Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

dimanche 2 octobre 2016

La Corrèze « è rien beau » Chapitre 3



Un petit tour de marché à Terrasson pour commencer la journée du jeudi, juste après, bien sûr, une visite à la boulangerie de Brignac (la brune ? la petite blonde ? les deux en même temps ? (que du croustillant en tous cas) .

Quelques spécialités locales achetées  sur ce marché authentique le long de la Vézère et une visite de la vieille cité qui domine la ville et la rivière, une petite prière à l’église, et nous filons, dare-dare, chez un producteur d’huile de noix chez qui rendez-vous a été pris:
 il nous reçoit dans son atelier au "Moulin de Maneyrol" et nous l’écoutons avec attention, comme de bons élèves que nous sommes, quoique un peu dissipés quand même: il nous explique et nous montre le processus d’extraction de l’huile de belles noix du pays (pas des américaines, quoique...).

Nous repartons chargés de bouteilles d’huile de noix et de vinaigre, direction Yssandon, là-haut, tout là-haut.

Nous pique-niquons au pied de la Tour, si haute, qui domine toute la campagne et visitons le village du haut, son église et son cimetière

(au passage nous sympathisons avec quelques touristes hollandais venus visiter le site  en vieilles voitures de sport : quelques mots d’anglais échangés, pas beaucoup eu égard à notre vocabulaire restreint) .

Nous nous rendons maintenant dans la vallée de la Vézère, au Saillant, au  bord de la rivière, face au pont aux 6 arches.
Là, chacun peut  prendre à loisir quelques photos d’Alain le magnifique, avant d’admirer, autres objets de reportage,  les vitraux de Chagall, dans l’église du village.


 

Et puis « i’ faut pas trainer » :
une petite marche est prévue pour accéder aux barrages de la Vézère.

Pas facile la marche, nous ont prévenu les organisateurs : effectivement, pas facile la longue, la très longue montée dans la forêt sur un chemin caillouteux ô combien pentu ; si pentu, que les abandons se succèdent et beaucoup des marcheurs  redescendent : pas facile la descente, non plus !

Les courageux, qui s’accrochent pour aller au bout malgré leur souffrance (certains aiment ça ,si, si !!), un peu perdus quand même, vont redescendre par un autre chemin qui les mènera au pied du vieux pont du Saillant.


Ce soir, chacun restera chez soi et se couchera tôt pour tenter de récupérer : demain c’est la dernière journée avec une longue marche, prévue le matin : une boucle de Beaulieu à Beaulieu.
Beaulieu sur Dordogne où nous pique-niquerons et que nous visiterons dans la foulée ; ensuite Collonges la Rouge  et demain soir, le dîner de gala au restaurant des Collines ! Bonne nuit les Croquenots…

 


Ce vendredi matin, certains ont été dispensés de marche, je vous dis pas comme ce fut agréable…
Pour les autres, la marche du matin fut longue et le démarrage un peu tardif  mais sans trop de difficulté et bien plaisante, à ce qu’on m’en a dit.

 

 
 
En tout cas, le pique-nique au bord de la Dordogne fut des plus agréables  dans un cadre enchanteur :
 bien assis sur des tables disposées  sur l’herbe verte, au bord de l’eau calme, à l’ombre de grands arbres, dans  la douceur  de l’automne  
(en plus, à côté d’un VVF pour que les résidents d’Ayen ne soient pas dépaysés).


Nous traversons la Dordogne pour une petite visite à Beaulieu, de la Chapelle des pénitents  à l’abbatiale dans la vieille ville médiévale et sa maison renaissance et nous filons à Collonges la Rouge (ne pas confondre avec le colon de Le Rouge ….
( Oui, je sais, c’est nul… excuse-moi ,  Yves)).

 

C’est beau Collonges,
tout y est rouge même la bière.
Et on y vend aux touristes tout ce qui se rapporte à la Corrèze, aux spécialités culinaires, aux couteaux et à la couleur rouge.

 
Il est temps de repartir vers Brignac pour les uns, vers Ayen pour les autres, et, pour tous, de se faire beau pour le dîner de gala qui va clôturer notre semaine au pays de nos croquenots corréziens Marie-Paule et Jean(-Michel) ;  non ! Marie-Paule et Jean-Michel, c’est mieux de l’appeler Jean-Michel.

Un dîner au restaurant  « les collines » établissement renommé, situé tout en haut à Cublac la Morétie à quelques kilomètres de Brignac et Ayen : juste à quelques virages de distance (virages qu’il me faudra bien négocier au retour, dans la nuit, après le repas,  pensai-je, comme tous les passagers de ma voiture qui plaisantaient pour cacher leur stress).

Un dîner de gala dans une grande salle qui nous était réservée sur une table dressée avec soin. A peine assis, les mises en bouche pour accompagner l’apéritif nous sont servies avec gentillesse et en abondance ;
les plats se succèdent et à chaque plat son vin.
Un quasi de veau succulent cuit « basse température » nous précise-t-on c’est le plat que je retiendrai de ce dîner qui se termine sur des toasts portés à la santé de nos amis Marie-Paule et Jean-Michel  grâce à qui nous avons passé, à la découverte de la région, une semaine INOUBLIABLE : ce fut le mot de cette fin de soirée festive.
Au fait, je voulais vous dire: au retour, la voiture connaissait le chemin et nous a ramenés aux bungalows du VVF sans problème et sans stress pour les passagers qui n’avaient plus conscience du danger de la circulation de nuit sur ces routes étroites et sinueuses… Allez savoir pourquoi ?

 

samedi 1 octobre 2016

La Corrèze « è rien beau » Chapitre 2



Mardi, ce matin, elle est ouverte !!!  des éclairs au chocolat d’une longueur impressionnante, des paris-brest énormes et autres « brignacois »,  voilà ce qui s’offre à nos regards gourmands, dans la vitrine de la boulangerie de Brignac;
Nos regards gourmands qui fixent, au-dessus de la vitrine, la boulangère souriante qui nous présente ses miches chaudes et craquantes que nous achetons en nous promettant de les déguster ce midi avec volupté en souvenir d’elle.
Certains commandent des pâtisseries qu’ils récupèreront en fin d’après-midi (une occasion de la revoir !) après la marche planifiée autour du lac de Causse.


 

 
Le lac de Causse, un joli lac artificiel où l’on pratique l’aviron et la voile, au bord duquel il fait bon pique-niquer ; ce que ne nous ne manquerons pas de faire après une belle balade, le matin,  à travers les forêts,  la campagne et les villages qui dominent le lac :
Chasteau, Le Soulier, Lissac.
Après le pique-nique, promenade et farniente au bord de l’eau pour certains, marche autour du lac pour tous les autres ; mais tous auront admiré au passage sur la plage le bouddha de sable souriant avec son petit dans le dos.

 
Devant un ponton on nous interdit de passer au bord du lac et on nous demande de faire silence :

silence, on tourne !
 Il s’agit du tournage d’un film ; des acteurs des actrices des stars sont à deux pas de nous: on cite Sophie Marceau, Catherine Deneuve, Romain Duris.
Hélas! Nous repartirons en fin d’après-midi sans les avoir vu, quelle déception pour certains et certaine !!!
Pour se remettre de cette frustration et pour terminer la journée agréablement, un petit pot (bières, jus de fruits et cacolac pour Domi) pris au « Relais Lissacois »
 

 
Mercredi c’est Aubazine.
 La journée commence bien : ce matin, la boulangère de Brignac est présente dans sa boutique pour nous vendre ses belles miches (oui, je sais, toujours ces mêmes blagues à la c., mais c’est un récit qui se veut réaliste).

 

  Pour démarrer la journée, encore une belle et longue randonnée au départ du village à travers la forêt et la découverte de quelques sites remarquables, pour déboucher au sommet d’une côte sur un plateau bien dégagé, ensoleillé, avec de gros rochers plats :
 c’est là que nous pique-niquons et là où certains se laissent aller à une petite sieste réparatrice.

 
Maintenant c’est la descente vers l’Abbaye : visite guidée prévue à 15h30. Superbe paysage traversé avec  dolmen et ruine qui motive Yves pour montrer plus de spiritualité !


Est-ce en pensant au « saut de la bergère » que Maryvonne, dans un élan mal maitrisé, se tord la cheville ? Peut-être, elle ne l’a pas dit, mais malgré la douleur elle continue courageusement la randonnée et suit avec le groupe le canal des moines jusqu’à l’abbaye cistercienne ;
 c’est à l'intérieur de cette vieille et belle bâtisse que nous sommes accueillis par sœur (frère ?) guide, un guide  à la voix et aux propos forts que nous écoutons religieusement, subjugués, séduits, admiratifs.
 
 
Marie-Paule, Gisèle, Jean-François et  Jean (–Michel) n’ont pas suivi la visite (ils connaissent bien le lieu et la sœur), rentrés plus tôt pour préparer  un apéritif auquel ils nous convient ainsi qu’à partager notre diner chez eux.


Encore une soirée animée et bruyante!!

 

vendredi 30 septembre 2016

La Corrèze « è rien beau » Chapitre 1




Nous étions 16 Croquenots au rendez-vous fixé par Marie-Paule et Jean (–Michel) en leur maison de Brignac la Plaine, ce samedi 17 septembre à 19h : tous heureux de nous retrouver ou pour certaine curieuse de nous découvrir , heureux de partager la cuisine que nos hôtes nous avaient préparée en abondance  pour le diner , heureux à la perspective des randonnées et des visites des sites et monuments prévues au programme de la semaine concocté par nos amis corréziens : c’est dire si le diner fut joyeux et si les convives repus qui reprirent leur véhicule tard dans la nuit pour rejoindre leur résidence du VVF d’Ayen eurent du mal à retrouver la route et leurs esprits.

 
Le lendemain nous étions tous impatients de déguster  le pain délicieux que nous avions tant apprécié au diner de la veille: Jean (–Michel) qui nous l’apportait au VVF, nous  l’a annoncé avec un sourire égrillard et gourmand: « ces belles miches, dont vous pourrez apprécier les formes et le parfum in situ dès mardi matin, viennent de la boulangerie de Brignac! »
 
 
Alors, avec quel entrain nous avons démarré la randonnée de ce dimanche  à partir du VVF ; par les chemins à travers les prés où paissent les limousines rousses, direction les villages d’Ayen  et de St Robert ; à chaque détour des chemins,  les résidents du VVF sont rassurés : leur village de bungalows  qui domine la campagne environnante est présent à leurs yeux presque à tout moment.
 
 
De ce premier contact avec ces paysages champêtres et ces villages de pierre nous ne pourrons dire qu’une chose : « è ien beau , dèèèè !!! »  A la vue des belles bâtisses découvertes à Ayen Bas,  ce cri de Babette« è ien beau, Ayen bas » résonne encore dans nos oreilles.
Le soir, gentiment,  Gilles propose d’aider, avec Marie-Pierre, les résidents de Brignac  à finir la viande froide, les haricots blancs et les gâteaux de la veille (lui-même avait réussi à sauver le plat entier de viande de la voracité des carnassiers présents au diner) : une joyeuse tablée encore ce soir-là !

 
 
 

 

 
 
 
Lundi matin nous passons devant  la boulangerie de Brignac (désespérément fermée) pour nous rendre à la Rivière de Mansac où nous nous ravitaillons « au panier sympa » ; et en route pour  rejoindre Turenne et Curemonte  deux beaux villages corrézien que nous visiterons et que nous pourrons admirer de divers points de vue que nous rejoindrons à pied au gré  de nos randonnées.
La visite du château de Turenne qui domine le village aux toits bleus d’ardoise inspire Yves (Yves l’homme aux beaux tee-shirts) pour déclarer publiquement sa flamme à Josiane  ravie du bouquet d’hortensias qu’il lui offre : les paparazzis ont saisi ce moment romantique à souhait.
 
 
 
 
 

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