A Cany, au départ de la marche, ciel plombé, petit vent
frais : pour nous donner des forces et du courage , un café
chaud accompagné d’un délicieux cake préparé par Marie-Hélène ; et puis, en route pour le grand huit...
Durant toute la matinée, c’est sur le plateau, par des
chemins monotones et dans la froide brume de l’hiver que nous avons parcouru la
grande boucle du 8 ; passant par le « bout perdu » nous sommes
redescendus le long du cimetière jusqu’au Cany et nous avons retrouvé le
bourg quasi désert où la belle Sandrine
nous attendait pour déjeuner.
L’après-midi , la petite boucle du 8 , tracée en partie le
long de la Durdent, s’est trouvé rallongée par certains pour pouvoir admirer de
très près le Chateau de Cany et ses dépendances : une intrusion dans la
propriété qui n’a pas été très appréciée de la chatelaine, nous a-t-on
rapporté !!
Une dernière boucle supplémentaire, pour le fun d’une ultime grimpette en forêt, et voilà nos « forcenés de la marche » de retour aux voitures à Cany où les attendaient les « épicuriens de la randonnée » qui avaient suivi sagement le parcours programmé.
Pour terminer cette chronique, donnons la parole à notre ami
Gilles :
« Le jour de la marche de février (dimanche
15), je voulais, pour marquer mon anniversaire, offrir un pot aux Croquenots
réunis pour l’occasion. Hélas, les circonstances m’en ont empêché.
Alors, puisque nous avions
fixé notre randonnée ce dimanche 15 mars 2015, c’était la bonne date pour fêter
l’anniversaire du premier jour, anniversaire du premier mois de l’anniversaire
de ma naissance, il y a 55 ou 65 ans (à nos âges, on ne ne sait plus compter). C’est à Cany que ça s’est passé,
au restaurant « la cascade », où Sandrine nous accueillait avec
gentillesse pour nous régaler: au
moment de l’apéro, toutes les femmes m’ont entouré pour me biser avec chaleur,
cette proximité affectueuse et empressée provoquant chez moi qui en ai perdu
l’habitude, une émotion, un trouble fugace, un sentiment mêlé, de plaisir et de
douleur. »
PHOTOS DE LA RANDONNEE