Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

samedi 17 novembre 2018

Autour de Beaumont en Auge





Souvent, sinon presque tout le temps, dans  la chronique de nos marches on commence par parler du temps: le temps  qu’il a fait et le temps qu’il nous a fallu pour la marche. 
Eh bien oui ! parlons-en du temps qu'il a fait ce samedi 10 novembre 2018 :  Le matin, la pluie, la pluie, la pluie sans arrêt qui nous a contraints à modifier notre parcours (2 km en moins!!! quel dommage ! ) et l’après-midi, un beau soleil ! un vrai miracle du Dieu Rando. 
Quant à la durée de la marche, c’était tout à fait raisonnable … et c’est moi qui le dis !

Encore une fois, et on ne s’en lasse pas, ce fut  « une belle randonnée à travers le bocage normand et les forêts du Pays d’Auge» ; alors je reprends, presque mot pour mot, ce que nous écrivions déjà en 2010 et aussi en 2016: « le long des chemins encaissés, montées , descentes, montées, descentes » ; et plus loin encore : «  il faut continuer de monter pour redescendre à nouveau, monter et descendre jusqu’à la tombée de la nuit sur les tapis de feuilles mortes qui recouvrent les sentiers caillouteux; enfin, une longue montée, la der des ders,  nous amène à destination»  (Bourgeauville cette fois-ci)
Huit ans plus tard, ce samedi 10 novembre 2018, ça n’a pas changé : juste  en plus des montées et rudes descentes, le bonheur de contempler les belles et flamboyantes couleurs automnales des feuillages  éclairés par le soleil de l’après-midi.
Une belle journée, dans le Pays d’Auge, somme toute, malgré la pluie du matin mais avec le bon déjeuner  au « P’tit Beaumont », un moment convivial joyeux et bruyant.

Remercions Josiane et Yves pour l’organisation de cette journée, Josiane qui, regrettons-le, n’a pu être des nôtres, car retenue par ses obligations de mamie.

dimanche 8 avril 2018

La vallée de la Durdent



De Cany à Veulette le long de la Durdent c’était le parcours prévu pour le matin par Christian et Catherine « les Croquenots du Larzac » qui organisaient leur première randonnée mensuelle; en fait, c’est samedi 7 avril 2018 qu’elle s’est déroulée et non pas ce dimanche, le jour habituel de randonnée Croquenots ;
et, par chance, ce furent la bonne journée et le bon moment de la journée, car épargnés par la pluie et le vent : un temps si clément, ce samedi, qu’à midi, nous avons pu déjeuner à la terrasse d’un café face à la mer. L’après-midi, retour par la rive droite du fleuve jusqu’au point d’arrivée prévue à Vittefleur : 19 km de marche au total.

En suivant la vallée de la Durdent, m’étais-dit naïvement quelques jours avant en prenant connaissance du parcours, ça sera du plat, je vais échapper à quelques rudes montées comme celles du pays des hautes falaises qui m’ont tant fait souffrir lors de la dernière marche « croquenots »: eh bien non ! Le parcours a débuté par une interminable montée (la petite côte qu’ils l’appellent !!!) ce qui m’a obligé à prendre tout un tas de photos inintéressantes (inintéressantes, sauf pour reprendre mon souffle tous les dix mètres).
Fort heureusement, après ce difficile démarrage « à froid », le chemin que nous avons suivi ensuite, redescendant dans la vallée, nous a permis de rallier Veulette en douceur le long du fleuve jusqu’à la mer.

Déjeuner tranquille, amical, chaleureux au café qui nous accueille gentiment pour le pique-nique: je confirme :  le sandwich est bien meilleur en dégustant une pression bien fraîche et la banane bien plus savoureuse  avec un petit café qui termine la pause déjeuner.

Au retour, une petite visite de l’ « exutoire de la Durdent » et nous grimpons sur la falaise nord pour le point de vue sur la vallée et le bord de mer et pour le souvenir. En fin de parcours la fatigue se fait sentir : je crie : « mal aux jambes ! » ; « tais-toi et marche ! » rigole Christian ; me tarde d’arriver : vite, vite, Vittefleur : photos finales du groupe sous l’arbre en fleur et c’est le confort du siège de la voiture et le retour au Havre où la pluie commence à tomber à notre arrivée.
Voilà encore une chouette journée de randonnée qui s’achève. Et toujours si plaisante, cette vallée de la Durdent !!
Merci Christian, merci Catherine 

Vous souvenez-vous des marches anciennes des Croquenots dans la vallée de la Durdent ? Non ? Alors dans la colonne de droite, rubrique « rechercher dans le blog », écrivez veulette  d’abord, puis cany et à chaque fois, les récits de ces marches s’afficheront.


PS : Un oubli dans mon récit (on me l'a signalé sinon reproché), oubli dont je suis profondément désolé car il concerne mon ami l'excellent Alain B. dit "le Bure" : ce jour là, samedi 5 avril 2018, était le jour de son anniversaire et pour fêter l’événement, c'est lui qui a tenu à nous offrir ces bières si fraîches que nous avons dégustées avec d'autant plus de plaisir... Pardon mon Bure 
  


mercredi 21 mars 2018

En passant par Yport



La pluie, la neige, le froid, c’est ce que l’on redoutait pour ce dimanche, certain même appréhendait les chaussées verglacées voire les congères bloquant les routes pour se rendre au départ de la marche.
Eh bien, il n’en fut rien : « ni neige, ni pluie »,   c’est ce que nous nous sommes répété tout au long de la journée, le matin sous la forme de prière et en fin d’après-midi avec soulagement  alors qu’un vent glacial fouettait nos vieux visages rougis par le froid, l’effort et la fatigue.

Nous étions 21, partis de Fécamp ce dimanche matin 18 mars,  pour cette randonnée sur les Hautes Falaises qui nous mena  à Vaucottes en passant par Yport, pour revenir à Fécamp en passant par Yport ; au 2ème passage, un arrêt pour déjeuner au restaurant "Le Nautique" où nous attendaient Chantal et Michel venus nous encourager  ; déjeuner copieux et de qualité.

Merci à Maryvonne et à Jean-Pierre qui nous ont offert l’apéro pour fêter leur anniversaire ; 
cet apéro (une bière pression pour moi) et ce repas  (pour moi, une délicieuse aile de raie accompagnée d’un petit pichet de blanc , pichet partagé avec A Piche (à propos, un grand merci à Marie-Hélène qui nous a gentiment  laissé sa part de blanc) ) m’ont donné la force d’affronter, dès la sortie du restau dans un état quasi euphorique, la 5ème montée au programme de la journée .

La dernière côte et la descente jusqu’à Fécamp furent pour certains athlètes certainement dans le même état que moi, l’occasion d’un sprint final décoiffant (rapport au vent du nord qui s’est levé en fin de journée) ; 
c’est ce qui m’a été rapporté vu que je n’ai pas participé à ce sprint et rejoint  le point de ralliement 20 minutes après les premiers.

Bilan de la journée : 18 km (12 le matin, 6 l’après-midi) ; dénivelé cumulé  300 m : une belle journée dans ce superbe décor des Hautes Falaises : 
merci Josiane, merci Yves.

lundi 5 février 2018

La reprise




    La reprise titre-je : vous lisez cela et peut-être vous interrogez-vous : qu’est-ce à dire (ou caisse de résonance) ?  
Je ne parle pas là de chaussettes mais bien de récit, je marque par ce mot « reprise », la reprise de ma chronique Croquenotte, qui, depuis des années, rend compte de nos randonnées mensuelles, photos à l’appui (à la pluie pour ces derniers mois ?); cette chronique abandonnée depuis presque un an, pour d’obscures raisons que je ne peux moi-même expliquer, ou si mal que je n’en dirai rien.


La marche de ce dimanche d’hiver, 4 février 2018, c’était, pour moi, la remise en jambe indispensable pour mes genoux usés et mes mollets engourdis.

Le mois dernier (précisément le dimanche 21 janvier), il s’agissait plutôt d’une remise en bouche, non moins indispensable, de mon palais quasi insensibilisé, depuis ces mois de disette, aux bienfaits de la cuisine des restaurants qui nous donnent l’énergie (ou pas) de reprendre notre chemin après la pause du midi.

« Chez Nounoute » à Fécamp, ce jour là, quelle belle remise en bouche ce fut !
 A midi et demi, les marcheurs sont arrivés au restaurant trempés, ravis de leur matinée de marche sous la pluie, juste au moment où je reprenais goût à la bière pression, douce réparatrice d’une trop longue absence (abstinence ?). 
Une chaude ambiance chez Nounoute  grâce à Nounoute,la patronne qui la joue provocatrice blagueuse et accueillante . 
Ce joyeux déjeuner de poisson terminé, ils sont presque tous repartis marcher sous la pluie, enchantés et en chantant (sous la pluie) : en fin de journée, même pas mouillés qu’ils ont dit ! Ah la foi qui sèche les corps et chauffe les cœurs ! Merci Sainte Randonnée...


 Hier dimanche, je craignais que la pluie ne soit aussi au rendez-vous.
 Quelques jours auparavant par défi, sans réfléchir, j’avais écrit deux fois le mot « rando » en caractères gras dans un mail public, laissant penser que je m’engageais à marcher matin et après-midi ! Quelle imprudence, alors que l’organisateur de la randonnée du jour était notre « bon Daniel » surnommé « Monsieur Plus », bien connu pour son « un petit peu plus de 20 km » annoncé lorsqu’il parle de la marche de 25 km qu’il organise. 



Eh bien, il n’a pas plu du tout, juste un peu de fraîcheur, et la grisaille qui s’est dissipée en fin de matinée pour faire place au soleil alors que le vent s’est mis à souffler plus fort. 
Et puis, pour le parcours, c’était « presque » plat (dixit M Plus), juste une petite montée par ci par là , mais un chemin tout en dur jusqu’à Pont Audemer où nous attendait, pour déjeuner, Philippe, encore convalescent : 




Un repas sympa à «La Gargouille» et c’est là, en fin de repas, que je prends ma décision : 
je n’abandonnerai pas Philippe qui ne peut marcher bien longtemps: il ne rentrera pas seul au Havre au volant de sa voiture au risque de l’endormissement ou d’un problème post-opératoire liés à des efforts trop fatigants ou trop violents : je resterai à ses côtés jusqu’au bout, au cas où ...
Certains (je ne les qualifierais pas) supposent que ça pouvait m’arranger de raccourcir mon parcours de l’après-midi: je leur réponds en toute amitié : ils n’ont pas tout à fait tort. Merci Philippe.
 Et surtout, à ce que l’on m’a rapporté, l’après-midi a été quelque peu boueux ; un risque de chute lourde sur terrain glissant qu’un marcheur handicapé du genou comme moi ne peut courir (juste marcher) raisonnablement... Et le raisonnable, c’est ce qui régente ma vie de randonneur.

Un soir il y peu de temps, lors d’un dîner mondain, je me suis engagé par forfanterie à reprendre sur « Croquenots » le récit de nos randonnées mensuelles: et bien, vous le voyez, j’en suis surpris moi-même : ma promesse est tenue ! 

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