Paris vert

Vert, pas tout à fait....Plutôt rouge, brun, jaune, ocre, en fait toutes les couleurs de l'automne ont jalonné notre promenade dominicale à Paris qui, par les parcs et les jardins, nous a mené des serres d'Auteuil jusqu'à la Porte d'Italie.

Multicolore aussi, ce fleuve ininterrompu de coureurs à pied qui coule sous le pont Mirabeau.

Couleur jazzy cet hommage inattendu à George Brassens entendu dans le jardin qui porte son nom.

Ambrée aussi comme un feuillage d'automne, la mousse fraîche récompense ultime de nos efforts.

Retour joyeux dans la soirée pour quelques randonneurs groupés à l'arrière du train qui les ramène au Havre.

Une chose est sure: y en a deux qui n'ont pas volé leur bouquin!!!.....suivez mon regard.

Jardins suspendus

Visite guidée des jardins suspendus, un après-midi ensoleillé de ce début octobre, pour quelques uns d'entre nous, amis de Dédé Malraux (Il s'agit du musée).

Sur les hauteurs du Havre, ces jardins, récemment ouverts au public, occupent le site de l'ancien fort de Sainte Adresse

A chaque coin de la promenade haute est planté un jardin de chaque coin du monde

Au centre de l'espace, les grandes serres qui accueillent les essences rares et précieuses

On tourne la tête, et c'est la ville, la plage, l'entrée du Port et au loin Port 2000 qui s'offrent à notre regard.

Voilà un beau lieu, où il fera bon flâner au fil des saisons .

Voyage en Baie de Somme

Somme toute, un beau week-end, plein de soleil, de vase, de vapeur, de palmipèdes, de spatules et de cormorans en croix, avec pour fil rouge la traque du phoque dans le courant de la marée.

Ce lundi, tout se mélange dans ma mémoire: la montée des mollières vaseuses pour atteindre La Chapelle en damiers par la porte Guillaume, les prés salés où gambadent les agneaux au risque de se briser le cou dans un clic profond (et clac pour le cou(p)), les oreilles de cochon qui se tendent au gré du vent, l’instant fugace de l’apparition au raz de l’eau d’un phoque moustachu et malicieux, le sifflet d’une locomotive fumante tirant ses wagons de bois où se saluent à chaque occasion des voyageurs joyeux, des moules et puis des frites que nos grosses mains invitent à revenir en plus cuites et la blonde légère qui transpire sur sa robe de verre.........Que d’images à classer dans l’album de nos souvenirs brouillés par l’absinthe qui nous rend fous !!

Pour vous aider à faire un tri quelques photographies sont à votre disposition : cliquez sur « dernière marche » ci-dessous et vous mettrez tout ça en bon ordre.