Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

samedi 20 juin 2015

Ils sont partis



Ils sont partis pour un long périple, ce mercredi 17 juin, nos 3 cyclistes sexagénaires et un peu plus, un périple sur les routes de Normandie, de Bretagne, de Vendée, et d’Aquitaine qui les mènera à Arès où Gilles, qui a renoncé ( ?) à les accompagner pour cela même, les accueillera dans son domaine « Villa Hélène » au bord du Bassin d’Arcachon.

 

Que de coups de pédales à donner pendant ces dix jours pour le plaisir sans pareil de déguster quelques huitres au bord du Bassin !

Heureux hommes, me dis-je en préparant les premières palourdes de la saison…

jeudi 18 juin 2015

De Grainville à Grainville et la teinturière au milieu




Vingt, vingt-deux, vingt-quatre kilomètres, sans doute, ne saura-t-on jamais combien nous en avons parcouru ce dimanche de juin sur les routes et les sentiers du Pays de Caux ; en tout cas, pas si petits que ça, ces kilomètres, pour nos vieilles articulations qui se grippent parfois dans les moments difficiles !

Il était beau pourtant le parcours proposé par Jean-Luc et Dominique à  travers la campagne normande mais si difficile, si « piégeux », sur un sol  si glissant parfois que nos yeux fixés sur les dangers du chemin ne pouvaient se porter  de part et d’autre et  jouir pleinement du spectacle de la nature:  champs colorés et prés verts d’herbe grasse avec  les coquelicots rouge vif qui volent au-dessus des blés jaunes et les petites fleurs de lin bleues si fragiles au bout des fines tiges vert tendre qui ondoient au vent léger, forêts et bois de hêtres à la hauteur impressionnante et aux troncs si vigoureux que les femmes les regardent avec gourmandise.

Et puis aussi les jeunes bovins qui courent vers nous et s’arrêtent  pour nous observer fixement  et nous saluer amicalement : il y a des robes blanches, des brunes, certaines tachetées en noir et blanc, ou en brun et blanc. Certains portent des cornes courtes, d’autres  de longues cornes courbes. Un seul  venu d’Ecosse a le poil si long  qu’on l’a pris pour un yack.

 

Dommage que le temps nécessaire pour boucler cette (trop) longue marche ne nous ait pas permis d’admirer plus longtemps ces beautés printanières végétales et animales ; car il ne fallait pas trop trainer car « ce soir c’est BBQ » chez Claire et Yves.

Et alors là, la fatigue a disparu comme par enchantement et les randonneurs, tout propres et pomponnés, ont fêté dans la bonne humeur ce beau dimanche de randonnée jusque tard dans la nuit !


lundi 18 mai 2015

Une rallonge à Norville



Ce dimanche de mai, s’agissait-il de sa volonté propre de rappeler aux participants de la randonnée que son surnom "Mr Plus" n’était pas usurpé , ou bien s’agissait-il d’un simple cafouillage, d’un malentendu involontaire, d’une erreur malheureuse ?

 Toujours est-il que c’est bien à notre bon ( ?) Daniel, guide de la journée, et à personne d’autre, que nous devons cet allongement du parcours d’une dizaine ( à peu près, un peu moins, peut-être) de kilomètres supplémentaires infligé à quelques uns de ses compagnons en retard, fatigués, affamés, en quasi état d’hypoglycémie ; car, c’est au moment du pic-nique qu’il les a abandonnés et que ses explications oiseuses ont entrainé ces malheureux dans cette si longue errance à travers la forêt. 
Heureusement, le parcours, qu’il nous avait concocté, le bougre,  était bien agréable sous le soleil, par de beaux chemins à travers les champs de blé, de maïs, d’orge et de lin au vert si doux et sous les bois de hêtres au tronc d’une hauteur impressionnante et au feuillage printanier si tendre : et à chaque détour du chemin, un paysage nouveau de campagne ou de forêt qui s’offre à notre vue ; jusqu’au panorama final, à Norville: face à nous, la vallée de la Seine : superbe !

Et ce déjeuner, pris au bord de l’étang sous l’oeil gourmand de canards en quête d’amour, accompagné d’un petit coup de Saumur-Champigny qu’il nous a offert, le bougre... pour se faire pardonner, peut-être ?
Ah ! que tout cela était bon, malgré les douleurs musculaires et articulaires de nos vieilles jambes trop sollicitées...


 
Alors, mon bon Daniel, nous ne t’en voulons plus... Et même, nous te remercions de cet aller-retour supplémentaire parcouru sous les frondaisons en guise d’apéritif .


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