Bonjour, ami marcheur
Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.
jeudi 22 mai 2014
lundi 19 mai 2014
Y a pas que Michel qui marche
Eugène Delacroix et Léon Riesener étaient cousins et
peintres tous les deux; Léon était un maître pastelliste dont on peut admirer
quelques oeuvres délicates au Château de Saint Germain de Livet. Il n’a pas la
notoriété de son cousin Eugène et pourtant c’est la contemplation enthousiaste de ces
pastels qui nous a donné la force, en fin de journée, d’affronter l’humour
décalé et insipide du tavernier prétentieux qui nous a servi un cidre de la même
qualité, à défaut de petites bouteilles de bière hors de prix.
A part ça, il a fait beau et même chaud ce dimanche et la
campagne était belle du côté de Saint Germain de Livet ; le groupe de Croquenots,
fermement coachés par Yves, a marché avec entrain et sans perte de temps; en
particulier Daniel qui a terminé cette
boucle de 20 km (peut-être 19 ou 21) frais comme un gardon alors que la plupart
des randonneurs paraissait fatiguée sinon épuisée lors de la visite du Château
juste après la marche. Daniel, dont le beau visage portait encore les séquelles
de sa récente chute de vélo, a ainsi rassuré ses compagnons quant à sa forme
physique et sa santé mentale.
Chacun a eu une pensée pour notre ami Michel, le pèlerin malheureux, en se disant : « heureusement qu’on ne repart pas demain pour une nouvelle étape de 20km, après une nuit sous la tente ».
Cliquez pour plus de photos
vendredi 16 mai 2014
Michel : récit de voyage (13)
En rentrant chez moi après un séjour d’une quinzaine de
jours sur le Bassin d’Arcachon, je trouve dans ma boite aux lettres les 2
dernières missives de Michel :
voici, donc, la suite du récit de son
pèlerinage
Vendredi 2 mai
Départ du camping de Castets sous des trombes d’eau :
l’imper me protège. Route droite à travers la forêt de pins pas rébarbative,
mais aucune maison sur 20 km jusqu’à l’arrivée à Souston : là, je
surprends dans l’église trois dames récitant des prières à haute voix.
J’asperge d’eau bénite mon genou et mon pied droit douloureux, pour
« conjurer le sort ».
Ce soir B&B à 20€ chez un hospitalier ; demain, la
côte !!!
Samedi 3 mai
Du soleil comme on l’aime, si bien qu’en arrivant mon linge
sèche au vent et au soleil ; d’habitude c’est sur le radiateur quand il y
en a un et que le proprio n’a pas enlevé le fusible !
Aujourd’hui j’ai marché 23 à 25 km vers Capbreton sur
une piste cyclable; au camping, je lézarde au soleil avec une couverture sur
les épaules : pieds qui sèchent aussi comme le linge.
Hier, j’ai été confronté à la maladie d’Alzheimer avec la
maman de la responsable de l’accueil : dur, dur.
Dimanche 4 mai
L’entrée de Bayonne vaut bien celle du Havre avec une vaste
zone industrielle pas facile à traverser. Enfin, je prends le pont qui mène à
la cathédrale pour me rendre à l’accueil pèlerin situé à proximité ;
j’arrive au moment de l’ordination d’un diacre par l’évèque : belle
procession de 30 prêtres vêtus de blanc et magnifiques chants qui résonnent
dans la cathédrale : j’attends la fin de la cérémonie pour pouvoir
récupérer mon sac à dos déposé dans la sachristie. Quand j’arrive devant
l’accueil pèlerin, stupeur !!! Il n’en reste que la façade, un incendie a
ravagé le bâtiment ; heureusement l’hôtesse m’appelle car elle dispose, en
attendant la reconstruction, d’un appartement dans une maison cossue où peuvent
loger et se restaurer les pèlerins .
Lundi 5 mai
Aujourd’ui, petite étape de ville : traversée de
Biarritz et sa vierge au rocher : superbe
Si vous voulez ressentir une belle émotion, faites comme
moi : vous commencez par marcher 10 km sous le soleil (avec un chapeau)
sur un chemin qui vous mène à la mer, plus précisément sur une belle plage de
sable ; alors, vous enlevez vos chaussures, vos chaussettes, votre
pantalon et vous entrez doucement dans l’eau fraîche : les pieds se
refroidissent, les articulations se libèrent, les muscles se détendent :
quelques minutes de vrai bonheur.
Pensée du jour : « donnes à boire au pèlerin, il
se désaltère, plonges le pèlerin au bain, il se régénère ».
Si mes genoux jouent parfois des castagnettes, c’est que je me
rapproche de l’Espagne .
Après Biarritz arrivée à Bidart dans un camping du genre que
je n’aime pas : 20€ et tout est payant sauf la piscine, alors...
Mardi 6 mai
J’ai quitté le camping de Bidart sans regret , direction
Urrugne : petite journée de marche puisque, à 14h je viens d’arriver au
gîte « grand luxe » situé près de l’église, parfait pour reposer mes
genoux endoloris et peaufiner mes 2 aquarelles. Demain je serai à Irun en
Espagne et le 8 mai je retrouverai Henri et son chien Twist.
Mercredi 7 mai
En fait, c’est aujourd’hui, à la gare d’Hendaye, qu’Henri me
rejoint ; et nous traversons la ville pour rejoindre le bac qui nous
amènera en Espagne : hélas ! nous arrivons trop tard, le dernier bac
étant parti à 18h45 : nous montons nos tentes à proximité pour passer la
nuit. J’ai mal aux genoux ceci va être déterminant pour la poursuite de mon expédition :
c’est ça aussi « le chemin ».Nous attendons le bac pour Guadalupe direction San Sebastien.
Descente un peu pénible dans les cailloux ; le temps est beau ,attention à ne pas manquer d’eau !!!
Les gîtes sont pleins de pèlerins de toutes nationalités
allemands, anglais, asiatiques etc...
Vendredi 10 mai
Blocage complet de mes genoux !!!samedi 10 mai 2014
Michel: récit de voyage (12)
Dimanche 27 avril
Départ sous la pluie et arrivée à Mons sous la pluie ; traversée des landes linéaire , des pins devant et derrière, des pins à droite et à gauche ; il pleut, il vente, il mouille, c’est la fête à la grenouille.
A Mons, près du gite on trouve les tombes des seigneurs tués avec Roland à Roncevaux. Au gite nous sympathisons avec un couple : madame, elle, marche sur le chemin, son mari, est en soutien, la suivant en camping-car : demain elle nous accompagnera.
Nous atteignons la source miraculeuse de Sainte Claire : je recueille cette eau pour soulager mon genou droit en fin de marche.
Et miracle!!! Des nouvelles de Baptiste et de Maxence au téléphone.
Lundi 28 avril
Temps sec et route variée: nous longeons l’autoroute sur 2 à 3 km, puis nous le quittons par un chemin sablonneux. A l’horizon, pas un troquet, pas une mobylette, pas un « chen », « ren » !!!
Ce soir, Arlette qui marche avec nous fêtera son anniversaire au gite du Moustey; un petite aquarelle pour célébrer son compagnonnage.
Mardi 29 avril
La journée la plus terrible depuis notre départ: vent et pluie sur une route rectiligne pendant 6 km: aucun autre décor que la monotone forêt landaise par des chemins sablonneux tout aussi rectlignes: une étape de 25 km « d’enfer ». Au terme de cette marche, nous sommes accueillis chez Jacques et Jacqueline dans leur maison à colombages : 20€ nuit et petit déj :pas d’autre accueil dans la région, ils en profitent donc pour faire du fric !
Mercredi 30 avril
Comme prévu longue route droite dans la forêt de pins, parfois le long de l’autoroute ; cependant pas de pluie… Ouf
Arrivée à 15h à Onesse et Laharie au camping municipal; ce soir, c’est la dernière soirée avec mes compagnons de marche.. Demain, nous nous séparons, je marche vers l’océan direction Castets, mes amis, quant à eux, vont marcher jusqu’à Saint Jean Pied de Port .
Ce petit camping est conforme à celui que j’aurais aimé gérer: situé au calme et au vert, à 15 km de la mer, avec mobil home et piscine: des clients travailleurs à l’année et des touristes en saison : une bonne affaire.
Jeudi 1 mai
Pensée du jour: « sur Compostelle, si chemins séparés, pèlerins attristés ».
Au sec dans une petite cabane au camping de Castets nettoyage douche et séchage à la chaleur d’un radiateur, que du bonheur!!! Après avoir longé l’autoroute sur 10 km (bruit d’enfer), j’ai hâte de voir la mer
Départ sous la pluie et arrivée à Mons sous la pluie ; traversée des landes linéaire , des pins devant et derrière, des pins à droite et à gauche ; il pleut, il vente, il mouille, c’est la fête à la grenouille.
A Mons, près du gite on trouve les tombes des seigneurs tués avec Roland à Roncevaux. Au gite nous sympathisons avec un couple : madame, elle, marche sur le chemin, son mari, est en soutien, la suivant en camping-car : demain elle nous accompagnera.
Nous atteignons la source miraculeuse de Sainte Claire : je recueille cette eau pour soulager mon genou droit en fin de marche.
Et miracle!!! Des nouvelles de Baptiste et de Maxence au téléphone.
Lundi 28 avril
Temps sec et route variée: nous longeons l’autoroute sur 2 à 3 km, puis nous le quittons par un chemin sablonneux. A l’horizon, pas un troquet, pas une mobylette, pas un « chen », « ren » !!!
Ce soir, Arlette qui marche avec nous fêtera son anniversaire au gite du Moustey; un petite aquarelle pour célébrer son compagnonnage.
Mardi 29 avril
La journée la plus terrible depuis notre départ: vent et pluie sur une route rectiligne pendant 6 km: aucun autre décor que la monotone forêt landaise par des chemins sablonneux tout aussi rectlignes: une étape de 25 km « d’enfer ». Au terme de cette marche, nous sommes accueillis chez Jacques et Jacqueline dans leur maison à colombages : 20€ nuit et petit déj :pas d’autre accueil dans la région, ils en profitent donc pour faire du fric !
Mercredi 30 avril
Comme prévu longue route droite dans la forêt de pins, parfois le long de l’autoroute ; cependant pas de pluie… Ouf
Arrivée à 15h à Onesse et Laharie au camping municipal; ce soir, c’est la dernière soirée avec mes compagnons de marche.. Demain, nous nous séparons, je marche vers l’océan direction Castets, mes amis, quant à eux, vont marcher jusqu’à Saint Jean Pied de Port .
Ce petit camping est conforme à celui que j’aurais aimé gérer: situé au calme et au vert, à 15 km de la mer, avec mobil home et piscine: des clients travailleurs à l’année et des touristes en saison : une bonne affaire.
Jeudi 1 mai
Pensée du jour: « sur Compostelle, si chemins séparés, pèlerins attristés ».
Au sec dans une petite cabane au camping de Castets nettoyage douche et séchage à la chaleur d’un radiateur, que du bonheur!!! Après avoir longé l’autoroute sur 10 km (bruit d’enfer), j’ai hâte de voir la mer
samedi 3 mai 2014
Michel: récit de voyage (11)
Mercredi 23 avril
Bernard et moi, en attendant l’ouverture de l’accueil pèlerin prévu à 15h/15h30, commentons les exploits des boulistes qui s’affrontent en face de nous.
Beaucoup de monde à l’accueil pèlerin, pas possible d’être tranquille… Je profite pour me taper un petit resto « via » Nelly et Sylvain. Au retour, la maison est calme et nous ne risquons pas d’être dérangés par les voisins: nous occupons la maison du gardien du cimetière!!
Jeudi 24 avril
Visite de Bordeaux : très belle cathédrale Saint André;
Bernard achète une tente et moi une paire de chaussures neuves.
La traversée des villes est toujours éprouvante ; il a plu en début d’après-midi .
Ce soir refuge pèlerin à 10€ ; nous y sommes au chaud et dans la pièce à côté un groupe de marcheurs converse bruyamment : c’est « les croquenots bordelais ».
Vendredi 25 avril
Une journée de pluie intense qui se termine par un beau soleil.
Nous sommes à mi-chemin d’une étape de 30 km dans un petit hameau de 4 maisons; nous avions décidé de couper l’étape en deux à cause de nos douleurs: tendinite pour Bernard, voute plantaire pour mé ; les nouvelles chaussures doivent se faire à mon pied: petite ampoule naissante à calmer ce soir.
Nous sommes au Peyon dans une grange sommairement équipée mais suffisamment confortable pour nous; les propriétaires sont de jeunes écolos ; dans le village on cultive des oignons de tulipes pour les envoyer en Hollande, celles-ci sont renvoyées en France pour la vente!!! Ah l’Europe…
Il est 19h , nous attendons une bouteille de pif; les écolos sont partis faire les courses; le poêle sèche bien notre linge
Un bon après-midi de repos !
« Au coucou du matin, le pèlerin est déjà loin »
Il tombe un petit crachin; les pins, les maisons typiques, la route droite empierrée, nous sommes bien dans les Landes.
Au bord des chemins, dans de grands fossés plantés d’herbes folles courent l’eau pure où nagent les écrevisses que picorent les oiseaux : pas pollués du tout, ces ruisseaux landais !!
Après 14 km de marche, nous arrivons au Barp pour nous sécher.
Après 14 km de marche, nous arrivons au Barp pour nous sécher.
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