Vingt, vingt-deux, vingt-quatre kilomètres, sans doute, ne
saura-t-on jamais combien nous en avons parcouru ce dimanche de juin sur les
routes et les sentiers du Pays de Caux ; en tout cas, pas si petits que ça,
ces kilomètres, pour nos vieilles articulations qui se grippent parfois dans
les moments difficiles !
Il était beau pourtant le parcours proposé par Jean-Luc et Dominique
à travers la campagne normande mais si difficile,
si « piégeux », sur un sol si glissant
parfois que nos yeux fixés sur les dangers du chemin ne pouvaient se porter de part et d’autre et jouir pleinement
du spectacle de la nature: champs
colorés et prés verts d’herbe grasse avec les coquelicots rouge vif qui volent au-dessus
des blés jaunes et les petites fleurs de lin bleues si fragiles au bout des
fines tiges vert tendre qui ondoient au vent léger, forêts et bois de hêtres à
la hauteur impressionnante et aux troncs si vigoureux que les femmes les
regardent avec gourmandise.
Et puis aussi les jeunes bovins qui courent vers nous et
s’arrêtent pour nous observer fixement et nous saluer amicalement : il y a des robes
blanches, des brunes, certaines tachetées en noir et blanc, ou en brun et blanc.
Certains portent des cornes courtes, d’autres
de longues cornes courbes. Un seul
venu d’Ecosse a le poil si long
qu’on l’a pris pour un yack.
Dommage que le temps nécessaire pour boucler cette (trop) longue
marche ne nous ait pas permis d’admirer plus longtemps ces beautés printanières
végétales et animales ; car il ne fallait pas trop trainer car « ce
soir c’est BBQ » chez Claire et Yves.
Et alors là, la fatigue a disparu comme par enchantement et
les randonneurs, tout propres et pomponnés, ont fêté dans la bonne humeur ce
beau dimanche de randonnée jusque tard dans la nuit !
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