Eugène Delacroix et Léon Riesener étaient cousins et
peintres tous les deux; Léon était un maître pastelliste dont on peut admirer
quelques oeuvres délicates au Château de Saint Germain de Livet. Il n’a pas la
notoriété de son cousin Eugène et pourtant c’est la contemplation enthousiaste de ces
pastels qui nous a donné la force, en fin de journée, d’affronter l’humour
décalé et insipide du tavernier prétentieux qui nous a servi un cidre de la même
qualité, à défaut de petites bouteilles de bière hors de prix.
A part ça, il a fait beau et même chaud ce dimanche et la
campagne était belle du côté de Saint Germain de Livet ; le groupe de Croquenots,
fermement coachés par Yves, a marché avec entrain et sans perte de temps; en
particulier Daniel qui a terminé cette
boucle de 20 km (peut-être 19 ou 21) frais comme un gardon alors que la plupart
des randonneurs paraissait fatiguée sinon épuisée lors de la visite du Château
juste après la marche. Daniel, dont le beau visage portait encore les séquelles
de sa récente chute de vélo, a ainsi rassuré ses compagnons quant à sa forme
physique et sa santé mentale.
Chacun a eu une pensée pour notre ami Michel, le pèlerin malheureux, en se disant : « heureusement qu’on ne repart pas demain pour une nouvelle étape de 20km, après une nuit sous la tente ».
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