Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

lundi 9 décembre 2013

Fleuve et forêt par Saint Martin de Boscherville


Matin : 19 participants  au rendez-vous d’Hénouville pour le départ de la rando: marche à travers la forêt sur des chemins souples, à peine gras, tapissées de feuilles ocres, jaunes, rouges ; par ci par là, sur les arbres, quelques beaux feuillages éclairés par le bas soleil de ce dimanche 8 décembre.


Lorsqu’on s’enfonce dans la forêt, pas facile de se repérer entourés de ces grands arbres si nombreux et, qui plus est, qui se ressemblent tous ; à chaque croisé des chemins, arrêt du groupe et, à chaque fois la même phrase répétée par nos guides du jour, penchés sur leurs cartes, soucieux mais déterminés : « mon bon Daniel (ou « mon bon Yves »), ce qui est important c’est de savoir où on est » ; et la réplique fuse, dite avec force comme pour se donner l’assurance d’une certitude :  « et avec précision, mon bon Yves (ou « mon bon Daniel »)» ; une troisième voix (Claire, peut-être ?): « de toutes manières, on n’en est pas loin » .
 Ces intermèdes nombreux permettent aux randonneurs de se reposer pour certains ou de se restaurer, et pour d’autres de papoter sereinement (suivez mon regard) .






Notre salut est venu d’un aimable cycliste moustachu croisé au détours d’un chemin, qui nous a indiqué le chemin pour retrouver notre parcours initial, confirmant ce que nous préssentions déjà : il y aura augmentation du kilométrage total de la rando (certains, pour donner le change, ont tenté, sans conviction, de faire valoir un hypothétique plan B) .

 

Midi : déjeuner au restaurant face à la belle Abbaye de Boscherville d’un goûteux pot au feu agrémenté d’un Menetou rouge bien agréable , déjeuner suivi d’une courte visite de l’Abbaye.
Après-midi : le chemin nous mène au bord de Seine que nous longeons quelques temps : belle luminosité sur le fleuve tranquille qui porte vers la haute mer un bateau (un vraquier ?) peu chargé : et nous ! où nous mène ce chemin de rive ? : chacun le sait, certains l’appréhendent, d’autres s’exhaltent, tous se concentrent : nous y pensions depuis le matin, nous y sommes maintenant, au bas de la longue côte finale : eh bien malgré la fatigue, nous la franchirons, tous, et de haute lutte, cette côte finale, et au sommet, nous rejoindrons nos véhicules, haletants, transpirants mais heureux.
Il est presque 17H, la nuit tombe déjà sur le fleuve que nous longeons en voiture, cette fois ci ; certains s’assoupissent, évoquant Léopoldine, la fille aimée du poète qui y perdit la vie.

 Soirée : Nous rentrons au Havre pour partager vin chaud , chocolat chaud et autres friandises préparés par Monique et Jean-Pierre qui nous accueillent chez eux à cette occasion ; gros embouteillage à l’entrée du Havre et grande difficulté pour trouver une place de stationnement près de chez eux: « pas possible , ils ont invité tout le havre !!!»  ai-je pensé ; en fait, non ... n’étaient là que les randonneurs Croquenots : tous ces gens qui provoquaient ce désordre inopportun se rendaient, m’a-t-on dit,  à la « parade blanche » qu’on avait eu le culot de fixer au même horaire que notre petite fête.
Délicieux vin chaud qui favorisera notre nuit de sommeil pour récupérer des fatigues et des émotions de notre belle randonnée entre fleuve et forêt.
 
 

mardi 19 novembre 2013

Déjeuner à Norville

 
Un déjeuner à l’auberge de Norville : voilà ce qu’ont failli rater les 18 randonneurs en croquenots, ce dimanche de novembre (le 17 ème jour du mois) ; ce repas de midi au restaurant était prévu être le grand moment de la journée... Alors, la déception des convives aurait été immense si un retard irréparable sur le timing les avait empéchés d'arriver à temps à l'Auberge. 
Ce terrible« loupé » a pu être évité grâce au sang-froid, à la rapidité d’intervention, au savoir-faire des organisateurs de la journée, secondés efficacement par quelques bénévoles.
Disons, pour être honnête, qu’en laissant la sous-traitance diriger la randonnée sans contrôle, les organisateurs, eux-mêmes, portent une lourde responsabilité sur cette grossière erreur d’orientation qui aurait pu être catastrophique pour tous et surtout pour les estomacs; soulignons que, de surcroît, leur vigilance eut du être renforcée après une première erreur survenue précédemment dans la matinée (par bonheur sans grave conséquence) .





 

Mais heureusement, les randonneurs sont arrivés dispersés mais juste à temps pour déjeuner; et il a suffit d’un apéro improvisé pris au bar de l’auberge, offert par notre ami Michel J. pour fêter sa retraite et le retour du grand soleil promis depuis longtemps, pour que leur fatigue, leur souffrance, leur stress disparaissent comme par enchantement : deux heures après , l’estomac bien rempli,  tout le monde est reparti  dans l’allégresse:
en suivant les chemins balisés et sans dévier du parcours prévu malgré une tentative hasardeuse de quelques huluberlus en mal d’aventure, ils sont arrivés au terme de la boucle, au soleil couchant, heureux de cette belle journée de convivialité sportive et joyeuse.
 

lundi 14 octobre 2013

Montagnes russes à Beaumont



C’est à Beaumont en Auge (et non point à Beuvron en Auge ), qu’avait été fixé le rendez-vous de départ de la randonnée des Croquenots du mois octobre 2013 (c’était dimanche dernier 13 octobre), trois ans, presque jour pour jour, après la « descente » de Beaumont à Villers effectuée, le 17 octobre 2010, et relatée dans ce blog sous le titre « de Beaumont à Villers »
  Contrairement à cette randonnée là, il s’agissait, ce dimanche, d’une boucle de Beaumont à Beaumont ; mais pour la description des chemins que l’on a empruntés, des paysages que l’on admirés et de la faune que l’on y a croisé, on se reportera à l’article cité plus haut; seules température et humidité étaient différentes : ce dimanche, temps nettement plus frais , plus venteux et plus humide ; mais malgré nos craintes les plus vives, nous n’avons pratiquement pas eu de pluie ; à peine quelques gouttes après le très rapide picque-nique pris adossé à l’Eglise et sur les tombes du petit cimetière, une faible ondée qui nous a donné l’occasion de voir Alain se métamorphoser brusquement en un grand lapin vert ce qui nous fait craindre pour sa vie du fait de la présence de nombreux chasseurs croisés sur les chemins (surtout après l’heure du déjeuner) ; heureusement la pluie n’a pas duré et le lapin est rentré aussitôt au terrier (dans le sac quoi !).

Après un petit raccourci qui fut le bienvenu (merci Yves)  et la dernière grimpette, nous voilà arrivés, tous les neuf et pourtant bien usés, à Beaumont, attablés  autour de bières et de chocolats chauds (pour certaines d’entre nous); chocolats dits traditionnels ou du terroir ou spéciaux (je ne sais plus) mais dont peut dire après les avoir goûtés que leur spécificité ne tenait qu’à leur prix (prohibitif).
 


En conclusion, avec une météo incertaine mais presque sans pluie, un parcours sportif mais bien équilibré et, sur la fin, un raccourci opportun , Yves et Josiane ont encore enlevé le morceau.!!!

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