Balade en pays d’Auge

En février dernier, certains aventuriers avaient bravé la tempête sur ces chemins de campagne vallonnée : nous y sommes retournés et ils nous ont raconté leurs épreuves: les rafales de vent, la pluie glaciale, les torrents de boues dévalant les chemins, l’horizon bouché par un brouillard d’eau; nous avons eu peine à les croire tant nous apparaissait douce, ce dimanche de juin, la riante campagne du Pays d’Auge.

De Beaumont à Beaumont par St Ymer et Pierrefitte en Auge, tel était le parcours de cette randonnée organisé par Gilles et Maryvonne sous la houlette de notre Maître docteur es-randonnée (on aura reconnu Yves G.). Et tout au long de notre périple, nous avons croisé chevaux, moutons, cochons, vaches et veaux, qui tous nous ont salué avec force civilités.

Signalons aussi l’excellent timing de l’organisation qui a permis, d’une part d’atteindre le lieu de picque-nique à l’heure prévu (12H42) et d’autre part, de déguster la Leffe finale pile-poil à beer-time pétante (17h00).

Une randonnée qui a donc permis à nos aventuriers de l’hiver d’évacuer définitivement le stress provoqué par la tempête de février dernier.
 
 
 
 
 

Jean sans labo

Et encore un des randonneurs en Croquenots qui rejoint le vaste club des retraités:

c’est Jean, l’heureux élu qui dit adieu aux piqûres et prélèvements en tout genre, adieu aux recherches de cholestérol, adieu aux mesures de gammaGT     et qui maintenant chante les bienfaits du jardinage, bricolage et gardiennage.

Et pour bien commencer sa nouvelle vie avec Agnès un petit séjour de bien être dans un lieu de rêve : voilà ce que lui ont offert les Croquenots lors d’un apéro dînatoire auquel il les avait conviés pour fêter son passage à la vie de « farniente ».

Une soirée bien agréable et sympathique dans les jardins de la maison avec ses amis et sa famille dont ses deux mignonnes petites filles qu’il va pouvoir chouchouter tout à loisir.

Le Perche

Week-end de la découverte du Perche pour la plupart de nos randonneurs haut-normands et assimilés, et week-end fort réussi, ma foi : une réussite que l’on doit, d’abord et surtout, à la grande maîtrise de l’organisation assumée par Dominique et Jean-Luc ; mais aussi, réussite liée à la clémence du Ciel, qui nous a épargné les intempéries dont nous menaçaient les cassandre de Météo France pour ce WE de célébration : parce que , je pose la question car le sujet mériterait un grand débat autour d’une petite prune, qu’aurions-nous fait si, au moment du départ ce dimanche matin, une pluie froide s’était abattue sur notre gîte : aurions-nous entamé la marche au risque d’être emportés par quelque glissement de terrain ou bien d’être foudroyés sous les grands arbres de la forêt sous lesquels nous aurions été incités à nous abriter ou alors tout simplement aurions-nous risqué la double fracture tibia/péroné en glissant sur les chemins dangereusement boueux ? Heureusement ( ???) , la Vierge Marie, toute proche dans sa Grande Maison, (est-ce bien là la définition de la Basilique?) dans sa grande Miséricorde nous a protégés de tous ces malheurs : quelques uns d’entre nous, dans le secret de leur coeur, ont certainement du, lors de notre visite chez Elle, la remercier chaleureusement de sa bonté et de sa protection.

Et, grâce à Elle, le soleil a été de la partie presque à chaque moment de nos marches, éclairant notre chemin dans la forêt aux hautes futaies, dominée par le vert tendre des feuillages tout juste éclos, à peine défroissés comme les ailes de papillons à la sortie du cocon ; avec dans notre oeil au loin dans la plaine, presque aveuglant au soleil, , l’éclat jaune des champs de colza.

Le samedi, partant de Bellème Jean-Luc nous a mené, d’un pas assuré, à travers cette belle forêt de chênes et de hêtres jusqu’au bord de l’eau pour nous restaurer sur l’herbe (les havrais ont pu picque-niquer sans trop être dépaysés, ce qui favorise la digestion). Une petite visite du bourg de Bellème et pour finir, la bière de notre ami belge Gilbert nous a rafraîchis et désaltérés. Une visite à notre Bienfaitrice dans sa basilique aux 2 clochers et nous gagnons le gîte où nous fêtons la prise de retraite de Marie-Claude (c’est un peu comme le voile) par un apéro offert par son mari attentionné et bienheureux. Suit un agréable dîner accompagné de multiple vins de toutes couleurs dont un rouge sicilien volcanique ; ne manquait sur la fin qu’une prune pour clore le repas et faciliter la digestion( ?) ; à signaler les progrès phénoménaux de la biotechnologie dans le domaine culinaire : grâce au génie génétique appliqué au mille pattes chacun de nous a pu déguster sa cuisse de pintade, ce soir là.

A peine la table débarrassée, les randonneurs au lit ont entamé un concert de luettes qui s’est prolongé jusqu’au petit matin.

Le dimanche, pour beaucoup d’entre nous, une petite sieste après le picque-nique s’est avérée salutaire pour pouvoir terminer la dernière boucle de la journée.

Bravo à Dominique et Jean-Luc.