 21 septembre 2015
Les effets des Vins de Loire
Du sec, du doux (c ‘est pas sucré), du pétillant et même du
rouge je parle de vins ,tous des vins de Loire bien sur , voilà ce qui a dominé
avec la beauté tranquille du fleuve, le « week-end Croquenots » en
bords de Loire, proposé et organisé par Marie-Claude et Alain.
D’abord le matin et l’après-midi, à perte de vue en rangs
serrés, prête à la vendange, la vigne lourde de raisins murs, de part et d’autre
des chemins de campagne que nous empruntons d’un pas alerte;
et puis le soir dès l’apéro et au diner, les bouteilles que l’on débouche, les verres
que l’on vide pour les remplir à nouveau, les langues qui claquent, les yeux
qui pétillent, les conversations qui s’animent, les rires qui fusent, les
esprits qui s’échappent, les rêves qui naissent et s’élaborent.
Les vins de Loire oui , mais aussi le fleuve, majestueux,
serein, presque alangui, que nous dominons
parfois du haut des vignes, et que nous longeons aussi, un oeil sur les gabares
qui naviguent entre les bancs de sable refuges des mouettes et autres volatiles
familiers du lieu.
Alors, sur l’eau calme les brumes se dissipent et apparaissent les prémisses d’un bonheur à saisir :
vive le vin de Loire ! (et le whisky)
mardi 15 septembre 2015
Michel: récit de voyage (24)
Mercredi 26 aout
Après une nuit troublée par quelques problèmes digestifs, ce
matin reprise de notre marche. En avance sur Henri qui peine en montée et dans
les faux plats, j’en profite pour partager un café avec une jeune française.
La Galice est belle : nous traversons des hamaux par des
chemins empierrés dans la campagne très « années 60 »
Jeudi 27 aout
Ce soir, passé le dernier col avant Santiago, nous voilà à
Mélide où se rejoignent camino frances et camino primitivo. Beaucoup plus de
pèlerins sur le Frances et plus d’Alberguées pour accueillir tout le monde. Encore
2 ou 3 étapes et nous auront bouclé l’aventure.
Henri m’offre à manger : poulpes et vin blanc ; un
peu dur à macher le poulpe !
Nous camperons sur les hauteurs de Melide ; c’et mieux
que l’Alberguée !
Vendredi 28 aout
Départ sous la pluie ; les pèlerins et touristes sont
très nombreux.
A l’arrivée au refuge de Ribadisoda Baxo je plante ma tente
près d’une rivière.
Samedi 29 aout
Sur le chemin de plus en plus de monde, pas beaucoup de
français.
Ce soir il nous restera 10 km pour atteindre Santiago ! Je
pense à la famille, aux amis, aux retrouvailles ; il me semble que cela
fait une éternité que je suis parti sur le chemin.
J’ai perdu Henri, il a pris la route et moi le camino
Me voilà à Lavacolla, l’endroit où les pèlerins se lavaient
les fesses
pour se présenter à Saint Jacques. Je m’installe sur la
pelouse place de l’église
Dimanche 30 aout
Après 3 heures de marche j’arrive à St Jacques : messe
dans la cathédrale : l’encensoir est propulsé très haut.
Puis je déambule dans la ville et je me renseigne pour mon
retour...
Miclel: récit de voyage (23)
20 aout
Après une nuit de ronflements je suis réveillé à 5h30 par les
pèlerins pressés de quitter l’Albergée pour être les premiers à la suivante. Départ
à 7h pour Grandas de Salime et son barrage : 15km de descente facile à
5km/h dans les nuages et la brume
21 aout
Aujourd’hui nous entrons en Galice pays de la musique celtique,
après une montée jusqu’au col à 1030 m d’altitude. La descente nous mène à à O
Padron . Je décide de monter ma tente dans le jardin de l’alberguée, il
fait chaud et à l’intérieur les lits me paraissent bien serrés.
Sur le chemin j’ai noué de nouvelles relations : un
américain, un suédois, un belge (une fois, encore) ; on ne s’ennuie pas
sur le chemin !
22 aout
Matin brumeux comme tous les jours, temps ensoleillé et chaud
en journée et une petite brise d’ouest pour rafraîchir.
Départ 7h30 ; pose à 10h. L’après midi montées et
descentes se succèdent : dur sous le soleil
A l’arrivée l’alberguée est pleine ! heureusement une
salle de sport est dispo pour nous protéger de l’orage qui éclate en fin de
journée
23 aout
Il pleut, il mouille, c’est la peche à la grenouille !
une étape de 30 km jusqu’à Lago, c’est beaucoup pour moi ; on me dit que
le chemin n’est pas boueux , alors j’y vais à mon rythme : ça passe !
A l’arrivée, à l’alberguée de Lago, je suis trempé.
Je me rends à la cathédrale et j’assiste à la messe ; à
la sortie une surprise m’attend : Henri et Twist sont là, devant moi.
Henri a pris le train parfois lorsque la marche lui était trop difficile. Nous
décidons de finir ensemble le parcours au rythme d’Henri. Twist et Langlois se
sont retrouvés et ils ne cachent pas leur joie !
24 aout
Une petite étape aujourd’hui jusquà Santa Eulalia de Boveda près
de laquelle nous découvrons de superbes fresques néolithiques.
Nous campons dans le jardin d’une ferme à l’abri des pommiers :
les nuits deviennent fraiches : pour me protéger du froid je mets un
caleçon sur ma tête !
Mardi 25 aout
Après visite de la cité, nous reprenons la route. En guise de
petit déjeuner, des mures.
Sur la route maintenant des bornes nous indiquent la distance
jusqu’ à Santiago : moins de 80 km !!!
jeudi 10 septembre 2015
Michel: récit de voyage (22)
Dimanche 16 aout
Arrivée à Tineo sous un ciel couvert mais il fait doux : à l’horizon, se
dessine la montagne : la Galice, bientôt. Traversé les villages typiques,
longé les prés dans lesquels se cotoient vaches, veaux, chèvres, moutons et chiens
de berger.
Lundi 17 aout
Départ de Tineo pour Borres où nous arrivons à 14h après 18 km
de marche. Partis avec un jeune français du midi qui nous a rapidement
distancés. Quelques mures dégustées au fil du chemin.
Adieu Claude qui, lui, accélère le rythme, alors que moi, pour ménager mes genoux, décide de faire cette étape de 27 km en 2
jours.
Un échange avec un couple de français sur les bienfaits des anti-inflammatoires pour les genoux endoloris.
Mardi 18 aout
Quitté tôt ce matin l’alberguée avec une certaine mélancolie :
un brouillard à couper au couteau nous entoure nous percevons mieux les odeurs
du foin et du bétail qui flottent autour de nous.
Je choisis prudemment de parcourir la distance de 18 km :
à 14h, je suis le premier à pousser
la porte de l’alberguée ; une petite bière et une bonne douche pour me
réconforter et puis le courrier et quelques aquarelles pour occuper sereinement
mon après-midi.
Nous n’étions que 2 à loger dans l’alberguée . Ce matin encore
du brouillard dense jusqu’à midi, puis plein soleil l’après-midi.
Langlois a décidé de prendre la route, plus sure par temps de
brouillard ; pas de problème, la route est peu fréquentée et les pèlerins
peu nombreux .
Nous passons le point le plus haut de notre voyage 1200m et
nous voilà à Bertucedo au terme de cette étape.
samedi 22 août 2015
Michel: récit de voyage (21)
Mardi 11 aout
Commençons ce chapitre par une élégante maxime de notre ami
belge : « c’est le cul qui repose les jambes ».
Aujourd’hui, temps couvert mais sans pluie ; nous
traversons de très beaux villages ; au détour du chemin rencontre d’un
jeune aquarelliste et j’échange avec lui savoir-faire et procédés techniques : la
journée est ainsi passée plus vite sur la route du primitivo que nous
empruntons, réputée plus difficile : les pèlerins y sont moins nombreux.
Après les 17 km parcourus aujourd’hui sans forcer, je suis attablé
au café : je regarde des joueurs de cartes ; le petit blanc me tourne
un peu la tête : vite allons faire les courses au mercato, sinon…
Mercredi 12 aout
Chaleur torride à Oviedo où nous restons aujourd’hui
Sardines grillées au menu de l’alberguée
Encore un mot d’esprit de mon ami belge : « que fait
le coq perché sur un tas de fumier ? Il remercie Dieu de ne pas avoir mis
de culotte au cul des poules ! »
Jeudi 13 aout
Quelque peine à quitter Oviedo où nous assistons à la messe
dans la cathédrale. Nous rencontrons Gabriel un jeune homme tailleur de pierres ;
Claude le retrouve sur le chemin et nous entamons le primitivo sous la pluie et se succèdent alors montées et descentes sur 18 km. Beaucoup
de pèlerins démarrent le pèlerinage à partir d’Oviedo alors il y a beaucoup de
monde dans l’alberguée : nous saluons une mère de famille avec ses 2 enfants
d’à peine 10 ans
Gabriel et moi, nous installons sous tente. Bonne nuit !
Vendredi 14 aout
Bonne journée de marche. A l’alberguée de villapanada plutôt sympa,
pas de français, que des italiens !: je réalise une aquarelle de ce site
remarquable.
Samedi 15 aout
J’ai changé ma méthode portage : dans les côtes qui
deviennent plus pentues, je mets le
chariot devant moi pour le pousser, c’est plus facile me semble-t-il.
Sur le chemin, nous picorons mûres et prunes délicieuses ;
une femme me croyant affamé, me propose du pain et une boite de thon ;
pour ne pas la décevoir je me force à manger ; Claude y va de son
commentaire sur l’élevage des basses cours !
Arrivée à Salas belle ville ancienne
lundi 17 août 2015
Michel: récit de voyage (20)
Mercredi 5 aout
Henri a mal dormi, notre position en bordure de voie ferrée n’était
pas des plus confortables ; il a besoin de récupérer, il souhaite ralentir
pour réfléchir et prendre la décision soit de continuer le chemin, soit de s’arrêter
là ; il me demande de poursuivre sans lui sur une ou deux étapes.
Je pars donc seul direction Lanes.
On n’est jamais seul sur le chemin : à mi- étape, à l’approche
d’une alberguée , une jeune française me vante les bienfaits du lieu : le
gite et le couvert pour 15€ repas du soir et petit déj compris: je vais en
profiter pour laver mon linge et sécher la tente.
Un pèlerin m’informe avoir vu Henri en chemin sur la route d’Unquera,
Alors ? On verra demain .
Jeudi 6 aout
Ambiance typique dans l’alberguée : les pèlerins forment
une communauté, même s’ils ne marchent pas ensemble : chacun échange son expérience,
parle de ses peines et de ses joies, de sa vie parfois. Une jeune française me
confie sa difficulté pour trouver un emploi malgré 5 ans d’études supérieures ;
chacun occupe son temps libre disponible pour écrire son journal, consulter ses
mails, soigner ses bobos surtout aux pieds, laver son linge ; c’est ce que
je fais et après je m’octroie une délicieuse bière lemon.
Le linge sèche sur les étendages devant nous et la question se
pose alors : à qui ce slip, à qui ce T-shirt, à qui cette chemise ?
Henri quitte-il l’aventure ? J’attends des nouvelles dans
la journée ; me voilà arrivé dans un petit camping à Celorio sur l’océan:
de très belles plages, enclavées mais facilement accessibles ; je prévois
quelques victuailles pour ce soir fromage pain et complément laitage et de la
tisane parce que la bière lemon, ça tape dur !
Finalement, une instit espagnole qui parle français m’offre l’hospitalité
pour le souper : salade de tomates, omelette, fromage prunes délicieuses.
Je me couche à 23h après un petit coup de rhum à la lumière du camping-car
Vendredi 7 aout
Henri a abandonné, je continue donc seul sous une petite
bruine rafraichissante. Quant à moi, je suis en pleine forme genoux, jambes
tout est parfait ; juste un petit échauffement au niveau de l’orteil
gauche …Alors
D’autres rencontres en perspective
Le paysage change, devient plus montagneux ; on voit des
vaches partout
L’alberguée dans laquelle je vais passer la nuit est une ancienne
ferme typique de la région. Je partage mon repas avec un belge de mon âge, un
rigolard reconnu un peu partout, avec un bâton de marche un peu spécial. Il me
parle de son opération pour traiter son
obésité
Samedi 8 aout
C’est sous le soleil que je quitte l’’alberguée pour rejoindre
Ribadescella accompagné par Claude le belge, une étape de 13km seulement.
Samedi de fête dans la ville ou plutôt de beuverie d’après ce qu’on constate !
Nous nous en éloignons pour passer la nuit au calme, à San Esteban de Leces :
nous posons la tente sur une belle place derrière l’église l’alberguée
nous refuse la douche, complet : la toilette se fera au robinet du
cimetière. Une jeune polonaise a monté sa tente à côté de la mienne; elle
voyage avec très peu d’argent, mais nous sentons sa détermination, retour en
Pologne prévu en stop (pas de raison d’avoir peur dit-elle).
Dimanche 9 aout
Bonne nuit ponctuée régulièrement par la cloche de l’église et
au réveil concert du coq électronique du téléphone de Claude le belge (et on se
dit écolo !).
Nous traversons des paysages variés sous un chaud soleil ;
un peu inquiet quant au ravitaillement le dimanche. Nous sommes arrivés à
Sebrayo petit hameau dans lequel se trouve une alberguée ; nous plantons
la tente à côté. Pour le ravitaillement une épicerie ambulante doit arriver à l’alberguée :
nous voilà sauvés ! Et pour nous réconforter, une bonne douche !
Phrase du jour : »ce n’est pas toi qui fait le
chemin, c’est le chemin qui vient à toi»
Lundi 10 aout
Un hollandais demande au belge : « tu devrais mettre
des chaussettes sous tes sandales » Et lui de répondre « non, avec des
chaussettes, les pieds sont aveugles ! »
Belles journée de marche : 17 km à travers un décor champêtre
avec et au loin la mer toute bleue ; un chemin fait de montées et de
descentes qui aurait bien plu aux Croquenots.
Nous arrivons au monastère de San Salvador de Valdedios ,
situé à peu près à 35 km d’Oviedo; l’épicerie est fermé, une bonne raison de se
faire un petit resto ce soir.
jeudi 13 août 2015
Michel: récit de voyage (19)
Samedi 1er août
A l’alberguée rencontré une américaine tout sourire, même un
peu trop… Et une française enseignante en LEP qui m’a rappelé le bon vieux
temps.
Ce matin, nous prenons le train sur 2 km pour franchir une
rivière : c’est le seul chemin possible. Ensuite nous traversons une belle
région vallonnée, la Cantabrie : ça monte et ça descend, mais pas trop de
problèmes pour Henri : une belle journée de marche !
Ce soir, c’est chouette, nous retrouverons nos tentes : nous
nous installons au camping de Santilla del Mar, une bien belle ville ! Au
diner c’est spaghettis tomate et, pour dessert,
je cherche en vain une glace… dur dur !!! Et en plus je me suis
raboté le pied sur un piquet de tente, je venais de dire du mal de ma
belle-mère, certains vont sourire, d’autres vont faire la gueule…Bonne nuit.
Dimanche 2 août
La région est une
région de cidre : pour le déguster un rituel particulier : on lève la
bouteille en bout de bras et on verse le cidre dans un verre tenu dans l’autre main le plus bas
possible; il faut viser juste, sinon c’est l’hilarité générale ; ça doit permettre
de libérer les gaz ou d’aérer le cidre.
Très chaude journée aujourd’hui ; toute la journée, Henri
et moi avons recherché l’ombre, comme toute la troupe des pelegrinos ;
nous arrivons à Comillas au coucher du soleil.
Lundi 3 aout
Réveil à 9h, bien dormi. Les pèlerins défilent devant notre
tente. La journée s’annonce encore belle.
A midi Bocadillo pour Henri (omelette avec purée de pommes de
terre dans un morceau de pain) pas pour moi qui entame ma 3ème
semaine de régime : eau gazeuse 2 gros biscuits et 1 pomme ; ce soir
une orange.
Après une bonne nuit sous la tente et un décrassage grâce à l’eau
du cimetière, départ sous la pluie.
A 10 h un petit arrêt pour manger un Bocadillo pour la journée
En traversant un village, nous croisons des enfants jouant à
un jeu de quilles (bollo plagia)
Ce soir, nous tombons sur un nœud autoroutier : c’est l’enfer !!!
Henri, de colère, s’envoie deux pizzas vite fait bien fait ! Ca calme. Où
dormir ce soir ? Un abri le long d’une
voie ferrée pourrait faire l’affaire : vue magnifique garantie !!!
Pensée du jour ; « regarde un pèlerin (citron) passer, tu verras s’il est pressé ! »
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