Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

vendredi 12 avril 2019

Mannevillette






De Mannevillette à Saint-Jouin Mme MAPPY indique une distance de 5,7 km; or, il nous a fallu 3 heures environ pour rejoindre à pied  Saint-Jouin partant de Mannevillette, ce samedi matin 6 avril 2019 ;  
et pourtant nous n’avons pas traîné (à peine le temps de prendre quelques photos) ; au total nous avons parcouru 11 km : 
alors, je me pose la question :  ou bien Jean-Luc, qui organisait la rando  avec Dominique, s’est trompé, ou bien il a « rallongé la sauce » volontairement en zigzagant à travers champs ? : 
moi, je penche pour cette seconde hypothèse ; et vous ?


Un faux problème, dites-vous ? 
C’est vrai, d’autant plus qu’en passant par ces chemins à travers champs, quel plaisir on prend à regarder, à écouter, à admirer les animaux qui y vivent : les chevaux, les vaches, les poules et les coqs qui nous saluent lorsqu’on les croise, je ne m’en lasse pas ! 
Sûr, que le chemin direct n’aurait pas offert pareil spectacle, alors de quoi pourrait-on se plaindre… 
D’autant que pour certains (suivez mon regard) Saint Jouin, c’était la fin de la rando et qu’en plus, un vaste et confortable local nous avait été alloué par la mairie pour la pause déjeuner : merci Dominique et Jean-Luc  de cette belle organisation.

Un pique-nique amélioré aussi  par nos bons  amis Daniel et Yves LR, qui, pour fêter leur anniversaire, proposaient aux treize participants de la rando de boire à leur santé bière, vin pétillant, vin blanc, vin rosé, vin rouge quasiment à volonté. 
Bien mangé une salade composée aux multiples ingrédients préparée par quelque industriel de la bouffe et un bout de fromage ; heureusement  qu’il n’y avait pas de pâtisserie (genre gâteau d’anniversaire) au dessert ! … Merci Alain…


L’après-midi, pas de sieste après le déjeuner : débarrassé des trainards, le groupe est retourné au point de départ en quatrième vitesse (presqu’en cinquième) et presque en ligne droite . Pas de bière fraîche (ni chaude) à Mannevillette , mais retour « illico presto » au Havre pour profiter encore du soleil printanier…  devant une bière bien fraîche pour certains.





dimanche 31 mars 2019

La Fine Goule




La Fine Goule  c’est le nom du restaurant qui nous a accueillis pour déjeuner  ce dimanche 24 avril: je le mets à l’honneur pour la qualité des mets tout simples qu’on y a dégustés, et pour la gentillesse de l’accueil que Rachel et Julien (ce sont les proprios) nous ont réservé ; c’est à Fatouville-Grestain que se situe cet établissement « Bar-Tabac-Epicerie » qui propose une « cuisine du marché » sur réservation.
 Une bien bonne idée qu’ont eu là Catherine et Christian (ce sont les organisateurs de la rando du jour) de retenir ce restau pour notre pause déjeuner!


Combien de croquent(e)s étions-nous  au départ de la marche ce matin-là, à St Pierre du Val ? Nous ne le saurons jamais, malgré de multiples comptages tout au long de la journée : en fin de compte ( !?), nous dirons une petite vingtaine  (19 peut-être ou bien 18 ?... quoique 20… ). En tout cas, voilà une journée qui commence bien, avec, juste avant de démarrer la rando, dégustation de café chaud et chouquettes (presque) à volonté.

Catherine et Christian donnent le signal du départ, et, le temps d’une petite boucle à travers la campagne dans la brume matinale, nous voilà de retour à notre point de départ devant la belle église de Saint Pierre du Val : il est un peu plus de 11h ; même pas fatigué, et même pas faim, me dis-je, c’est bizarre ! A peine 2h de marche, le temps pour le soleil de percer la brume et de briller maintenant ; mais, que s’est-il donc passé ? 
C’est simple : on a pris, par erreur, un raccourci sur le parcours prévu par maitre Christian : alors trop tôt pour déjeuner maintenant, on repart pour une bouclette supplémentaire qui commence derrière l’église par une rude montée à travers le bois : j’en connais qui sont contents, d’autres moins : mais tous pourront encore apprécier la beauté et la diversité des paysages: bois aux arbres nus et bocages verdoyants traversés de petits ruisseaux qui chantent , apprécier aussi l’habitat du pays d’Auge, de la ferme au château en passant par le manoir normand ; en ce début de printemps, çà et là, les couleurs vives des premières fleurs et le vert tendre des petites feuilles naissantes: c’est rien beau la Normandie sous le soleil ou même dans la brume!


Une grande descente vers la petite rivière au fond de la vallée, puis une montée où on aperçoit au loin la Seine et la blanche falaise qui la borde ; et puis les voitures nous mènent  à Fatouville-Grestain pour nous restaurer : Bonjour « La Fine Goule » !

L’après-midi certains (presque tous) courageux reprendront le chemin pour parcourir une autre boucle terminant la rando et la  journée à « La Fine Goule », pressés d’y boire une bière fraiche bien méritée: Quand on aime …



mardi 5 février 2019

Saint-Jouin-Bruneval




Merci à Maryvonne et Daniel pour l’organisation de cette belle randonnée en Pays de Caux que Monsieur nous résume ci-après :

Nous étions 19 valeureux à nous retrouver à St Jouin pour le départ de la boucle matinale.
Nous avions réservé un temps sec depuis déjà plusieurs semaines. OUF!!

Le café avalé, nous prîmes la direction de la valleuse de Bruneval, où nous pûmes prendre connaissance de l'historique de ce hameau au passé peu banal. Néanmoins le temps nous a manqué pour pousser jusqu'au Mémorial de l'opération Biting.


Remontant vers Theuville par un chemin herbeux, nous attrapâmes le bitume pour nous retrouver sur un sentier inondé, mais prudemment chacun contourna l'obstacle pour parvenir au café de St Jouin pour le pique-nique.

 L'après-midi nous nous retrouvâmes à 15 au départ du Tilleul pour une boucle permettant de rejoindre le phare d'Antifer en traversant les valleuses d'Antifer et du Fourquet.



Les rescapés de ces 22 km purent se réconforter au coin du feu chez Marie-Hélène qui nous convia pour une petite collation.






jeudi 24 janvier 2019

A la découverte du Havre et de Sainte-Adresse



Matin calme ce dimanche 20 janvier 2019 au Havre: nous longeons la plage pour nous rendre au point de départ  de la randonnée «quelque part vers le Nice havrais » ; nous croisons quelques joggeurs courageux et quelques promeneurs solitaires tenant leur chien en laisse ; un peu frais mais pas froid, et pas un souffle d’air sur la mer immobile qui se fond dans un ciel cotonneux.

A 9h et quelques minutes, rassemblement des 22 marcheurs regroupés par Elisabeth et Michel, les organisateurs de la rando: chaleureuses retrouvailles, effusions,  embrassades à la ronde et nous partons, sans plus tarder, pour le Bout du Monde ! Nous ne l’atteindrons pas, car Michel nous demande, à mi-chemin, de monter à droite le sentier pentu de la falaise : c‘est la première grimpette  de la journée (pas la dernière assurément !). Une rude montée celle-ci, qui nous mène à proximité du Cap de la Hève où nous contemplons à loisir l’entrée du port et la ville basse perdus dans la brume ; la marée est pleine, quelques petits voiliers naviguent devant la plage à la recherche d’un peu de vent.

Nous suivons, sur la falaise, le chemin des blockhaus recouverts de peintures aux couleurs chatoyantes; certains évoquent  alors leur souvenir des tournées de bières qu’adolescents, ils partagèrent en ces lieux.

 Photos du groupe sont prises pour la postérité.

Puis on redescend vers le vallon d’Ignauval : petites maisons bien alignées sur la rue, maisons de galets et maisons de maîtres se succèdent : une halte émerveillée devant la belle et grande maison de Françoise et Philippe. 
Et puis voilà le manoir de Vitanval  et je découvre quelques belles bâtisses anciennes ; certains d’entre nous se recueillent devant la maison qui abrita la boulangerie Basile (ou Machin chose) célèbre pour ses « pattes d’ours » alors que d’autres évoquent avec émotion, le Pianistic, un lieu mythique des nuits chaudes dyonisiennes.
A l’orée du bois du Vagabond Bien-Aimé, Yves G. nous rappelle qui fut ce Vagabond ; après avoir fait quelques recherches, je précise qu’il s’agit du nom d’un groupe de Résistance havrais créé par quelques jeunes hommes courageux dès la fin de l’année 1940. 
Après avoir traversé le bois, nous montons jusqu’à la villa de Sarah Bernhardt une des belles maisons de la rue (encore une découverte pour moi) puis nous rejoignons le jardin du poète (les chieurs n’y sont pas les bienvenus) et nous visitons la Chapelle notre Dame des Flots qui le jouxte. 
A deux pas de là, le Pain de Sucre se dresse comme un phallus devant la mer. Pas le temps de fantasmer, car déjà nous amorçons la longue descente vers la plage par la sente du Pain de Sucre qui nous mène aux pieds d’Albert 1er. Pas le temps de le saluer, car nous remontons illico : direction : les Jardins suspendus; sur le chemin pentu, quelques belles masures sur les hauteurs font face à la ville et la mer. Encore un point de vue que je ne connaissais pas.
 En fait, nous contournons le fort de Ste Adresse à travers le bois qui borde les remparts, et ça monte encore ! Jusqu’à l’église de Sanvic  enfin !… Nous ne sommes plus loin de la maison d’Elisabeth et Michel où nous allons déjeuner : il fait faim.

Quel déjeuner, les amis ! C’est dans le sous-sol de maison que ça se passe : ce qui suscite  pour beaucoup d’entre nous le souvenir des « boums » de leur adolescence  dans les caves et les garages. Bien sûr on démarre par l’apéro, et quel apéro ! Un Kir Royal et de délicieux amuse-gueules à profusion : merci Babette ! 
Et ensuite pour accompagner notre pique-nique, un vin rouge de haute qualité (arôme de fruits rouges principalement de myrtille des Vosges et longueur en bouche étonnante dirait, sentencieux, l’œnologue de service) : merci Michel ! Et pour finir en dessert, quantité de gâteaux de toutes sortes, tous plus délicieux  les uns que les autres : merci à tous(tes) les pâtissiers(ères) du groupe.

L’après-midi, c’est la descente vers la ville basse et le bord de mer pour rejoindre le Nice Havrais, en voiture pour certains, à pieds par l’escalier Germaine Coty pour le restant de la troupe ; à mi- pente quelques-uns choisissent le chemin du foyer le plus direct.

Ah! On se dit: Le Havre je connais bien, depuis le temps que j’y habite… Eh bien, une déambulation dans la ville ou à proximité de celle-ci nous fait découvrir bien des lieux, des sites, des bâtiments  que nous ne connaissions pas ou si mal : on multiplie les points de vue sur la ville, le port,  l’environnement qui la rendent plus belle et plus attachante encore.

Merci Elisabeth et Michel de cette belle balade à la découverte du Havre et de Sainte-Adresse !


PS : un petit mot de Marie-Pierre pour vous dire combien, une fois de plus, elle a apprécié votre compagnie et ses discussions avec l’un, l’une ou l’autre, tout au long de cette marche.

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