Croquenots sur le Bassin

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19 « croquenots » ont suivi le programme de la « semaine de découverte du Bassin d’Arcachon et des alentours » du 28 avril au 5 mai dernier, proposé et organisé par Gilles et Maryvonne.

D’abord, un petit mot sur la météo de cette semaine:
par la grâce de Dieu, sollicité maintes fois par les organisateurs, la pluie a pu être écartée la plupart du temps; seule, la journée consacrée à la célébration du vin de Saint Emilion a été troublée par l’eau venant du Ciel : un clin d’œil du Grand Barbu, n’en doutons pas.

L’ arrivée et l’installation des résidents dans leur logements des “Rives de St Brice” , ce samedi 28 avril, ont été  fêtées comme il se doit, le soir même, par un “apéro dinatoir”, comportant entre autre, une “soupe angevine” au Crément de Bordeaux qui obtint un vif succès auprès des nombreux convives invités Villa Hélène.

Dimanche 29 avril, journée fortement ventée, mais ensoleillée “entre bassin et océan”: ce qui a permis d’admirer la force de l’océan, déchaîné certes, mais dompté par des « kite-surfeurs » audacieux; en fin d’après-midi, compte tenu de ces conditions de mer difficiles, l’ensemble des participants a choisi l’option mousse (choix proposé bière ou maillot). Seule Marie-Hélène n’a pu y goûter, abandonnée au bord de la route, incapable de poursuivre la marche avec un pied en compote, conséquence d’une chute dans la conche du Mimbeau: pas grave cependant, elle ne boit jamais de bière.

Le lendemain, nous avons rencontré la pluie sur la route qui nous menait à Saint Emilion; elle ne nous a quittés que sur la route du retour, en fin d‘après midi.

Sur ses riches terres, l’Ami Jean-Bernard nous a fait découvrir l’art et la manière de produire un grand Cru: et les Croquenots d’en déguster les millésimes à la fraîcheur du chais.

Un petit tour et un coup d’œil sur la ville et nous repartons, les coffres des voitures chargés de multiples bouteilles, promesses de libations enchantées.

Marie-Hélène, chaussée bizarrement pour la circonstance, n’a pas eu à forcer pour déambuler dans les rues de St Emilion.

On le dit en raccourci : « le Bassin d’Arcachon, c’est le delta de l’Eyre » : en tout cas, il en est l’origine et il est le garant de son ouverture sur l’océan. Pour les visiteurs , découvrir le fond sud du bassin, là où les bras l’Eyre se perdent dans les vasières et deviennent chenaux, c’est incontournable. C’est donc ce que nous avons entrepris ce 1er mai: cheminant à travers les prés salés au bord des anciens réservoirs  à poissons, nous avons visité les petits ports ostréicoles construits de cabanes de planches où sont amarrés quelques pinasses et chalands.

Marie-Hélène, convalescente, a vaillamment suivi le groupe sans une plainte.

Mercredi 2 mai: Bordeaux

La journée commence par une traversée de la ville en Tramway jusqu’à  la rive droite de la Garonne où nous rejoignons notre guide de la journée: Jean-Noël.

Quel(le) bonheur de (re)voir Rosa au milieu des fleurs du Jardin Public  entr’autres merveilles architecturales de cette belle ville : merci Jean-Noël de cette formidable visite documentée: un seul mot pour qualifier ta prestation: parfaite,  jusqu’au choix du resto qui nous a accueillis à midi place du Parlement;

Marie-Hélène, aux lumineuses explications de notre guide, en a oublié son pied douloureux.

 

Ce jeudi les organisateurs proposaient une longue marche au bord de l’eau; un beau départ par la plage, la traversée des près salés d’Arès par les réservoirs (fond nord du Bassin) et une grimpette de la dune de Jane de Boy pour le coup d’œil dominant sur le fond du Bassin et puis quelques tours (non prévus au programme) dans les hautes herbes et les vasières plus tard, nous nous arrêtions à Claouey pour le picque-nique au bord de l‘eau; aussitôt nous sautons dans le car de 13H59: direction Dune de l’Herbe . Et partant du village de l’Herbe, nous enchaînons les petits ports ostréicoles: Le Canon, Piraillan, Piquey jusqu’à la mousse finale face au débarcadère; et pour finir le car à nouveau qui nous ramène à Arès.

Marie-Hélène tient à remercier la compagnie de cars (CITRAM) pour le soulagement qu’elle lui a apporté.

Le dernier jour, tous les Croquenots partent à l’assaut de la dune du Pilat: d’abord traversée du Bassin en bateau, de Bélisaire à Arcachon, pendant laquelle nous avons bien du mal à retenir les élans d’Yves et Josiane fortement stimulés par l’environnement; puis, depuis la jetée Thiers approche de la dune coté plage pour entamer l’ascension par la face nord.

Malgré le vent, la chaleur, la pente abrupte et le
sable qui se dérobe sous les pieds, tous ont atteint le sommet sans dommage: BRAVO aux CROQUENOTS et en particulier à Agnès, Michel et Marie-Hélène qui ont vaincu le Pyla pour finir cette semaine en apothéose.

Un huit à Toutainville

Elisabeth avait tout préparé avec grand soin pour réussir son dimanche « Croquenots » et c’est donc sous un ciel serein et peu nuageux (au lieu de la pluie annoncée) que les randonneurs ont attaqué la journée par un café /thé offert par notre guide du jour, agrémenté de délicieux muffins confectionnés amicalement par ses soins. Les menaces de pluie ayant été écartées pour la matinée au moins (merci Michel d’avoir fait le nécessaire), c’est d’un pas léger et d'humeur joyeuse  qu’ils se sont élancés pour une marche de 11 km à travers la campagne normande.

Au départ, elle avait distribué les copies aux meilleurs élèves pour leur permettre de suivre le chemin tracé par ses soins ; soutien indéfectible de « moman »,  Michel,  sur de lui mais serein, sollicité par son épouse inquiète, se départit de sa propre copie pour ne se fier qu’à sa parfaite connaissance de l’itinéraire ; et, tout au long du chemin, par modestie, il laissa à Elisabeth le plaisir de mener ses amis à bon terme.

Des ânes, des chevaux, des chèvres, des moutons, et des volailles, ils nous ont tous fait fête au détours du chemin qui nous a ramenés au point de départ, et plus précisément au restaurant "Les P'tits loups" où nous attendait un déjeuner fort agréable ma foi.

Hélas, l’après-midi de randonnée, au dire de certains, n’a pas été à la hauteur de cette matinée radieuse, car manquaient à l’appel les meilleurs éléments du groupe partis après le repas, les articulations du genou trop usées pour remettre ça l’après-midi.

Soulignons, cependant que cette grande déception ne peut, en aucun cas, entamer le mérite qui revient aux organisateurs de cette belle journée : Michel et Elisabeth. Qu’ils en soient donc grandement remerciés !!!

Dernière minute : communication d’un des marcheurs de l’après-midi :

« Finalement, cet a-m nous avons fait ~ 7/8 km en zigzaguant entre les étangs!!

Nous avons eu même droit à qqes rayons de soleil en prime. Merci Babette!! » 

Château d’eau

Jean-François me l’a dit au départ : « presqu’en fin de rando, il y a LE château d’eau : quand nous arriverons devant lui, nous lui tournerons brutalement le dos et n’aurons plus qu’à emprunter une petite route en pente douce d’à peine un kilomètre pour nous ramener jusqu’aux voitures, promesse de mousse fraîche (ou pour certain(e)s  de chocolat chaud ou de thé brûlant) ».  

C’est donc l’esprit tendu vers cet objectif de haute stature qui domine le plateau de Colleville, que j’ai marché ce dimanche, sous le soleil, avec mes douze compagnons de randonnée, chaussés, comme d’habitude, de nos confortables croquenots.

Après avoir quitté les faubourgs de Fécamp, nous sommes passé de la vallée de la Ganzeville à la vallée de la Colleville où nous nous sommes restaurés à midi ; et c’est au débouché d’une longue et rude montée à travers bois nous menant au plateau, qu’il nous est enfin apparu au loin, resplendissant sous le soleil, se détachant sur l’horizon tel un énorme pénis dressé vers le ciel, offert au regard concupiscent des marcheuses en transes. Le chemin nous y a mené directement , chaque pas qui nous en rapprochait exacerbant notre désir de l’atteindre, pour être pris ... en photographie devant lui : quel pied, les amis !!!

Comme promis la descente vers notre point de ralliement fut des plus faciles et des plus émouvantes  au récit de notre cicérone Gisèle mimant leur épopée (elle-même et Jean-François) lors de la reconnaissance du parcours de la randonnée : leur voiture glissant alors, plusieurs fois, sur la neige glacée dans le fossé, au risque de les laisser seuls  et transis dans le froid glacial de cette immensité quasi polaire.

Que leur mérite d'avoir organisé cette marche en soit plus grand encore et que notre reconnaissance soit à la mesure de leur mérite !!!

Intronisation en Pays de Caux

A l’occasion de la randonnée proposée par Daniel et Maryvonne, d’ailleurs menée de main de maître et sans débordement par le Seigneur de la Poterie (je le dis sans flagornerie) , il s’agissait de valider l’intégration des nouveaux venus dans le groupe des « randonneurs en croquenots », j’ai nommé  Françoise et Philippe .

Quelle réussite mes amis !!!

Tout  a démontré qu’ils méritaient largement de figurer dorénavant parmi cette élite de la randonnée locale (bof...ce pourrait être aussi cette élite locale de la randonnée, c’est au choix) :

leur aptitude à la marche sur terrain humide et boueux et ce malgré un incident qui aurait pu se terminer dramatiquement pour Françoise qui a maîtrisé sans grand dommage et avec courage une attaque sournoise d’un fil barbelé des plus agressifs,

la facilité dont ils ont fait montre pour aborder les côtes mêmes les plus pentues et les plus longues sans qu’aucune plainte de leurs part ne soit formulée (ce qui n’est pas le cas de tous, je pense à quelques allusions entendues à propos d’un certain Mr PLUS ),

leur comportement psycho-social irréprochable au cours de la journée, en particulier au moment du repas (Elisabeth qui est préposée à ce contrôle, n’a noté aucune augmentation notable de la consommation alcoolique à cette occasion, et rappelons que cela n’a pas toujours été le cas dans le passé... Suivez mon regard).

Sur les terres mêmes du Seigneur de la Poterie, ce double adoubement a illuminé ce dimanche d’hiver comme le soleil sur la campagne blanche de givre du Pays de Caux.

Comme il est d’usage dans ces chroniques mensuelles, je conclurai celle-ci aussi par ce rituel:

MERQUI SEIGNEUR

Bonne Année

De Masouris à Simenon

Une grande remontée de Paris, dimanche dernier, pour les Croquenots ; elle débute, à la fraîcheur du  matin, par la traversée du « parc aux souris » et la visite de quelques villages de Paris, villages pipole, fleuri ou alsacien; elle se termine, sous la bruine et à la nuit tombante, avec le fantôme du commissaire Maigret traquant le marinier meurtrier le long du canal St Martin et du Bassin de la Vilette (vu la semaine dernière à la télé) : atmosphère de nostalgie devant l’Hotel du Nord.

Les Gobelins, le Panthéon, la taupinière de Sully, la place des Vosges, Notre-Dame, les bords de Seine, que de lieux visités ou traversés au fil de la randonnée empruntant les rues commerçantes, les avenues et boulevards prestigieux !

Certains, à la nuit tombée, arrêteront leur pérégrination au Canal de l’Ourque , d’autres continueront la marche vers le nord pour grimper, en apothéose, la bute à Montmartre.

C’était une journée Gao évidemment, encore superbement organisée !!!

Un dimanche à Graville

Graville, c’est le quartier de la jeunesse de Josiane : elle y est née  au premier étage d’une maison de briques rouges, elle y a croisé Victor Hugo en visite chez Jean Valjean-Lefebvre non loin de la rue Cosette, et ce n’est que jeune fille ( ?) qu’elle s’est exilée a Caucriauville,  là où Yvon le fougueux l’a enlevée par amour pour la ramener dans la brique rouge chauffée aux clameurs du stade.

A chaque lieu où elle a vécu nous nous sommes arretés au fil de notre déambulation dans ces petites rues et par ces escaliers à flanc de falaise et nous nous sommes recueillis quasi religieusement devant chaque maison éclairée par le soleil perçant la brûme de ce dimanche matin de novembre .

Nous étions en phase pour la deuxième partie de notre randonnée : la visite du Prieuré de Graville où nous avons salué la vierge noire (qui vire au vert) révélée par les commentaires savants d’un guide érudit au style monacal qui nous a (presque) tout montré et tout dit de l’histoire de ce haut lieu de la foi chrétienne.

Après un agréable repas pris au restaurant « chinois » de Graville qui fêtait son 30^ème anniversaire, nous avons rejoint, à travers parcs et bois, la gare de Montivilliers et attendu sagement le train qui nous a ramenés au point de départ de notre randonnée.

Pour beaucoup d’entre nous, vieux havrais d’origine ou d’adoption, une belle découverte d’un quartier de notre ville : Graville.

Le cri de Martin

Marie-Claude et Alain sont heureux de vous annoncer la naissance de leur petit fils Martin, fruit de la tendre union de leur fils Antoine et de sa chère épouse Anna.

Souhaitons au nouveau-né longue vie de bonheur et de prospérité et remercions les heureux parents et grand parents de leur contribution au dynamisme de notre pays

Charlotte se marie

Et de trois !!!

Le Soleil était de la fête, ce samedi 15 octobre, pour le mariage de la « petite dernière » de Yves et Claire : Charlotte était bien jolie au bras de son papa bien fier de la mener à l’autel et sa maman bien pimpante au bras de bôpapa.

Et les Croquenots n’étaient-ils pas tous beaux , bien heureux de partager le bonheur de leurs amis ?

Souhaitons au jeune couple, engagé en 2CV sur la route de la vie, félicité, fécondité, prospérité, longévité .

Aux alentours de Lillebonne

C’est un groupe d'élite réduit (G.E.R.) à 10 (les 9 à table que vous voyez sur la photo, + le photographe !) qui s’est retrouvé au départ de la marche superbement organisée par JLuc et Dominique, ce dimanche automnale 9 octobre.

Ils ont survécu au mauvais temps annoncé et aux chiens mauvais qui ont failli les dévorer

Accueil sympa du cafetier, qui a évité aux randonneurs la petite bruine du moment ...

Et beaucoup l’ont pensé, un l’a écrit :

« les absents nous ont manqués ... »

PS : le  jeu du mois :     trouver l’identité du photographe ...

Autour de Pont-Audemer

Ce dimanche 18 septembre, pour la première marche de la saison 2011/2012,  ils étaient seulement 10 courageux «　Croquenots　» à braver le ciel menaçant .Et pour les récompenser, le Ciel, dans sa grande clémence, leur a épargné la pluie quasiment tout au long du chemin : la matinée étant plutôt agréable, il n’est tombé que quelques gouttes après le pique nique .
Et quand les trombes d'eau sont arrivées , à Pont-Audemer, grâce au Ciel, nos amis étaient déjà attablés autour d'une bière.

Sans doute auriez aimé voir quelque image de cette belle (?) randonnée autour de Pont-Audemer?… hé bien, vous n’en aurez pas, juste une photo anonyme pour illustrer cet article … Vivement que les reporters reviennent.

Aubazine rédemption

Certains d'entre nous préfèrent se prélasser sur le sable des plages, exposant leur corps quasi nu au soleil qui les boudent, d'autres courent les plaisirs vains de la bonne chère sans jamais en être rassasiés (par pudeur, pas un mot d'autres turpitudes).

Heureusement pour notre salut à tous, un quarteron de "Croquenots" vertueux s'est rendu à Aubazine pour se recueillir au pied du tombeau d'Etienne qui repose dans l'abbaye Cistersienne.
Ceux qui élèvent ainsi leur âme vers le Créateur ne seront pas déçus au jour inéluctable du rendez-vous qu'Il leur a fixé.

Prenez-en de la graine, mécréants !!!!

Voir le diapo: https://picasaweb.google.com/jmrousselet/Aubazine?authkey=Gv1sRgCPGFy5aNmdCxJg#