Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

samedi 9 mai 2009

Marseille : une semaine de 35 h de marche Chapitre 6

Vendredi 1er mai Il aurait préferé défiler, en ce jour de commémoration syndicale et unitaire cette année ; il a failli nous entrainer vers la Canebière mais il s’est résolu à nous mener dans les pas de Marcel Pagnol à qui nous avons rendu hommage à La Treille (11ème arrondissement) où il repose. En route pour le Garlaban : aux manettes, Yves Gao; dès les premiers lacets, Gilles et Maryvonne se sacrifient pour aider leur amie Marie-Pierre trop petitement chaussée pour vaincre sans dommage les sommets du Garlaban et du Bénin (heu non , du Taoumé ) ; de toute manière, vu qu’on a débuté la rando par le chemin du retour du « petit circuit » , tout le monde a suivi le « petit circuit » à l’envers, sauf ceux à qui il était destiné qui ont suivi un « mini-circuit » mieux adapté aux chaussons de danse de la copine. Si c’est confus, c’est vraisemblablement lié aux vins blancs des Coteaux d’Aix et de Cassis (Ah les mélanges !!) Yves a conté, à chaque détour du sentier, quelques anecdotes sur l’écrivain et il a lu quelques lignes de « la gloire de mon père » devant la grotte de Manon ou la Bastide pour ses amis randonneurs au bord des larmes . Et puis, tous sont redesendus des sommets du souvenir, assoiffés : hélas hélas hélas, le seul bistrot du coin venait de fermer ; de toute manière, il ne proposait pas de pression, alors autant rentrer à l’hotel et se préparer pour le dernier diner marseillais. D’autant que pour certains, attendus au restaurant de la Belle de Mai, il convenait d’etre parfaitement « clean » pour engloutir, entre autres plats, une bouillabaisse mémorable dont on a pu dire que l’abondance et la succulence des poissons et des soupes sont inversement proportionnelles à la délicatesse du parler de la patronne ; Heureusement pour eux, la marche du retour a facilité la digestion du diner. D’autres partageaient en famille un « Tajin » (à finir le lendemain) ou préféraient des établissements estampillés « Routard »au chaud ou des valeurs sures (plus de trente ans de salade verte aux noix et de cuisson et découpe de l’entrecôte au petit poil ) à la fraicheur de la nuit marseillaise . Ce fut la dernière nuit des randonneurs havrais à Marseille ou plutot ce fut la dernière nuit marseillaise des randonneurs havrais ; ça veut dire que le lendemain on rentre au Havre. De toute manière, c’est le dernier chapitre de notre chronique

vendredi 8 mai 2009

Marseille : une semaine de 35 h de marche Chapitre 5

Jeudi 30 avril
Autant le dire tout de suite, ce fut « LA GROSSE JOURNEE », mise en scène par « The Raids », les bien nommés. Elle a commencé par une longue montée sportive par un sentier abrupt au départ de Vauvenargues (dit sentier « des plaideurs ») vers un sommet où les mouches devaient nous attendre : les plus fragiles d’entre nous ont craqué : mais en récompense aussi, quel panorama !!! Comment le qualifier ?? Je dirais que c’était tout bonnement extraordinaire. A l’annonce d’un chemin des crêtes en pente douce, le moral de la troupe s’est globalement amélioré surtout après le pique-nique.
Eclaircie de courte durée et retour à la dure réalité de la rocaille et du dénivelé !! Arrivée à la Croix où les plus pieux d’entre nous confessent à mi-voix leur péché les plus honteux.
Nous finissons par une longue descente en pente douce (parfois seulement). En bas, nous attendent admiratifs et serviables, quelques membres de la branche méridionale (martiguaise ?) de la famille d’Elisabeth qui vont partager la soirée de Gala avec nous. Celle-ci débute par un apéro parking offert par Michel et Elisabeth (blanc et rosé de Provence, une valeur sure pour le groupe) ; puis, chacun ayant revêtu sa tenue de soirée, direction Aix à la table du « Léopold », brasserie depuis 1936, pour un diner de Gala présidé par son excellence le Dr André accompagné de son épouse Roselyne appartenant à la branche aixoise de la famille Kérourio, Maryvonne C. représentant la branche havraise (si j’ose dire). Les convives furent enchantés par la délicatesse des mets, le charme du décor et la gentillesse et l’efficacité du service si bien que dans un élan d’ivresse (tout à fait à propos) ils offrirent le repas au Président fondateur de la COVIMA et à son épouse (notons que la COVIMA sera dissoute prochainement dans un verre de vin blanc de Cassis).
Les randonneurs, heureux et repus voire rincés pour certains d’entre eux (par tant de kilomètres de vin blanc) reprirent la route de Résidhotel où ils s’endormirent bien tard mais résolus à ne faire qu’une bouchée du Garlaban qu’ils allaient attaquer le lendemain. A demain...

jeudi 7 mai 2009

Marseille : une semaine de 35 h de marche Chapitre 4

Mercredi 29 avril Le guide nous a rejoint le matin à l’Hotel accompagné de son assistante: même aujourdhui le doute subsiste : s’agissait-il d’un imposteur qui a tenté de nous faire croire (il n’a pas trompé grand monde) de sa bonne connaissance de Marseille, un individu dont le visage est resté toute la journée dissimulé sous un chapeau à large bord et qui présentait quelque vague ressemblance avec le cadet des frères Quinquini, fratrie dont nous avons parlé au chapitre 2 ? Nous ne saurons vraisemblablement jamais la vérité ; mais qu’importe, l’essentiel est que nous ayons pu réaliser le programme prévu : Roucas Blanc, Corniche, Plage du Prophète, Malmousque, Valon des Auffes, Plage des Catalans, jardin du Pharo, Saint Victor, Notre Dame de la Garde .... A midi nous sommes au Palais du Pharo face au Vieux Port où nous attend un complice de notre guide qui se présente comme son frère ainé et que certains croient reconnaitre comme étant notre « fou de pierrier » de la vieille : les deux individus aidés de leur assistante (son épouse Josiane, a prétendu l’imposteur au chapeau) se sont alors déchainés : armés de tire-bouchon, ils débouchent multe bouteilles de vins de Cassis tant blanc que rosé et nous proposent quasiment sous la menace de remplir quelques godets de ces nectars très frais et de les boire accompagnés de cacahouètes et autres amuse-gueules qu’ils sortent au fur et à mesure de leur grand cabas : c’ést l’apéro du jumelage LeHavre-Marseille qu’ils disent !!. Même Jean-Luc et Michel de retour à ce moment de leur plongée sous-marine ont du participer à ces agapes. A la fin du pique-nique, le complice de notre soit disant guide a ramassé les cadavres et les détritus et a disparu aussi vite qu’il nous avait rejoint deux heures avant. La visite a continué, les explications du prétendu guide devenenant de plus en plus farfelues : il a meme essayé de nous faire croire qu’il existe un tunnel sous le vieux Port et qu’il en avait suivi la création jour après jour !!! L’imbécile !!! Mais le clou de la journée a été la disparition impromptue, voire brutale, de cet imposteur et de son assistante nous laissant seuls dans cette ville inconnue alors que nous étions à notre Dame de la Garde au milieu de centaines de marseillais Qu’aurions nous fait pour regagner notre hotel sans notre sens de l’orientation, je vous laisse l’imaginer... J’en frissonne encore. Pas d’apéro le soir, celui du midi offert par les frères Quinquini (oui c'étaient eux, en fait !!) étaient encore dans nos memoires (estomacs) A demain ...

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