Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

mercredi 15 décembre 2021

Barneville la Bertran

 Dimanche 12 décembre 2021


Barneville la Bertran



                                   La plage d'Honfleur






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Honfleur







  La côte de Grâce 

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Equemauville



Couleurs automnales en Forêt de Montgeon et visite du quartier St Nicolas

Dimanche 14 novembre 2021 








 



jeudi 9 septembre 2021

Echauffement à Angerville La Martel

 



Babette, organisatrice émérite de cette première rando de la saison 2021/2022 à Angerville La Martel, avait annoncé la distance: « marche estimée à 16,7km ».
Et ça se présentait plutôt bien : en cheminant à travers champs, sous le soleil, ce dimanche matin, j’étais heureux de cette douce reprise malgré la forte chaleur ; avec un peu d’ombre parfois pour se rafraichir le long des bosquets ou à travers les bois; et avec juste quelques montées en pente douce, pour le fun : un parcours idéal pour contempler à loisir la belle campagne du Pays de Caux  et pour échanger un sourire avec bovins chèvre ou bouc  que nous croisons de pré en pré.

Arrivés à Colleville,  sitôt assis sur l’herbe douce du jardin de la mairie, nous déjeunons, à l’ombre des grands arbres, afin de reprendre des forces et de disposer d’un peu de temps de repos avant de repartir. Babette l’avait écrit pourtant,: « Pour ceux qui nous rejoignent au pique-nique: vu que l’aire de pique-nique n’existe pas(!) rendez-vous vers 12h au parking de la mairie de Colleville » ; mais c’est  à l’église du village que nous dûmes les rejoindre à peine fini notre repas ; c’est vrai, le gâteau de Dominique  était délicieux et bien agréable aussi le café proposé par les uns ou les autres, mais je me serais bien passé de cette petite montée/descente supplémentaire de la mairie à l’église.

Et maintenant,  j’en viens à ce qui est advenu en milieu d’après-midi et qui a failli quasiment anéantir plusieurs d’entre nous juste au moment où la fatigue et la souffrance des corps commençaient à se faire sentir.

C’est à « Maison forte », entre les points repère 9 et 10 sur le plan fourni par Babette, que cela s’est passé: qui donc a eu l’idée saugrenue de tourner brutalement à droite dans le bois du Bec pour entamer une longue et rude montée d’un pas rapide pour ne s’arrêter qu’au plus haut de la route (jusqu’au col !) ? Je pose la question et j’entends bien diligenter une enquête approfondie pour connaître les circonstances de cet égarement  et rechercher le ou les coupables : s’agit-il d’un coup monté par quelque(s) stakhanoviste(s) de la marche, en mal de kilomètres, ou d’une simple faute d’inattention de l’organisatrice et de ses aides ? L’enquête le dira peut-être. Et les sanctions seront à la hauteur de la faute, n’en doutons pas (quoique…) !


Donc, c’est au sommet du col que certains s’aperçurent de cette grossière erreur de parcours.  Après discussion et étude des cartes, décision est prise de revenir sur nos pas, donc de redescendre jusqu’à « Maison forte » pour rejoindre la route que nous n’aurions jamais dû quitter. Cette longue montée/descente supplémentaire va peser lourd sur la fin de notre randonnée, car, après avoir traversé la rivière Valmont, il nous fallait monter à nouveau pour rejoindre l’église d’Angerville, notre point de départ et d’arrivée.

A l’arrivée, le verdict tombe : près de 21 km, c’est la distance totale finalement parcourue ce dimanche: dur, dur pour les organismes de certains marcheurs lourdement chargés ou fragilisés.

Malgré tout, ils s’en remettront, et finalement  et globalement (comme on disait en politique) la journée fut positive, belle et joyeuse (surtout le matin) : merci Babette !




dimanche 7 février 2021

Randonnée Fécamp-Le Tilleul

 

Je me suis levé de bonne heure, parce que j’avais « randonnée » et il fallait prendre le car au Tilleul.

Nous avons attendu 10 mm, le car avait du retard, ça commençait à râler.



Il est arrivé. Le chauffeur était très gentil ; l’un de nous, très fier, lui a dit que nous allions faire le retour à pied. A son expression, j’ai cru que nous allions monter l’Everest, et que les problèmes commençaient là.

A l’arrivée sur Fécamp, le bus a été bloqué par des travaux. L’organisateur  a demandé au chauffeur, qui était très gentil, de nous ouvrir les portes : c’était un raccourci pour nous.

 

On a senti que l’organisateur était content de gagner dix minutes. Après sept minutes de marche, le bus nous a dépassés, on a douté.


Direction le camping de Fécamp. Puis ça a monté et descendu, direction Yport pour un gouter, j’ai emprunté le quart de quelqu’un, j’avais oublié le mien.

Nous voici repartis, pour la plus grosse côte de la journée, quoique peut-être qu’après vingt kilomètres, une petite côte est difficile… On verra.

 

Sortie d’Yport, on part vers Vaucottes, on descend, on remonte vers le déjeuner.


Le déjeuner est prévu à Vattetot où une camarade nous a rejoints en voiture, avec le vin et le dessert …en fait j’ai bu de l’eau et mangé une banane ! 
Les habitudes se perdent.

Nous avons déjeuné sur les marches de la mairie, le pique-nique « tiré du sac »,  j’aime bien cette expression, parce qu’elle n’a pas de contraire.


Evidement il s’est mis à pleuvoir.

On était bien sur l’horaire, mais on a dit à l’organisateur que ça lui couterait cent trente-cinq euros multipliés par sept, si on était en retard. Du coup, on est partis.

Ensuite, direction Bénouville : on a quitté le bord des falaises, pour « rentrer dans les terres » ;  j’aime bien cette expression, parce qu’elle n’a pas de contraire.


Le chemin était vraiment trop près du bord.

Ensuite, ça a dû monter et descendre. Mais, moi j’ai dormi un peu.

On est partis pour Etretat, le goûter en ligne de mire.


Ensuite, une camarade nous a dit « pas cap » de sauter sur le rocher ? J’aime bien cette expression, parce qu’elle me rappelle ma jeunesse. 

Ensuite elle a crié «  Allez venez ! ». 

Pas bêtes, on a bien vu qu’il n’y avait pas assez de place pour tout le monde.



Quelqu’un a dit, on va voir Nungesser et Coli, sûrement des copains à lui.

 


Y avait du soleil et des… nuages.

 J’ai bien regardé, on n’a pas trouvé ses amis, il n’avait pas l’air déçu.


Du coup on a goûté, on a fait une allusion aux cent trente-cinq euros… 

On est repartis.             


On a longé le golf, on s’est dit que c’était très beau, qu’on avait de la chance, qu’on était bien.

L’organisateur a repensé à son porte-monnaie. Et on est repartis tout droit ; en vérité, il restait une montée.

 

Quatre kilomètres plus loin, on était revenus à notre point de départ.



Je voyais bien que l’organisateur était songeur, je crois qu’il réfléchissait :

 comment il allait dépenser les sept fois cent trente-cinq euros qu’il venait d’économiser ?



Merci aux gentils organisateurs , Josiane & Yves 

Yves LR  

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