Lundi 20 juillet
À midi nous craquons
pour le menu PEREGRINOS à 7€ ; il fait très chaud : nous allons
apprécier la paella. Le parcours agréable car ombragé nous a menés à Guernica;
l’alberguée n’ouvrira qu’au 1er aout ! Un peu plus loin, nous
trouvons un parc avec une fontaine et des bosquets pour planter notre tente,
d’autres pèlerins nous ont devancé.
Mardi 21 juillet
Journée d’enfer : l’orage gronde, le sol est glissant.
En haut du col je suis à l’abri sous un arbre pour attendre Henri ; je retrouve
un couple rencontré la veille. Nous avons hâte de nous étendre sur nos
matelas : arrivée sans problème du côté de Parrabetza Au diner, pates bolognaises et pastèque.
Mercredi 22 juillet
Direction Bilbao, petite journée car la météo n’est pas bonne
et nos affaires sont mouillées.
A Lezama, nous nous installons sous l’auvent de l’église
avec table et banc de pierre :
parfait pour une journée aquarelle et l’eau ne manque pas ! La journée
risque d’être longue mais plutôt que de se faire tremper ! Demain bonnes
prévisions météo, nous pourrons traverser Bilbao sans encombre.
Langlois et Twist dorment déjà sous le porche de l’église ;
23h, il y a encore des jeux autour de nous , les espagnols se couchent tard ;les
réverbères nous éclairent, je tire la toile de tente la lumière s’estompe « coucouche
panier »
Jeudi 23 juillet
On arrive à Portugalete juste après Bilbao par le train… 15
km de parcours de sortie de ville voies rapides à travers les banlieues et les
zones industrielles, que nous avons tenté de franchir « à la régulière ».
A Bilbao les escalators en plein air sont légion.
A l’alberguée douche et diner : petites sardines,
fromage, pèches et délicieuse bière au citron, j’ai la recette, j’en préparerai à la maison ; devant nous
le lavomatique avec notre linge sale qui toune tourne tourne…
Aujourd’hui le temps s’est amélioré au cours de la journée
avec plein soleil en fin d’après-midi. Sur le chemin une dame a cru reconnaitre
son chien décédé depuis peu en voyant Twist
qu’elle a voulu acheter ! Forte émotion pour elle !
A l’alberguée croisé un collègue aquarelliste mais plutôt grand
format et dans le rêve et l’émotion.
Demain me précise Henri nous aborderons le chemin côtier et
nous longerons la mer un bon moment.
Pas beaucoup de pèlerins français ici beaucoup s’arrêtent à
Bilbao.
Constaté que les gares sont pratiques, accessibles et les trains confortables,
pas fait pour nous encourager à la marche ! Mais, nous tenons bon !!!