Marie-Paule fête sa retraite

Un dimanche doux et ensoleillé, un barnum parfaitement installé dans un jardin fleuri, à l’ombre des cerisiers généreux, un couvert disposé avec art (une serviette bleue, un serviette jaune, une serviette bleue, un serviette jaune, et ainsi de suite...), une cuisine savoureuse et abondante, des vins raffinés et des alcools de qualité (une petite réserve sur la prune finale, peut-être...), Jean-Michel avait bien fait les choses pour fêter la retraite de son épouse et pour régaler tous ses amis randonneurs qui, pour la circonstance, avaient troqué leurs croquenots du dimanche pour les escarpins des jours fériés. C’est à la deuxième coupe de champagne (ou la troisième pour certains) et après qu’ont été engloutis mults canapés corréziens, que Maryvonne C. a prononcé quelques mots au nom de tous pour rendre hommage à notre hotesse, tandis que lui étaient remis les cadeaux communs :

et ce fut le signal pour attaquer le coeur du déjeuner qui dura tout l’après-midi jusqu’en début de soirée : il a fallu que les travailleurs du lendemain (très minoritaires, comme vous le constatez sur les photographies) donnent le signal du départ pour que Les convives, l’oeil brillant et la démarche hésitante, se séparent alors après multes embrassades et civilités. Une belle fête, fort réussie qui augure bien d’une retraite heureuse pour notre amie Marie-Paule.

Un oeil sur le Mont

C’est avec le Mont Saint Michel presque à tous moments en point de mire, que se sont déroulées les marches de ces samedi et dimanche de juin (dimanche de fête pour les mamans et les mamies du groupe).

Nous étions 18 à avoir répondu présents pour ce week-end « randonnée en Cotentin » une de nos destination favorite.

A l’organisation, ils s’étaient partagé les rôles : · pour l’hotellerie, la restauration et l’animation: Jean et Agnès (ils assuraient aussi la maitrise du balai) · pour les randonnées et l’animation : Yves et Josiane (ils assuraient aussi la maitrise du ballet) Et, comme d’habitude, tout a été parfait à la grande satisfaction des randonneurs ; et ce ne sont pas les 2 ou 3 ondées orageuses de dimanche qui ont troublé leur ardeur à la marche ni altéré leur bonne humeur. Le pique nique du samedi, en rive de Sée face au Mont, a été l’occasion de l’observation attentive de la faune terrestre et aquatique et en particulier de la découverte des moeurs du ragondin à branchies mangeur de pain. Et les lapins, moutons, chevaux, vaches, chèvres rencontrés au hasard des sentiers ont donné pretexte à quelques prises de vue qui complèteront des collections photographiques déjà bien fournies et superbement chiantes. Et je vous parle pas des fleurs !! Mais il n’y avait pas que la marche et la nature au rendez vous de la Baie...La soirée du samedi a démarré de belle façon par une dégustation de boisson bullée offerte par Jean qui fêtait là son rajeunissement d’une année en compagnie de son frère Stéphane et de sa belle soeur Monique dont le déhanché en musique électro a époustouflé les fétards (il était assez tard à ce moment) ; certainement que la dégustation d’un fort bon Buzet (je vous le dit) a favorisé l’amplitude du déhanché ; car, au diner, les sommeliers ont eu quelque mal à sélectionner les vins rouges tant le choix était impressionnant et varié ; signalons que pour le rosé il n’y en avait qu’un, qui a été sélectionné dès l’apero par Catherine qui souhaitait le boire pour faire passer sa bière de l’après midi (surprenant non ?) . Pour les danses de fin de soirée, entre 2 madison et l’électro pop, la bourrée bretonne et autres musiques irlandaises ont permis aux randonneurs, menés par les spécialistes du genre (vous avez reconnu Yves et Josiane), de se refaire une santé après la marche de l‘après-midi qui se terminait par la rude montée sur le plateau d’Avranches. La marche du Dimanche, quelque peu arrosée par les ondées orageuses, a facilité l’élimination rapide des toxines éventuellement accumulées la veille au soir (rapport aux vins rouges et rosé). La conclusion est une confirmation : un week-end consacré aux paysages reposants de la Baie ça demeure un "must" pour le randonneur havrais

Hélène & Antoine

Ce samedi 23 mai, Yves et Claire ont invité tous leurs amis randonneurs à célébrer le mariage du bel Antoine leur fils très aimé ; Ceux-ci se rendirent en nombre, vétus de leur plus beaux atours , à l’Eglise de Sanvic puis au Palais des Régates pour fêter joyeusement l’évènement et, pour certains, jusqu’au bout de la nuit. Une bien belle journée (et nuit) pour les invités et les convives, inoubliable pour les jeunes mariés Antoine et Hélène à qui nous présentons tous nos voeux de bonheur et pour Yves et Claire les heureux parents d’Antoine à qui nous souhaitons de nombreux autres petits enfants... A suivre sur « Croquenots ».

Autour de St Maurice d'Etelan

Belle journée autour de St Maurice d'Etelan.

Rendez-vous autour d'un ptit dej au cul du camping-car, dans l'allée du château, dont nous reparlerons plus tard. Par Norville, les champs et les bois, entourés de fleurs, nous rallions ND de Gravenchon, pour un picnic en sous bois. Apéro, café, victuailles diverses ( le melon était à l'honneur ), chocolats, gâteaux, rien ne manquait. Repus, nous nous laissons descendre vers le point de départ....enfin nous le pensions, car une petite boucle pour admirer des jardins extraordinaires, puis une moins petite boucle dans les marais, nous attendaient, avant l'assaut final de la montée au château. Visite ensuite : quelle splendeur, le tout commenté par Mme la châtelaine toujours bien alerte à 82 ans. Merci Babette et Michel pour cette belle rando ensoleillée..

Marseille : une semaine de 35 h de marche Chapitre 6

Vendredi 1er mai Il aurait préferé défiler, en ce jour de commémoration syndicale et unitaire cette année ; il a failli nous entrainer vers la Canebière mais il s’est résolu à nous mener dans les pas de Marcel Pagnol à qui nous avons rendu hommage à La Treille (11ème arrondissement) où il repose. En route pour le Garlaban : aux manettes, Yves Gao; dès les premiers lacets, Gilles et Maryvonne se sacrifient pour aider leur amie Marie-Pierre trop petitement chaussée pour vaincre sans dommage les sommets du Garlaban et du Bénin (heu non , du Taoumé ) ; de toute manière, vu qu’on a débuté la rando par le chemin du retour du « petit circuit » , tout le monde a suivi le « petit circuit » à l’envers, sauf ceux à qui il était destiné qui ont suivi un « mini-circuit » mieux adapté aux chaussons de danse de la copine. Si c’est confus, c’est vraisemblablement lié aux vins blancs des Coteaux d’Aix et de Cassis (Ah les mélanges !!) Yves a conté, à chaque détour du sentier, quelques anecdotes sur l’écrivain et il a lu quelques lignes de « la gloire de mon père » devant la grotte de Manon ou la Bastide pour ses amis randonneurs au bord des larmes . Et puis, tous sont redesendus des sommets du souvenir, assoiffés : hélas hélas hélas, le seul bistrot du coin venait de fermer ; de toute manière, il ne proposait pas de pression, alors autant rentrer à l’hotel et se préparer pour le dernier diner marseillais. D’autant que pour certains, attendus au restaurant de la Belle de Mai, il convenait d’etre parfaitement « clean » pour engloutir, entre autres plats, une bouillabaisse mémorable dont on a pu dire que l’abondance et la succulence des poissons et des soupes sont inversement proportionnelles à la délicatesse du parler de la patronne ; Heureusement pour eux, la marche du retour a facilité la digestion du diner. D’autres partageaient en famille un « Tajin » (à finir le lendemain) ou préféraient des établissements estampillés « Routard »au chaud ou des valeurs sures (plus de trente ans de salade verte aux noix et de cuisson et découpe de l’entrecôte au petit poil ) à la fraicheur de la nuit marseillaise . Ce fut la dernière nuit des randonneurs havrais à Marseille ou plutot ce fut la dernière nuit marseillaise des randonneurs havrais ; ça veut dire que le lendemain on rentre au Havre. De toute manière, c’est le dernier chapitre de notre chronique

Marseille : une semaine de 35 h de marche Chapitre 5

Jeudi 30 avril

Autant le dire tout de suite, ce fut « LA GROSSE JOURNEE », mise en scène par « The Raids », les bien nommés. Elle a commencé par une longue montée sportive par un sentier abrupt au départ de Vauvenargues (dit sentier « des plaideurs ») vers un sommet où les mouches devaient nous attendre : les plus fragiles d’entre nous ont craqué : mais en récompense aussi, quel panorama !!! Comment le qualifier ?? Je dirais que c’était tout bonnement extraordinaire. A l’annonce d’un chemin des crêtes en pente douce, le moral de la troupe s’est globalement amélioré surtout après le pique-nique.

Eclaircie de courte durée et retour à la dure réalité de la rocaille et du dénivelé !! Arrivée à la Croix où les plus pieux d’entre nous confessent à mi-voix leur péché les plus honteux.

Nous finissons par une longue descente en pente douce (parfois seulement). En bas, nous attendent admiratifs et serviables, quelques membres de la branche méridionale (martiguaise ?) de la famille d’Elisabeth qui vont partager la soirée de Gala avec nous. Celle-ci débute par un apéro parking offert par Michel et Elisabeth (blanc et rosé de Provence, une valeur sure pour le groupe) ; puis, chacun ayant revêtu sa tenue de soirée, direction Aix à la table du « Léopold », brasserie depuis 1936, pour un diner de Gala présidé par son excellence le Dr André accompagné de son épouse Roselyne appartenant à la branche aixoise de la famille Kérourio, Maryvonne C. représentant la branche havraise (si j’ose dire). Les convives furent enchantés par la délicatesse des mets, le charme du décor et la gentillesse et l’efficacité du service si bien que dans un élan d’ivresse (tout à fait à propos) ils offrirent le repas au Président fondateur de la COVIMA et à son épouse (notons que la COVIMA sera dissoute prochainement dans un verre de vin blanc de Cassis).

Les randonneurs, heureux et repus voire rincés pour certains d’entre eux (par tant de kilomètres de vin blanc) reprirent la route de Résidhotel où ils s’endormirent bien tard mais résolus à ne faire qu’une bouchée du Garlaban qu’ils allaient attaquer le lendemain. A demain...

Marseille : une semaine de 35 h de marche Chapitre 4

Mercredi 29 avril Le guide nous a rejoint le matin à l’Hotel accompagné de son assistante: même aujourdhui le doute subsiste : s’agissait-il d’un imposteur qui a tenté de nous faire croire (il n’a pas trompé grand monde) de sa bonne connaissance de Marseille, un individu dont le visage est resté toute la journée dissimulé sous un chapeau à large bord et qui présentait quelque vague ressemblance avec le cadet des frères Quinquini, fratrie dont nous avons parlé au chapitre 2 ? Nous ne saurons vraisemblablement jamais la vérité ; mais qu’importe, l’essentiel est que nous ayons pu réaliser le programme prévu : Roucas Blanc, Corniche, Plage du Prophète, Malmousque, Valon des Auffes, Plage des Catalans, jardin du Pharo, Saint Victor, Notre Dame de la Garde .... A midi nous sommes au Palais du Pharo face au Vieux Port où nous attend un complice de notre guide qui se présente comme son frère ainé et que certains croient reconnaitre comme étant notre « fou de pierrier » de la vieille : les deux individus aidés de leur assistante (son épouse Josiane, a prétendu l’imposteur au chapeau) se sont alors déchainés : armés de tire-bouchon, ils débouchent multe bouteilles de vins de Cassis tant blanc que rosé et nous proposent quasiment sous la menace de remplir quelques godets de ces nectars très frais et de les boire accompagnés de cacahouètes et autres amuse-gueules qu’ils sortent au fur et à mesure de leur grand cabas : c’ést l’apéro du jumelage LeHavre-Marseille qu’ils disent !!. Même Jean-Luc et Michel de retour à ce moment de leur plongée sous-marine ont du participer à ces agapes. A la fin du pique-nique, le complice de notre soit disant guide a ramassé les cadavres et les détritus et a disparu aussi vite qu’il nous avait rejoint deux heures avant. La visite a continué, les explications du prétendu guide devenenant de plus en plus farfelues : il a meme essayé de nous faire croire qu’il existe un tunnel sous le vieux Port et qu’il en avait suivi la création jour après jour !!! L’imbécile !!! Mais le clou de la journée a été la disparition impromptue, voire brutale, de cet imposteur et de son assistante nous laissant seuls dans cette ville inconnue alors que nous étions à notre Dame de la Garde au milieu de centaines de marseillais Qu’aurions nous fait pour regagner notre hotel sans notre sens de l’orientation, je vous laisse l’imaginer... J’en frissonne encore. Pas d’apéro le soir, celui du midi offert par les frères Quinquini (oui c'étaient eux, en fait !!) étaient encore dans nos memoires (estomacs) A demain ...

Marseille : une semaine de 35 h de marche Chapitre 3

Mardi 28 avril C’est un groupe soudé qui prend le départ, ce matin, de Callelongue pour rejoindre Sormiou par le sentier des Calanques (Marseilleveyre Queyron Podestat Escu), sous la haute autorité du guide local, l’individu dont nous avons dit un mot au chapitre 2. Avec du soleil , du vent et de la rocaille, toute en montées et en descentes voilà notre matinée ... Et, en point d’orgue, l’escalade du Pierrier de Podestat pour «rallonger la sauce » : merci M Jean-Yves. Un arrêt, bien mérité, au sommet du col avec pique- nique et mini sieste et nous entamons la descente vers Sormiou : un plongeon dans l’eau fraiche et revigorante pour Yves, Marie-Claude, Michel et Elisabeth , une petite balade de Sormiou pour d’autres et nous remontons jusqu’au terminus du bus n°22 (aux Beaumettes) : dur, dur, dur pour certains d’entre nous après une matinée de grimpettes de pierriers de folie !!! Heureusement ceux-là reprennent courage à l’apéro « mauresque » du soir chez Boui-boui car on sait que, demain, la visite de Marseille ça devrait être cool, c’est une journée Cour !! A demain ....

Marseille : une semaine de 35 h de marche Chapitre 2

Lundi 27 avril La brûme est accrochée aux plus hauts sommets; dans la fraicheur du petit matin et malgré la visibilité réduite et le risque de pluie, le groupe des courageux randonneurs s’élancent sur les chemins du Massif des Calanques et marchant de col en crête, ils atteignent les plus hautes cimes qui dominent les à-pics impressionnants . Le petit groupe, parti une heure plus tard, sous la houlette de la botaniste Marie-Hélène, repère, classifie, photographie les fleurs et les plantes qui balisent le chemin qui le mène à En-Vau. Le chemin rocailleux en pente douce s’ouvre enfin sur la plage de galets où les randonneurs peuvent se restaurer et reprendre des forces pour affronter l’après-midi le chemin escarpé qui les mènera à Cassis. Le soleil au midi est au rendez-vous et ses rayons réchauffent leur corps étendus et rassasiés tandis qu’ils plongent dans un court sommeil réparateur attendant leurs compagnons qui luttent dans la brume contre la rocaille et la fatigue qui gagne. Soudain, les voilà qui débouchent au détour du même chemin ouvrant sur la plage et qui courent vers l’eau claire et fraiche de la calanque : certain y plonge avec courage et bonheur comme pour y régénérer l’énergie dépensée par 3 heures et demi de marche éreintante. Un vingtième marcheur est venu de Cassis rejoindre notre groupe au complet : il s’agit de notre guide du lendemain, l’ainé des célèbres frères QUINQUINI dont la réputation s’est bâtie à la Belle de Mai , spécialiste fou du « Pierrier marseillais ». La « grimpette » d’En Vau par Port Miou et Port Pin vers Cassis se déroule sous la chaleur du soleil retrouvé et dans la joie de l’amitié rassemblée. A Cassis, M Brun nous tend ses bras de fauteuils pour déguster confortablement la pression finale qui efface miraculeusement la fatigue de la randonnée. A l’apero Gao-Bure du soir le vin blanc et le rosé de Cassis coulent à s’en faire tourner la tête : heureusement le lendemain ça sera cool , c’est une journée Cour !! A demain ...

Marseille : une semaine de 35 h de marche Chapitre 1

Dimanche 26 avril

Le Frioul est à l’eau et le Chateau d’If aussi : pour aujourd’hui ce sera visite du Panier, de la vieille Charité a l’abri des intempéries, de la Joliette sous la pluie battante qui glace les marathoniens transis que nous croisons au Vieux Port . En matinée donc, Buffet pour quelques uns et de l’Art primitif pour tous. L’après-midi, certains se réfugient au cinéma, alors que d’autres rendent visite à Môman.

A l’apéro du soir sur la Terrasse de Gisèle et Jean-François, après discussion, notre décision est prise : le programme du lendemain est maintenu : les plus courageux tenteront la traversée du massif des Calanques de Luminy à Cassis, les apprentis botanistes suivront leur premier cour sur les chemins de la Gardiole à En-Vau.

A demain...

Musique à la plage

Une douce fin d’apès midi d’avril attablés à la terrasse de l’EFFET MER, nous écoutons la formation irlandaise qui joue au fond de la salle. Yves à la guitare, Michel au violon et au banjo, ça balance pas mal quand les violons accordéon pipeau et autres guitares se déchainent. Avec la bière à gogo on se croirait dans un pub à Dublin ; Il y a même les groupies qui ne perdent pas une note de ce concert endiablé.
Suivez les infos de «Croquenots « , il y a d’autres dates de prévues pour la saison estivale irlandaise :
En particulier, tous les premiers vendredi du mois nos amis se produisent au SRH à 21H00 (hors férié)

A Caen la Kulture avec Bur? : c'était dimanche

Premier dimanche de printemps et de Kulture sous le soleil bas-normand

Maryvonne F. a revêtu sa robe de bure à l'occasion de cette journée doublement monacale:

* Aux hommes, le matin

* Aux dames, l'après-midi

Entre Guillaume et Mathilde, déjeuner gourmand pendant lequel les convives se partagent avec délectation la chèvre et l'andouille, puis le boeuf et la morue.

Enigmes au Château en fin de journée, abrégées pour ne pas manquer la mousse finale traditionnelle.

Perdus dans la forêt

Au démarrage de la marche (entre lot 18 et lot 25), nous traversons les clairières ensoleillées blanches de givre et nous suivons les chemins rectilignes tracés à travers lots, l’œil rivé sur la carte pour ne pas rater le bon croisement :
Enfin quelques maisons et voici, en bord de Seine, le " bord' l’eau" (ne pas confondre avec le bord du lot qui est le fossé qui borde le chemin en forêt de Brotonne) où nous déjeunons copieusement, distraits par les navires du bout du monde qui remontent le fleuve au gré de la marée.
Après le repas, les chemins rectilignes se croisent sans cesse entre les lots et brouillent nos esprits : le lot 4 est à droite à la place du lot 5 ; derrière nous le lot 6, et sur la carte il est devant : que faire ?...Se fier à notre instinct et suivre la direction donnée par notre odorat : nous sentons les voitures toutes proches comme les chevaux l’écurie : une bouffée de Clio et Daniel nous dirige vers elles d’un pas assuré. Quel soulagement pour Babette désignée pour être dévorée en première pour que le groupe survive à une errance prolongée en forêt de Brotonne.
Tant pis, une prochaine fois peut-être ?

Pour la galette

ils ont affronté la tempête, ils ont surmonté la pluie et la grêle, ils ont enduré la morsure du froid humide qui a rougi leur visage, ils ont englouti sans rechigner, en guise d'en-cas, une copieuse blanquette de veau, ils ont marché des heures, le regard fixe, les machoires serrées, animés par leur volonté farouche d'atteindre le seul but de cette dure randonnée, sorte de chemin de croix cauchois, récompense offerte au bout de la route: la galette... dorée à souhait, croustillante et moelleuse à la fois..., la galette qu'ils ont dégustée chez Dominique et Jean-Luc qui les ont accueillis avec générosité et gentillesse cet après midi de dimanche hivernal.

Bonne Année