Matin calme ce dimanche 20 janvier 2019 au Havre: nous
longeons la plage pour nous rendre au point de départ de la randonnée «quelque part vers le Nice
havrais » ; nous croisons quelques joggeurs courageux et quelques
promeneurs solitaires tenant leur chien en laisse ; un peu frais mais pas
froid, et pas un souffle d’air sur la mer immobile qui se fond dans un ciel
cotonneux.
A 9h et quelques minutes, rassemblement des 22 marcheurs
regroupés par Elisabeth et Michel, les organisateurs de la rando: chaleureuses
retrouvailles, effusions, embrassades à
la ronde et nous partons, sans plus tarder, pour le Bout du Monde ! Nous
ne l’atteindrons pas, car Michel nous demande, à mi-chemin, de monter à droite le
sentier pentu de la falaise : c‘est la première grimpette de la journée (pas la dernière
assurément !). Une rude montée celle-ci, qui nous mène à proximité du Cap
de la Hève où nous contemplons à loisir l’entrée du port et la ville basse perdus
dans la brume ; la marée est pleine, quelques petits voiliers naviguent devant
la plage à la recherche d’un peu de vent.
Nous suivons, sur la falaise, le chemin des blockhaus recouverts
de peintures aux couleurs chatoyantes; certains évoquent alors leur souvenir des tournées de bières
qu’adolescents, ils partagèrent en ces lieux.
Puis on redescend vers le vallon d’Ignauval : petites
maisons bien alignées sur la rue, maisons de galets et maisons de maîtres se
succèdent : une halte émerveillée devant la belle et grande maison de
Françoise et Philippe.
Et puis voilà le manoir de Vitanval et je découvre quelques belles bâtisses anciennes ;
certains d’entre nous se recueillent devant la maison qui abrita la boulangerie
Basile (ou Machin chose) célèbre pour ses « pattes d’ours » alors que
d’autres évoquent avec émotion, le Pianistic, un lieu mythique des nuits
chaudes dyonisiennes.
A l’orée du bois du Vagabond Bien-Aimé, Yves G. nous
rappelle qui fut ce Vagabond ; après avoir fait quelques recherches, je
précise qu’il s’agit du nom d’un groupe de Résistance havrais créé par quelques
jeunes hommes courageux dès la fin de l’année 1940.
Après avoir traversé le
bois, nous montons jusqu’à la villa de Sarah Bernhardt une des belles maisons de la rue (encore une découverte pour
moi) puis nous rejoignons le jardin du poète (les chieurs n’y sont pas les bienvenus)
et nous visitons la Chapelle notre Dame des Flots qui le jouxte.
A deux pas de
là, le Pain de Sucre se dresse comme un phallus devant la mer. Pas le temps de
fantasmer, car déjà nous amorçons la longue descente vers la plage par la sente
du Pain de Sucre qui nous mène aux pieds d’Albert 1er. Pas le temps
de le saluer, car nous remontons illico : direction : les Jardins
suspendus; sur le chemin pentu, quelques belles masures sur les hauteurs font face
à la ville et la mer. Encore un point de vue que je ne connaissais pas.
En fait,
nous contournons le fort de Ste Adresse à travers le bois qui borde les
remparts, et ça monte encore ! Jusqu’à l’église de Sanvic enfin !…
Nous ne sommes plus loin de la maison d’Elisabeth et Michel où nous allons
déjeuner : il fait faim.
Quel déjeuner, les amis ! C’est dans le sous-sol de
maison que ça se passe : ce qui suscite pour beaucoup d’entre nous le souvenir des « boums »
de leur adolescence dans les caves et
les garages. Bien sûr on démarre par l’apéro, et quel apéro ! Un Kir Royal
et de délicieux amuse-gueules à profusion : merci Babette !
Et ensuite pour accompagner notre pique-nique, un vin rouge de haute qualité (arôme de fruits rouges principalement de myrtille des Vosges et longueur en bouche étonnante dirait, sentencieux, l’œnologue de service) : merci Michel ! Et pour finir en dessert, quantité de gâteaux de toutes sortes, tous plus délicieux les uns que les autres : merci à tous(tes) les pâtissiers(ères) du groupe.
Et ensuite pour accompagner notre pique-nique, un vin rouge de haute qualité (arôme de fruits rouges principalement de myrtille des Vosges et longueur en bouche étonnante dirait, sentencieux, l’œnologue de service) : merci Michel ! Et pour finir en dessert, quantité de gâteaux de toutes sortes, tous plus délicieux les uns que les autres : merci à tous(tes) les pâtissiers(ères) du groupe.
L’après-midi, c’est la descente vers la ville basse et le
bord de mer pour rejoindre le Nice Havrais, en voiture pour certains, à pieds
par l’escalier Germaine Coty pour le restant de la troupe ; à mi- pente quelques-uns
choisissent le chemin du foyer le plus direct.
Ah! On se dit: Le Havre je connais bien, depuis le temps que j’y
habite… Eh bien, une déambulation dans la ville ou à proximité de celle-ci nous
fait découvrir bien des lieux, des sites, des bâtiments que nous ne connaissions pas ou si mal :
on multiplie les points de vue sur la ville, le port, l’environnement qui la rendent plus belle et
plus attachante encore.
Merci Elisabeth et Michel de cette belle balade à la
découverte du Havre et de Sainte-Adresse !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire