Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

dimanche 7 février 2021

Randonnée Fécamp-Le Tilleul

 

Je me suis levé de bonne heure, parce que j’avais « randonnée » et il fallait prendre le car au Tilleul.

Nous avons attendu 10 mm, le car avait du retard, ça commençait à râler.



Il est arrivé. Le chauffeur était très gentil ; l’un de nous, très fier, lui a dit que nous allions faire le retour à pied. A son expression, j’ai cru que nous allions monter l’Everest, et que les problèmes commençaient là.

A l’arrivée sur Fécamp, le bus a été bloqué par des travaux. L’organisateur  a demandé au chauffeur, qui était très gentil, de nous ouvrir les portes : c’était un raccourci pour nous.

 

On a senti que l’organisateur était content de gagner dix minutes. Après sept minutes de marche, le bus nous a dépassés, on a douté.


Direction le camping de Fécamp. Puis ça a monté et descendu, direction Yport pour un gouter, j’ai emprunté le quart de quelqu’un, j’avais oublié le mien.

Nous voici repartis, pour la plus grosse côte de la journée, quoique peut-être qu’après vingt kilomètres, une petite côte est difficile… On verra.

 

Sortie d’Yport, on part vers Vaucottes, on descend, on remonte vers le déjeuner.


Le déjeuner est prévu à Vattetot où une camarade nous a rejoints en voiture, avec le vin et le dessert …en fait j’ai bu de l’eau et mangé une banane ! 
Les habitudes se perdent.

Nous avons déjeuné sur les marches de la mairie, le pique-nique « tiré du sac »,  j’aime bien cette expression, parce qu’elle n’a pas de contraire.


Evidement il s’est mis à pleuvoir.

On était bien sur l’horaire, mais on a dit à l’organisateur que ça lui couterait cent trente-cinq euros multipliés par sept, si on était en retard. Du coup, on est partis.

Ensuite, direction Bénouville : on a quitté le bord des falaises, pour « rentrer dans les terres » ;  j’aime bien cette expression, parce qu’elle n’a pas de contraire.


Le chemin était vraiment trop près du bord.

Ensuite, ça a dû monter et descendre. Mais, moi j’ai dormi un peu.

On est partis pour Etretat, le goûter en ligne de mire.


Ensuite, une camarade nous a dit « pas cap » de sauter sur le rocher ? J’aime bien cette expression, parce qu’elle me rappelle ma jeunesse. 

Ensuite elle a crié «  Allez venez ! ». 

Pas bêtes, on a bien vu qu’il n’y avait pas assez de place pour tout le monde.



Quelqu’un a dit, on va voir Nungesser et Coli, sûrement des copains à lui.

 


Y avait du soleil et des… nuages.

 J’ai bien regardé, on n’a pas trouvé ses amis, il n’avait pas l’air déçu.


Du coup on a goûté, on a fait une allusion aux cent trente-cinq euros… 

On est repartis.             


On a longé le golf, on s’est dit que c’était très beau, qu’on avait de la chance, qu’on était bien.

L’organisateur a repensé à son porte-monnaie. Et on est repartis tout droit ; en vérité, il restait une montée.

 

Quatre kilomètres plus loin, on était revenus à notre point de départ.



Je voyais bien que l’organisateur était songeur, je crois qu’il réfléchissait :

 comment il allait dépenser les sept fois cent trente-cinq euros qu’il venait d’économiser ?



Merci aux gentils organisateurs , Josiane & Yves 

Yves LR  

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