Dimanche 2 avril 2017
« Bjr, prenez la route barrée.. » c’est le texto reçu
de Dominique ce dimanche matin alors que
nous approchions du point de rendez-vous de la randonnée; quelques virages plus
loin, devant nous, une route barrée : c’est bon, on y va… Juste après, des voitures à l’arrêt et certaines
garées sur les bas-côtés: on ne passe plus ; « c’est la course
automobile » nous dit-on ! Hé
M… !!
« …à bebec » ce deuxième message tombe sur mon
portable un quart d’heure après le premier : « trois fois M… on s’est
trompé de route barrée ! » demi-tour et une route barrée plus loin ,
on arrive enfin et en retard sur le parking de l’église de Bébec : le
temps de prendre un café et de manger quelques chouquettes délicieuses, et du pain d’épices maison, et
nous voilà parti pour notre journée de marche sous un ciel brumeux.
Sur les chemins du pays de Caux on longe les champs de colza
jaune pâle et les champs de terre riche fraîchement labourés ; dans les prés d’herbe grasse, vaches, moutons, oies coqs, poules se régalent
et nous regardent indifférents : c’est dimanche aussi pour eux.
la Seine, aujourd’hui si calme, que regarde avec douleur Victor Hugo .
Juste le temps de pique-niquer à côté de lui, poète de pierre, immobile et silencieux et nous repartons marchant le long du fleuve devant les vieilles maisons de Villequier témoins du drame.
Puis c’est une longue montée dans la forêt puis une descente et puis encore une montée et une descente: le vrombissement des voitures de courses se fait de plus en plus fort : nous nous rapprochons de la course : impossible de continuer par le parcours prévu : on bifurque, on hésite, on tourne à droite puis à gauche et Jean-Luc, avec maestria (c’est sa muse, certains l’appellent Dominique), nous mène à bon port, jusqu’au parking de l’église de Bébec : sauvés !
Et voilà, à notre tour de faire vrombir les moteurs de nos voitures pour rentrer à la maison
VROUM VROUM... quel pied !!!