Bonjour, ami marcheur
Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.
lundi 22 décembre 2014
mardi 9 décembre 2014
Balade en Côte Fleurie
Le matin de ce dimanche 7 décembre, à Bénerville (de l’autre
côté de l’eau), lieu de ralliement des marcheurs en Croquenots, certains avaient
en mémoire les derniers kilomètres « apocalyptiques » de la marche du
27 novembre et ceux qui avaient échappé à cette terrible épreuve, imaginaient sans peine, au récit qui leur en avait
été fait, ce que leurs amis avaient du endurer ce jour là.
Alors, on comprend leur inquiétude à tous, voire leur anxiété
au départ de la marche, lorsqu’ils ont pris connaissance du dernier bulletin
météo pour la journée: « pluies éparses le matin et pluie
l’après-midi sur la région de Deauville Trouville ».
Certains se rassuraient :
« le pire n’est jamais sûr ; le
chemin ne peut pas être si difficile chaque dimanche de randonnée ; notre
guide aujourd’hui est le meilleur d’entre nous (c’est Yves G, pas Alain
J) : il a tout prévu et nous évitera les mauvais chemins sinon les
intempéries ; Dieu ne peut pas nous
punir à nouveau car nos péchés sont bien trop véniels pour mériter un tel
châtiment.. etc etc.. "
Pourtant, le scénario s’annonçait quasi identique : comme
quinze jours auparavant, pas de pluie le
matin, un rayon de soleil même, de temps en temps, pour éclairer la côte de
Nacre au loin et la plage de Deauville que nous longeons sur les planches ;
et puis, coup de chance, l’écluse ouverte aux bateaux à marée haute, et nous embarquons, au débotté, sur une navette pour traverser la Touques et rejoignons le port de pêche de Trouville : un agréable déjeuner pris à proximité au restaurant « Les mouettes » : quelques bulots bien pimentés, moules marinières impeccables, cabillaud et sauce citronnée à souhait et autre tarte aux prunes après, et nous voilà reparti pour escalader le mont Canisy.
Bien sur, quelques gouttes de pluie par ci par là, un crachin en milieu
d’après-midi, mais rien de comparable avec les averses et rafales de vent de
notre dimanche de novembre. Et quand notre bon Yves nous annonce
« Villerville dans 2 kilomètres ! », chacun de se dire :
« ouf ! cette fois on a échappé à l’épreuve finale ».
Eh bien non !, le sort nous réservait un épisode
mouvementé que même Yves n’avait prévu ; car pour raccourcir le parcours parce qu’il pleuvait un peu plus fort, il
nous fit quitter le GR pour rejoindre un chemin improbable qui descendait vers
la mer, un chemin tracé dans la broussaille , chemin glaiseux, glissant et pentu
qui nécessite notre attention extrème
pour ne pas chuter...nous progressons agrippés les uns aux autres, lentement,
prudemment, attentifs à déjouer les pièges du chemin qui se dérobe sous nos
pieds... Et nous ne sommes même pas sûrs que ce chemin-là nous mènera à la
plage .
Un dernier escarpement encore plus périlleux et enfin nous voila
sur la plage : les rochers plats et usés, les bancs de sable, quelques chenaux que nous
enjambons ; et soudain le ciel qui se dégage, le soleil sur le Havre de
l’autre côté de l’eau qui éclaire les deux cheminées de la Centrale thermique et
les portiques de manutention de Port 2000 : nous arrivons à Villerville terme de notre randonnée, la nuit tombe déjà.
Dans les voitures, embarquent les randonneurs crottés,
fatigués mais heureux et pressés de se retrouver à nouveau ce soir chez Marie-Claude
et Alain pour faire honneur aux mets délicats que leurs hôtes (surtout l’hôtesse)
ont préparé pour eux.
lundi 24 novembre 2014
L’épreuve finale
C’est à la nuit tombante en fin d’après-midi, en empruntant une
voie de chemin de fer désaffectée, balayée par les rafales de vent et sous la
pluie glaçante que s’est terminée dans la tourmente, à Froberville, cette randonnée du mois de
novembre ; une épreuve finale de trois kilomêtres de pénitence, les pieds trempés meurtris par la caillasse, les
yeux humides fixées sur le chemin pour éviter, à chaque pas, de glisser sur les
traverses mouillées ou de heurter les vestiges des rails à moité recouverts .
Pourtant, elle n’avait pas mal commencé cette marche organisée par Dominique et Jean-Luc :
pas de pluie ce dimanche
matin en parcourant au départ de Froberville la belle forêt aux couleurs
chatoyantes qui mène à Yport par les sentiers tapissés de feuilles mortes, à
peine un peu de brume sur la mer à Yport, face à la plage avec ses barques et ses
cabanes rayées de bleu et de blanc entourée des hautes falaises crayeuses, un
rayon de soleil même pour éclairer les belles maisons du bord de mer face à la
plage et raviver les couleurs d’automne des falaises et de la valeuse du côté
de Vaucotte.
Pour reprendre des
forces, au restaurant de Vattetot, un déjeuner de bonne qualité mais qui se
prolonge un peu trop.
A peine dehors et fait les premier pas, la pluie qui s’abat et
le vent qui se lève ; il faut faire vite pour rejoindre notre point de
départ avant la nuit : plus d’arrêt, plus de parlottes, plus de photos :
la marche, la marche, la marche .
Ouf !!! Enfin
l’église de Froberville ... et les voitures : Dieu soit loué !!
lundi 6 octobre 2014
Au pays des hautes Falaises
A Fécamp, un petit vent frais nous cueille au sortir des
voitures, et le ciel est dégagé, heureux
présage de réchauffement en cours
de journée; avant de démarrer notre périple , un café bien chaud et quelques viennoiseries aimablement
offerts par Yves et Josiane, les organisateurs de la randonnée de ce premier
dimanche d’octobre.
Pour sortir de la ville, pas d’attaque frontale de la
falaise par un sentier escarpé mais plutôt un contournement par une voie de chemin de fer désaffectée,
avec, en prime, en sautant les traverses glissantes, un petit exercice d’echauffement des muscles: voilà qui augure bien d’une belle randonnée
avec , à la clef pour les organisateurs du jour, une note de satisfaction qui pourrait être élevée, peut-être même
supérieure à celle obtenue par Yves et
Claire, le mois dernier ... c’est dire ! ; rappelons, au passage, que
la dégustation au soleil à Veules les roses de moules frites / bières (pour un prix modique, il est bon de le
rappeler aussi, au cas où certains l’auraient oublié) fut déterminante.
Donc, tout paraissait
parfait lors de cette première partie du parcours et l’on voyait Josy le
sourire au lèvres, rayonnante, passer d’un groupe à l’autre pour être complimentée,
même fêtée par certains comme une Reine de l’organisation
Quelle déconvenue !!! lorsque survint cet incident dit « de l’aire
de pique-nique » , tout s’est effondré et en particulier cette fameuse
note de satisfaction : que de points bêtement perdus pour ce faux pas impardonnable : à
100 mêtres à peine du lieu prévu pour pique-niquer et alors que certains l’avaient
déjà atteint, faire rebrousser chemin à ces pauvres gens affamés pour leur
faire parcourir une bouclette supplémentaire d’1 km pour finalement revenir à
cet endroit même qu’ils venaient de quitter...les mots me manquent pour qualifier
cette erreur.
Peu à peu, au fil de l’après midi, les rayons du soleil ont réchauffé l’atmosphère et éclairé la
blanche falaise crayeuse avec, à perte
de vue , à leur pied, la roche noire brillante et le bleu de la mer sous le
bleu cotoneux du ciel... La note remonte, c’est sur.
Et pour finir en apothéose, la plage de Fécamp, le port , la ville
devant nous , et la mer scintillant sous le soleil ... La bonne note est
assurée
Sur le port, attablés à la terrasse de « la boucane », en fin
d’aprés midi, nous dégustons la blonde légère, comme on l’aime ... la note sera excellente, pas de doute !!!
lundi 15 septembre 2014
Blondes fraîches à Veules les roses
C’est une première pour le groupe des croquenots : nous n’étions
que 8 participants à cette première randonnée de la saison.
Les années précédentes lors de la première randonnée de
septembre, l’effectif était presque au complet.
Alors, les amis, je vous laisse rechercher la cause de cette surprenante désaffection : et
oui! , vous l’avez trouvée : il s’agit bien de l’usure de nos
articulations, de la fatigue de nos muscles, de l’affaiblissement de notre
volonté, en résumé des ravages du
temps qui, inéluctablement, nous submergent et nous rappellent à la pauvre réalité
de notre condition humaine.
Ceci dit et malgré ce triste constat , ce dimanche là, la
marche fut légère et ensoleillée, légère comme nos sacs à dos car délestés de
toutes victuailles,
ensoleillée comme la table du restaurant face la mer où nous dégustames une « moules frites » accompagnée d’une blonde fraîche à souhait. Et Dieu sait que nous aimons les blondes fraîches .
ensoleillée comme la table du restaurant face la mer où nous dégustames une « moules frites » accompagnée d’une blonde fraîche à souhait. Et Dieu sait que nous aimons les blondes fraîches .
D’abord au matin, la mer à marée basse : sur la plage de
galets, on croise quelques pécheurs à pied avec leur grand filet à bouquets,
et
puis, tournant le dos à la mer, on traverse les champs de patates et de
betteraves pour la retrouver à Veules où nous déjeunons au soleil (notre première
rencontre de la journée avec la fameuse blonde) ; après le dessert (deux boules de
glace) et le café, on repart dans le village en suivant le cours de la Veule
et puis on
grimpe sur la falaise et après quelques tergiversations nous voilà devant
l’escalier de Sotteville :
cinq d’entre nous se précipitent et pour la remontée (250 marches !) entament une course folle
( la médaille d’or est gagnée haut la main par Jean-Luc, Catherine arrache la médaille d’argent à Claire qui se contentera du bronze !).
cinq d’entre nous se précipitent et pour la remontée (250 marches !) entament une course folle
( la médaille d’or est gagnée haut la main par Jean-Luc, Catherine arrache la médaille d’argent à Claire qui se contentera du bronze !).
On termine la marche en descendant de la falaise sur la plage
de galets : la marée est haute ; la boucle est bouclée.
Avant
de se séparer, on se fait une dernière blonde face à la mer : quel pied !
dimanche 31 août 2014
En Croquenots sur les sentiers de Bretagne
samedi 28 juin 2014
Du Havre à Arès en vélo: ils l’ont fait !
Après avoir rangé leurs croquenots et chaussé leurs mocassins de cycliste, enfilé leurs cuissardes et leurs beaux maillots, ils ont démarré leur périple, ce lundi 16 juin à 9H30 au péage du Pont de Normandie. Daniel et Alain juchés sur leur vélo de compétition et Jean Luc, au guidon de son vélo de randonnée, ont pris la route pour Falaise terme d’une première étape de 95 km, interrompue par quelques crevaisons des fins boyaux des vélos de compétition.
Le lendemain c’est la traversée des Alpes Mancelles (bien connues des Croquenots) sous la bruine: rudes montées et descentes trop courtes se succèdent. Arrivés fourbus à Sillé le Guillaume après une étape de 102 Km.
La troisième étape de 90 Km, moins difficile, les mènent à Baugé chez Marie-Claude et Henri, la sœur d’Alain et son mari, où ils sont reçus comme des rois (c‘est dit pour la petite reine).Le jeudi 19 , deux heures après un agréable petit déjeuner pris avec leurs hôtes, ils franchissent la Loire sous un beau ciel bleu , une belle grimpette à Argenton et ils rejoignent leur gite d’étape à Bressuire.
L’étape suivante de Bressuire à Saint Jean d’Angely fut la plus éprouvante: 126 Km de pédalage sans retenue sous le soleil, agrémenté de quelques montées ardues et pimenté de quelques crevaisons.
A l’arrivée (à 18H30) Jean-Luc, handicapé par son vélo trop lourd, est « complètement cuit » et les 2 autres ne sont guère mieux. Le soir même pas possible pour lui de regarder, à la télé, la deuxième mi-temps de France Suisse : c’est dire !!!
Presque la même distance (120 Km) à parcourir pour l’étape suivante qui se termine à Blaye où après diner une petite balade dans la citadelle s’impose, accompagnée par la musique rock des orchestres qui jouent dans la rue à l’occasion de la fête de la musique.
L’orage dans la nuit n’a pas troublé leur sommeil et le matin tout guillerets, ils entament leur dernière journée par la traversée de la Gironde par le bac. Et 55 Km plus loin, c’est l’arrivée triomphale à Arès où, au 10 rue du Commandant Charpentier, Gilles les attendait pour 3 jours de réconfort de repos et de douceurs bien mérités après un parcours de près de 700 Km en vélo.
On ne soulignera jamais assez l’apport calorifique quasi nul des huitres et les bienfaits qu’elle procurent aux organismes sollicités voire éprouvés comme ceux de nos 3 amis à l’issue de leur « folle » randonnée à vélo; c’est, donc, le soir même de leur arrivée sur le Bassin d’Arcachon, qu’ils ont commencé leur cure, cure qu’ils ont poursuivie ces quelques jours passés à Arès. Baignades en eau chaude et froide, sorties en voilier (Bounty) sur le Bassin, danses folkloriques, dégustation de bières, test de restaurants ont complété utilement le traitement de remise en forme: en quelques jours, ils étaient retapés, si bien qu’ils ont pu fêter avec leurs épouses le retour aux foyers , avec l’enthousiasme et la vigueur qu’il convient pour des retrouvailles. « Elle est pas belle, la vie ? »
mardi 3 juin 2014
Rando à Pont Authou
Au rendez-vous fixé à Pont Authou pour cette
rando répertoriée comme difficile, nous étions 13 valeureux au départ, et
certains n’étaient pas très bien chaussés pour affronter les chemins forestiers
du parcours, tantôt boueux, tantôt caillouteux.
La Risle franchie, après "le bout de la
ville", première montée de la journée : La colonne s'allonge et nous
atteignons la côte 124 au milieu des bois : nous voilà désormais sur le
GR224. Un premier engin pétaradant conduit par un pilote maculé de boue nous
oblige à nous écarter hors de portée des éclaboussures. En descendant vers le
hameau de Charlesmont, une deuxième escouade de quads nous dépasse dans un
vrombissement d'enfer. Un petit pont franchi et nous sommes à Livet sur Authou,
petit hameau endormi de résidences secondaires. Nous empruntons une route qui
remonte... et là : premier cafouillage !
Marquage défaillant, inattention... : Nous avons perdu le sentier. Arrivés au hameau, une discussion s'engage pour retrouver le bon chemin. Après quelques palabres, décision est prise de suivre une route qui mène à Brétigny. Nous nous étions éloignés du GR, et, à l’arrière, certains commencent à traîner la patte. Les arrêts pour regroupement se prolongent de plus en plus. Les cloches sonnent midi et fuse alors, un premier « c'est quand qu'on mange? ». Nous avons encore une bonne heure de marche avant de pouvoir nous asseoir en face des canards.
Après la prise de quelques frugalités, on attaque la descente de la Côte Vigneron qui nous mène directement à Brionne et nous rejoignons la base de loisirs où j’avais prévu de déjeuner sur des tables. A la reprise Marie-Hélène déclare forfait, genou dans le sac : nous l'abandonnons à ses lectures. La montée au donjon facilite la digestion et en récompense on découvre une belle vue sur la région, en particulier sur le viaduc qui enjambe la Risle. Il nous faut redescendre pour mieux remonter jusqu'aux anciennes champignonnières avant d'attaquer la Côte du Bec, laquelle s'avère assez sélective. Le temps de se remettre de cet effort et nous descendons le sentier à travers le Bois de Mont-Mal.
Finalement nous n'aurons pas marché les 22 km prévus, laissant, ainsi, à certains un petit goût d'inachevé !!!
jeudi 22 mai 2014
lundi 19 mai 2014
Y a pas que Michel qui marche
Eugène Delacroix et Léon Riesener étaient cousins et
peintres tous les deux; Léon était un maître pastelliste dont on peut admirer
quelques oeuvres délicates au Château de Saint Germain de Livet. Il n’a pas la
notoriété de son cousin Eugène et pourtant c’est la contemplation enthousiaste de ces
pastels qui nous a donné la force, en fin de journée, d’affronter l’humour
décalé et insipide du tavernier prétentieux qui nous a servi un cidre de la même
qualité, à défaut de petites bouteilles de bière hors de prix.
A part ça, il a fait beau et même chaud ce dimanche et la
campagne était belle du côté de Saint Germain de Livet ; le groupe de Croquenots,
fermement coachés par Yves, a marché avec entrain et sans perte de temps; en
particulier Daniel qui a terminé cette
boucle de 20 km (peut-être 19 ou 21) frais comme un gardon alors que la plupart
des randonneurs paraissait fatiguée sinon épuisée lors de la visite du Château
juste après la marche. Daniel, dont le beau visage portait encore les séquelles
de sa récente chute de vélo, a ainsi rassuré ses compagnons quant à sa forme
physique et sa santé mentale.
Chacun a eu une pensée pour notre ami Michel, le pèlerin malheureux, en se disant : « heureusement qu’on ne repart pas demain pour une nouvelle étape de 20km, après une nuit sous la tente ».
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