Dimanche 12 décembre 2021
Barneville la Bertran
Dimanche 12 décembre 2021
Barneville la Bertran
Arrivés à Colleville, sitôt assis sur l’herbe douce du jardin de la mairie, nous déjeunons, à l’ombre des grands arbres, afin de reprendre des forces et de disposer d’un peu de temps de repos avant de repartir. Babette l’avait écrit pourtant,: « Pour ceux qui nous rejoignent au pique-nique: vu que l’aire de pique-nique n’existe pas(!) rendez-vous vers 12h au parking de la mairie de Colleville » ; mais c’est à l’église du village que nous dûmes les rejoindre à peine fini notre repas ; c’est vrai, le gâteau de Dominique était délicieux et bien agréable aussi le café proposé par les uns ou les autres, mais je me serais bien passé de cette petite montée/descente supplémentaire de la mairie à l’église.
Et maintenant, j’en viens à ce qui est advenu en milieu
d’après-midi et qui a failli quasiment anéantir plusieurs d’entre nous juste au
moment où la fatigue et la souffrance des corps commençaient à se faire sentir.
C’est à « Maison
forte », entre les points repère 9 et 10 sur le plan fourni par Babette, que
cela s’est passé: qui donc a eu l’idée saugrenue de tourner brutalement à
droite dans le bois du Bec pour entamer une longue et rude montée d’un pas
rapide pour ne s’arrêter qu’au plus haut de la route (jusqu’au
col !) ? Je pose la question et j’entends bien diligenter une enquête
approfondie pour connaître les circonstances de cet égarement et rechercher le ou les coupables :
s’agit-il d’un coup monté par quelque(s) stakhanoviste(s) de la marche, en mal
de kilomètres, ou d’une simple faute d’inattention de l’organisatrice et de ses
aides ? L’enquête le dira peut-être. Et les sanctions seront à la hauteur
de la faute, n’en doutons pas (quoique…) !
A l’arrivée, le verdict tombe : près de 21 km, c’est la distance totale finalement parcourue ce dimanche: dur, dur pour les organismes de certains marcheurs lourdement chargés ou fragilisés.
Malgré tout, ils s’en remettront, et finalement et globalement (comme on disait en politique) la journée fut positive, belle et joyeuse (surtout le matin) : merci Babette !
Je me suis levé de bonne heure, parce que j’avais « randonnée » et il fallait prendre le car au Tilleul.
Nous avons attendu 10 mm, le car avait du retard, ça
commençait à râler.
A l’arrivée sur Fécamp, le bus a été bloqué par des travaux.
L’organisateur a demandé au chauffeur,
qui était très gentil, de nous ouvrir les portes : c’était un raccourci
pour nous.
On a senti que l’organisateur était content de gagner dix minutes. Après sept minutes de marche, le bus nous a dépassés, on a douté.
Direction le camping de Fécamp. Puis ça a monté et descendu,
direction Yport pour un gouter, j’ai emprunté le quart de quelqu’un, j’avais
oublié le mien.
Nous voici repartis, pour la plus grosse côte de la journée,
quoique peut-être qu’après vingt kilomètres, une petite côte est difficile… On
verra.
Sortie d’Yport, on part vers Vaucottes, on descend, on
remonte vers le déjeuner.
Nous avons déjeuné sur les marches de la mairie, le pique-nique
« tiré du sac », j’aime bien cette
expression, parce qu’elle n’a pas de contraire.
Evidement il s’est mis à pleuvoir.
On était bien sur l’horaire, mais on a dit à l’organisateur que ça lui couterait cent trente-cinq euros multipliés par sept, si on était en retard. Du coup, on est partis.
Ensuite, direction Bénouville : on a quitté le bord des
falaises, pour « rentrer dans les terres » ; j’aime bien cette expression, parce qu’elle
n’a pas de contraire.
Le chemin était vraiment trop près du bord.
Ensuite, ça a dû monter et descendre. Mais, moi j’ai dormi
un peu.
On est partis pour Etretat, le goûter en ligne de mire.
Ensuite elle a crié « Allez venez ! ».
Pas bêtes, on a bien vu qu’il n’y avait pas assez de place pour tout
le monde.
Quelqu’un a dit, on va voir Nungesser et Coli, sûrement des
copains à lui.
J’ai bien regardé, on
n’a pas trouvé ses amis, il n’avait pas l’air déçu.
Du coup on a goûté, on a fait une allusion aux cent trente-cinq euros…
On est repartis.
L’organisateur a repensé à son porte-monnaie. Et on est
repartis tout droit ; en vérité, il restait une montée.
Quatre kilomètres plus loin, on était revenus à notre point de départ.
Je voyais bien que l’organisateur était songeur, je crois
qu’il réfléchissait :
comment il allait dépenser les sept fois cent trente-cinq
euros qu’il venait d’économiser ?
Merci aux gentils organisateurs , Josiane & Yves
Yves LR