Sur la rive gauche de la Seine

Suite à quelques désistements de dernière heure et après quelques petits retards à l'allumage, ce dimanche matin, nous restions 13 valeureux croquenots au départ de la randonnée.

Un vent bien frais pour la saison balayait la rive sud de la Seine, où nous empruntâmes le chemin de halage peu après La Mailleraye. Quelle ne fut pas notre surprise de voir les camping cars qui étaient déjà positionnés aux endroits stratégiques pour la parade des voiliers prévue dimanche prochain : premier arrivé,premier servi!

Cheminant le long du fleuve, nous étions aux premières loges pour assister au chassé croisé de bateaux de tout gabarit remontant vers Rouen, portés par la marée montante. Nous eûmes également droit à un défilé de voitures plus ou moins anciennes avec, en prime, son traditionnel concert de klaxons.

Puis, il nous fallut attaquer la montée plutôt raide par un étroit sentier à travers bois menant au plateau : voilà qui réchauffa quelque peu nos corps encore transis de froid.

Arrivés à Barneville, nous vîmes la salle décorée, les tables bien mises, les villageois endimanchés. Mais tout cela n’était pas fait pour nous accueillir : c'était, en fait, un rendez-vous de communiants!! Nous nous réfugiâmes alors sur le stade,derrière la haie à l'abri du vent, pour nous restaurer et reprendre des forces, attendant vainement les éclaircies promises par la météo. Après le pique nique, la température de l’air n'incitant pas à la sieste, nous repartîmes promptement pour suivre le fond d’un vallon qui nous semblait bien à l'abri et nous atteignîmes " l'allée des châteaux " où subsistent d'anciennes demeures de maîtres en plus ou moins bon état. De là nous plongeâmes directement sur La Bouille, ultime étape de notre randonnée, La Bouille célèbre pour ses ruelles typiques et sa vue des bords de Seine, magnifiés par les peintres d'hier et d'aujourd'hui.

 

Pentecôte en Anjou

Disons le tout de suite : la tradition établie pour l’année 2013 a été respectée : ce WE de Pentecôte, comme les autres auparavant, s’est déroulé sous le régime de la pluie et de la fraicheur.

Ce samedi, après un picque-nique pris à l’abri au gite, notre troupe de randonneurs croquenots, confortablement chaussée, le coeur vaillant et un peu optimiste, s’est élancée, sous la pluie ,pour la randonnée à travers les vignes de la campagne angevine préparée avec soin par Alain et Marie-Claude.
Quelques heures plus tard, nos amis dépités et frigorifiés ont regagné le gite, trempés jusqu’aux os par la pluie qui n’avait cessé de tomber tout au long du parcours.

 

 

Ne restait, pour se sécher et se réchauffer, qu’à allumer le grand four et à confectionner les foués : ce qui fut entrepris par toutes les petites mains présentes sous le haut commandement de Marie-Claude (qui s’y connaît question foué(t)), alors que la chauffe était surveillée et contrôlée par les maîtres du feu Daniel et Jean-François.

 

 

 

L’occasion conviviale du dîner, arrosé de vin d’Anjou (pas d’eau pour la circonstance) s’est trouvée pour fêter l’arrivée dans le groupe de deux nouveaux randonneurs: Monique et Jean-Pierre : bienvenue , amis !!

Les mets et desserts réalisés par quelques uns des convives furent fort appréciés, le dessert de Gisèle, qui revenait de loin, le fut encore plus.

 

Pour le lendemain, du fait de l’incertitude du temps ou plutôt de la certitude de la pluie, les organisateurs durent se résoudre à annuler toutes les randonnées prévues...Alors, certains s’en furent visiter l’Abbaye de Fontevraud, d’autres se rendirent au Château de Brissac, d’autres voulurent admirer la Tapisserie de l’Apocalypse, quelques uns allèrent au cinéma.

 

Lundi retour au programme : visite du village troglodyte : là, au moins, on était sur d’être à l’abri de la pluie !

OUF ! Enfin une de terminée !

Nous avions pris rendez-vous avec le soleil ce dimanche 7 Avril pour une randonnée dans la «Boutonnière » du pays de Bray (merci Gisèle pour cette initiation à la géographie normande)

Le départ fut un peu laborieux, le Global Positionning System qui n’a pas de secret en mer pour notre marin presque professionnel, lui pose problème sur la terre, et nos GO ont raté le premier virage: nous voilà donc contraints d'escalader au travers de cette magnifique forêt d’Eawy [ e-a-vi ] jadis [ e-vi] , une montée d'abord, puis une descente pour retrouver le chemin, les mollets accrochés par des ronces traîtreusement cachées sous les feuilles.

A la sortie du bois, une prairie (à priori sans nos amis les tiques) nous a accueillis pour un pique-nique pris en terrasse, face à un somptueux paysage.

Toujours accompagnés par le soleil, nous avons repris notre chemin pour un après-midi tranquille.
 Mais, aurions-nous dépassé les 18 km, seuil de tolérance ? ...arrivés aux Grandes Ventes une partie du groupe a fait sécession et a « séché » les deux derniers km, préférant  s’installer au bar tout de suite (!),  bien vite rejoints par les courageux qui ont terminé la boucle et ramené les voitures.

Merci aux trois béliers- croquenots qui nous ont offert le pot final bien mérité.