Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

dimanche 13 février 2011

On a fêté l’anniversaire de mon Gilou

C’est à moi, son épouse aimante,  que revient le devoir plaisant d’écrire la chronique mensuelle de cette  randonnée des Croquenots du mois de février  : et vous en devinez la raison : elle est explicite quand on lit le titre de mon message.
41, 51, 61 peut-être, on se sait plus trop, à une dizaine d’années près, l’âge qu’il aura ce 14 février 2011; avec nos amis des Croquenots, il convenait de marquer le coup ... Et le bon, si j’ose m’exprimer ainsi en parlant de lui.
Ça avait commencé le matin à St Arnoult, au départ de notre marche (Je dis notre, parce que c’est nous, G & M, qui l’organisions, ce mois-ci), ça s’est amplifié au fur et à mesure de notre cheminement sur les sentiers pastillés bleu et vert qui nous ont menés vers Caudebec en Caux .. Et, au fil du temps, ce fut l’apothéose ; je veux dire qu’au restaurant de Caudebec « Au fil du temps », lorsqu’ont scintillé les bougies plantées sur le fondant au chocolat que lui a présenté la souriante patronne de l’établissement tout en lui tendant ses lèvres pour lui baiser les joues, ce fut le moment culminant de cette première journée des 2 semaines de célébration de l’évènement.
Ni le temps maussade de ce dimanche hivernal, ni les longues  hésitations sur la couleur des pastilles balisant les chemins, ni le stress de l’organisatrice qui m’a saisi à chaque virage et croisement,  n’ont pu entamer  ma joie infinie ( ?) de voir mon Gilou marchant prestement vers la jeunesse retrouvée.


dimanche 23 janvier 2011

L’a-t-on faite dans le bon sens ?

Oui, l’a-t-on faite dans le bon sens ? : je me demande si elle ne se pose pas la question, ce soir encore, Elisabeth ; mais, de quoi parle-t-on ? Mais de la boucle du matin, bien sur, de la première boucle autour d’Equemauville .
C’est au tout début de la marche, à la croisée des chemins, après la descente de la «  Putte », que le doute est né dans son esprit. Et ce doute horrible, angoissant, lancinant, qui a submergé  ses pensées et embrouillé son esprit, elle l’a transmis à Michel qui, après quelques instants de panique partagée avec son épouse, s’est farci  la Putte à remonter pour y trouver la réponse à la question qui les taraudait tous les deux :  l’a-t-on faite dans le bon sens ? 
Après un long moment d’attente quasi insoutenable, Il est redescendu de la  Putte  : personne n’a su ce qu’il y avait fait ni qui il avait pu  rencontrer la-haut ; peut-être y avait-il consulté les oracles, mais, rejoignant ses amis randonneurs et son épouse , il a crié avec conviction : « c’est à droite qu’il faut aller, car si nous l’avions faite dans le sens contraire, nous eussions du emprunter la route de gauche ! »
 Alors nous sommes repartis rassérénés, le coeur léger ;  et marchant d’un pas rapide nous sommes descendus au creux de la vallée où nous avons suivi le cours de la rivière.

Plus rien par la suite ne nous a détourné du bon chemin et c’est à Equemauville que nous avons trouvé la clef des champs pour nous restaurer.
L’après-midi nous avons rejoins la côte de Grace au  point vue qui domine  Honfleur et l’estuaire de la Seine qu’enjambe au loin  le Pont de Normandie. Quelques gouttes de pluie, les premières de ce dimanche de janvier, nous ont  accompagnés à l’entrée d’Equemauville où nous avons regagné nos véhicules automobiles.
De retour au Havre, Esther  leur mignonne petite fille nous a fait fête chez son GRAND PAP Michel et sa GRAND MAM Elisabeth qui nous avaient conviés à partager, avec Stéphanie et  Baptiste, vin chaud, cidre, crêpes et gâteaux. Pour finir cette belle journée,  Michel a bluffé les hommes et ébloui  les femmes avec son manège enchanté installé dans sa cabane magique au fond du jardin.



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