La prise de conscience s’est opérée après plusieurs atermoiements, égarement de marcheurs et retours en arrière : pour suivre le chemin balisé qui mène à bon port il faut absolument repérer les balises : en l’occurrence, sur les sentiers empruntés ce dimanche de juillet, les balises c’était deux petits traits rouge et jaune peints sur les troncs des arbres ou sur les poteaux. Pas facile, en forêt, de repérer certaines de ces marques dissimulées par le feuillage ou recouvertes de mousse voire à demi effacés.
Heureusement, la pluie fine qui nous avait accompagné le matin s’est dissipée rapidement et le pique-nique a été pris à cul sec sur sur le tronc coupé d’un gros arbre (qui portait la fameuse marque), sous l’oeil de jeunes bovins peu farouches.
La forêt est belle, le temps est agréable et le rythme de la marche nous laisse tout loisir d’admirer et de photographier le paysage et les randonneurs.
Les derniers kilomètres (hors forêt) ont été avalés sous le soleil, sur chemin plat, à grande vitesse et dans la bonne humeur retrouvée (perspective de la pression de fin de randonnée ??), mettant fin au stress de notre organisateur, marin de son état, heureux de nous mener à bon port malgré tout, et sans rencontrer le moindre barbelé.