La reprise titre-je : vous lisez cela et peut-être vous
interrogez-vous : qu’est-ce à dire (ou caisse de résonance) ?
Je ne parle pas là de chaussettes mais bien de récit, je marque par ce mot « reprise », la reprise de ma chronique Croquenotte, qui, depuis des années, rend compte de nos randonnées mensuelles, photos à l’appui (à la pluie pour ces derniers mois ?); cette chronique abandonnée depuis presque un an, pour d’obscures raisons que je ne peux moi-même expliquer, ou si mal que je n’en dirai rien.
Je ne parle pas là de chaussettes mais bien de récit, je marque par ce mot « reprise », la reprise de ma chronique Croquenotte, qui, depuis des années, rend compte de nos randonnées mensuelles, photos à l’appui (à la pluie pour ces derniers mois ?); cette chronique abandonnée depuis presque un an, pour d’obscures raisons que je ne peux moi-même expliquer, ou si mal que je n’en dirai rien.
La marche de ce dimanche d’hiver, 4 février 2018, c’était, pour
moi, la remise en jambe indispensable pour mes genoux usés et mes mollets engourdis.
Le mois dernier (précisément le dimanche 21 janvier), il
s’agissait plutôt d’une remise en bouche, non moins indispensable, de mon
palais quasi insensibilisé, depuis ces mois de disette, aux bienfaits de la
cuisine des restaurants qui nous donnent l’énergie (ou pas) de reprendre notre
chemin après la pause du midi.
« Chez Nounoute » à Fécamp, ce jour là, quelle belle
remise en bouche ce fut !
A midi et demi, les marcheurs sont arrivés au restaurant trempés, ravis de leur matinée de marche sous la pluie, juste au moment où je reprenais goût à la bière pression, douce réparatrice d’une trop longue absence (abstinence ?).
Une chaude ambiance chez Nounoute grâce à Nounoute,la patronne qui la joue provocatrice blagueuse et accueillante .
Ce joyeux déjeuner de poisson terminé, ils sont presque tous repartis marcher sous la pluie, enchantés et en chantant (sous la pluie) : en fin de journée, même pas mouillés qu’ils ont dit ! Ah la foi qui sèche les corps et chauffe les cœurs ! Merci Sainte Randonnée...
A midi et demi, les marcheurs sont arrivés au restaurant trempés, ravis de leur matinée de marche sous la pluie, juste au moment où je reprenais goût à la bière pression, douce réparatrice d’une trop longue absence (abstinence ?).
Une chaude ambiance chez Nounoute grâce à Nounoute,la patronne qui la joue provocatrice blagueuse et accueillante .
Ce joyeux déjeuner de poisson terminé, ils sont presque tous repartis marcher sous la pluie, enchantés et en chantant (sous la pluie) : en fin de journée, même pas mouillés qu’ils ont dit ! Ah la foi qui sèche les corps et chauffe les cœurs ! Merci Sainte Randonnée...
Hier dimanche, je
craignais que la pluie ne soit aussi au rendez-vous.
Quelques jours auparavant par défi, sans réfléchir, j’avais écrit deux fois le mot « rando » en caractères gras dans un mail public, laissant penser que je m’engageais à marcher matin et après-midi ! Quelle imprudence, alors que l’organisateur de la randonnée du jour était notre « bon Daniel » surnommé « Monsieur Plus », bien connu pour son « un petit peu plus de 20 km » annoncé lorsqu’il parle de la marche de 25 km qu’il organise.
Eh bien, il n’a pas plu du tout, juste un peu de fraîcheur, et la grisaille qui s’est dissipée en fin de matinée pour faire place au soleil alors que le vent s’est mis à souffler plus fort.
Et puis, pour le parcours, c’était « presque » plat (dixit M Plus), juste une petite montée par ci par là , mais un chemin tout en dur jusqu’à Pont Audemer où nous attendait, pour déjeuner, Philippe, encore convalescent :
Un repas sympa à «La Gargouille» et c’est là, en fin de repas, que je prends ma décision :
je n’abandonnerai pas Philippe qui ne peut marcher bien longtemps: il ne rentrera pas seul au Havre au volant de sa voiture au risque de l’endormissement ou d’un problème post-opératoire liés à des efforts trop fatigants ou trop violents : je resterai à ses côtés jusqu’au bout, au cas où ...
Quelques jours auparavant par défi, sans réfléchir, j’avais écrit deux fois le mot « rando » en caractères gras dans un mail public, laissant penser que je m’engageais à marcher matin et après-midi ! Quelle imprudence, alors que l’organisateur de la randonnée du jour était notre « bon Daniel » surnommé « Monsieur Plus », bien connu pour son « un petit peu plus de 20 km » annoncé lorsqu’il parle de la marche de 25 km qu’il organise.
Eh bien, il n’a pas plu du tout, juste un peu de fraîcheur, et la grisaille qui s’est dissipée en fin de matinée pour faire place au soleil alors que le vent s’est mis à souffler plus fort.
Et puis, pour le parcours, c’était « presque » plat (dixit M Plus), juste une petite montée par ci par là , mais un chemin tout en dur jusqu’à Pont Audemer où nous attendait, pour déjeuner, Philippe, encore convalescent :
Un repas sympa à «La Gargouille» et c’est là, en fin de repas, que je prends ma décision :
je n’abandonnerai pas Philippe qui ne peut marcher bien longtemps: il ne rentrera pas seul au Havre au volant de sa voiture au risque de l’endormissement ou d’un problème post-opératoire liés à des efforts trop fatigants ou trop violents : je resterai à ses côtés jusqu’au bout, au cas où ...
Certains (je ne les qualifierais pas) supposent que ça pouvait
m’arranger de raccourcir mon parcours de l’après-midi: je leur réponds en
toute amitié : ils n’ont pas tout à fait tort. Merci Philippe.
Et surtout, à ce que l’on
m’a rapporté, l’après-midi a été quelque peu boueux ; un risque de chute lourde
sur terrain glissant qu’un marcheur handicapé du genou comme moi ne peut courir
(juste marcher) raisonnablement... Et le raisonnable, c’est ce qui régente ma
vie de randonneur.
Un
soir il y peu de temps, lors d’un dîner mondain, je me suis engagé par
forfanterie à reprendre sur « Croquenots » le récit de nos randonnées mensuelles:
et bien, vous le voyez, j’en suis surpris moi-même : ma promesse est tenue
!