Un p’tit coup de Croquenots entre 2 chroniques du pèlerin
A Lewarde samedi 12 avril 10h30, tout le monde est sur le
carreau de la mine, pile à l’heure au rendez-vous.
Au centre historique minier,
on apprend tout ce qu’il faut savoir sur le charbon, son origine
lointaine, l’art et la manière de l’extraire des entrailles de la terre, la
dure et si courte vie des hommes (et parfois des femmes) de la mine mais aussi
leur fierté au travail , leur courage, la force de leur solidarité : on
peut tout visualiser, sur le site : le minerai et sa formation, les
techniques d’exploitation et de transport, les galeries creusées à mille
mètres sous terre, les outils et les équipements des mineurs à toutes les
périodes successives de l’exploitation des mines.
En fin de visite, un oral de
contrôle des connaissances est réalisé et un dialogue se noue en dialecte ch’ti
avec l’ancien mineur chargé de ce contrôle : Claire, pour qui cette langue
semble familière, est son interlocutrice privilégiée et on saisit, lors de
leurs échanges, qu’entre eux, il est beaucoup question de poireau (enfin, c’est
ce que j’ai cru comprendre).
Déjeuner au maroilles pris au resto du site et direction le musée
du Louvre à Lens que nous découvrons sous la houlette d’un jeune guide
disert et précieux : universalité
de l’art à travers les siècles et les continents : de la sainte vierge aux
dieux païens de toutes origines en ce lieu réunis, les ressemblances sont là
qui nous sautent aux yeux (enfin, presque).
A peine sortis de ce lieu magique et solennel, nous filons
vers Lille, à l’auberge de jeunesse où nous passerons la nuit. Mais d’abord, un
dîner de tartines et maroilles dans un resto de jeunes puis un tour de la place
Charles de Gaule et retour à l’auberge où, lorsque nous traversons le bar, une
jeunesse bruyante et cosmopolite nous souhaite une bonne nuit : d’après
les échos musicaux entendus à notre réveil au petit matin, nous avons compris
que leur nuit, à eux, avait été longue et joyeuse !
Après le petit déj pris au bar de l’auberge et sans maroilles,
nous voilà partis pour entamer une visite du vieux Lille et du Centre
ville : d’abord le marché : au marché bobo, peu de bobos à cette
heure matinale, car le bobo se lève tard le dimanche (je vous le dit, parole de
bobo !). Certains d’entre nous se précipitent sur le maroilles pour en
faire provision. Ils laisseront derrière eux, à travers la ville, la douce effluve de ce fromage, promesse de
délices gastronomiques : la place Charles de Gaule, le Beffroi, l’Opéra,
le célèbre Carlton de Dédé la Saumure, la gare, la Bourse, la rue de la monnaie,
autant de sites visités et parfumés. Et au déjeuner dans l’estaminet « la
vieille France », du maroilles, bien sur !
A 16h, à Roubaix, nous entamons la visite de « la Piscine »,
guidés par une jeune femme fière de son musée : c’est beau ! Un grand
bassin d’eau faïencé, bordé de statues éclairées aux lumières des 2 verrières en
soleil et de part et d’autres l’exposition de peintures et sculptures :
un final superbe pour ce week-end excellemment organisé par Gisèle et Jean-François.
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