Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

mardi 18 octobre 2016

A Houquetot, quel temps a-t-il fait ?


Dimanche 16 octobre 2016, à Houquetot.


Eh bien non ! ce n’était pas trop tôt dans la matinée que Dominique et Jean-Luc avaient fixé le rendez-vous de départ de cette rando du mois d’octobre 2016 .
Risque de pluie le matin, forte averse à 11h et belles éclaircies l’après-midi, prévoyait la météo : sur le parking de la salle des fêtes, chacun peut le constater en prenant thé ou café gentiment offert par Dominique et Jean-Luc, les organisateurs de la marche: le temps est gris mais plutôt doux ; alors, en plus du pique-nique, on enfourne, dans le sac à dos, les élégantes capes de pluie pour les uns, le beau parapluie pour l’autre .

Le Pays de Caux c’est plat, plein de champs et de prés où paissent plein de vaches indolentes, bien grasses, indifférentes à nos œillades. 

Petite pluie fine le plus souvent, de temps en temps un petit coup de soleil, pour éclairer les chemins et les routes que nous empruntant, zigzagant dans la campagne à la recherche du kilométrage raisonnable.

Midi : à Bréauté, sous un préau qui peut nous servir d’abri pour pique-niquer, car la pluie prévue à 11h tombe plus drue maintenant : de l’autre côté de la place, une chance ! : un café est ouvert : alors, bien assis au chaud autour de tables, nous y mangeons notre pique-nique tout en dégustant une bière fraîche à l’abri de la pluie qui frappe les vitres.

Une heure après, retour d’un temps plus calme et plus ensoleillé, et nous pouvons, alors,ranger les capes de pluie, jeter le parapluie dans une poubelle et repartir, zigzagant toujours , rejoindre Houquetot pas trop tard dans l’après-midi,.
Vous le constatez : il est beaucoup question de pluie dans ce récit ; il faut noter que rien ou pas grand chose n’a marqué la journée : 
presque passée inaperçue, l’escapade de JL et MH partis, pendant l’heure du repas, rechercher les batons de marche de cette dernière « égarés » sur le chemin ; 
à peine remarqué le très beau et ô combien symbolique « quart de randonnée » métallique arboré sur son sac à dos par Daniel qui complète ainsi son équipement  de randonneur émérite. 

Face à ce vide cruel pour le chroniqueur, ne reste qu’un seul sujet d’intérêt sinon de passion: le temps qu’il a fait , n’est-ce pas ? 

dimanche 2 octobre 2016

La Corrèze « è rien beau » Chapitre 3



Un petit tour de marché à Terrasson pour commencer la journée du jeudi, juste après, bien sûr, une visite à la boulangerie de Brignac (la brune ? la petite blonde ? les deux en même temps ? (que du croustillant en tous cas) .

Quelques spécialités locales achetées  sur ce marché authentique le long de la Vézère et une visite de la vieille cité qui domine la ville et la rivière, une petite prière à l’église, et nous filons, dare-dare, chez un producteur d’huile de noix chez qui rendez-vous a été pris:
 il nous reçoit dans son atelier au "Moulin de Maneyrol" et nous l’écoutons avec attention, comme de bons élèves que nous sommes, quoique un peu dissipés quand même: il nous explique et nous montre le processus d’extraction de l’huile de belles noix du pays (pas des américaines, quoique...).

Nous repartons chargés de bouteilles d’huile de noix et de vinaigre, direction Yssandon, là-haut, tout là-haut.

Nous pique-niquons au pied de la Tour, si haute, qui domine toute la campagne et visitons le village du haut, son église et son cimetière

(au passage nous sympathisons avec quelques touristes hollandais venus visiter le site  en vieilles voitures de sport : quelques mots d’anglais échangés, pas beaucoup eu égard à notre vocabulaire restreint) .

Nous nous rendons maintenant dans la vallée de la Vézère, au Saillant, au  bord de la rivière, face au pont aux 6 arches.
Là, chacun peut  prendre à loisir quelques photos d’Alain le magnifique, avant d’admirer, autres objets de reportage,  les vitraux de Chagall, dans l’église du village.


 

Et puis « i’ faut pas trainer » :
une petite marche est prévue pour accéder aux barrages de la Vézère.

Pas facile la marche, nous ont prévenu les organisateurs : effectivement, pas facile la longue, la très longue montée dans la forêt sur un chemin caillouteux ô combien pentu ; si pentu, que les abandons se succèdent et beaucoup des marcheurs  redescendent : pas facile la descente, non plus !

Les courageux, qui s’accrochent pour aller au bout malgré leur souffrance (certains aiment ça ,si, si !!), un peu perdus quand même, vont redescendre par un autre chemin qui les mènera au pied du vieux pont du Saillant.


Ce soir, chacun restera chez soi et se couchera tôt pour tenter de récupérer : demain c’est la dernière journée avec une longue marche, prévue le matin : une boucle de Beaulieu à Beaulieu.
Beaulieu sur Dordogne où nous pique-niquerons et que nous visiterons dans la foulée ; ensuite Collonges la Rouge  et demain soir, le dîner de gala au restaurant des Collines ! Bonne nuit les Croquenots…

 


Ce vendredi matin, certains ont été dispensés de marche, je vous dis pas comme ce fut agréable…
Pour les autres, la marche du matin fut longue et le démarrage un peu tardif  mais sans trop de difficulté et bien plaisante, à ce qu’on m’en a dit.

 

 
 
En tout cas, le pique-nique au bord de la Dordogne fut des plus agréables  dans un cadre enchanteur :
 bien assis sur des tables disposées  sur l’herbe verte, au bord de l’eau calme, à l’ombre de grands arbres, dans  la douceur  de l’automne  
(en plus, à côté d’un VVF pour que les résidents d’Ayen ne soient pas dépaysés).


Nous traversons la Dordogne pour une petite visite à Beaulieu, de la Chapelle des pénitents  à l’abbatiale dans la vieille ville médiévale et sa maison renaissance et nous filons à Collonges la Rouge (ne pas confondre avec le colon de Le Rouge ….
( Oui, je sais, c’est nul… excuse-moi ,  Yves)).

 

C’est beau Collonges,
tout y est rouge même la bière.
Et on y vend aux touristes tout ce qui se rapporte à la Corrèze, aux spécialités culinaires, aux couteaux et à la couleur rouge.

 
Il est temps de repartir vers Brignac pour les uns, vers Ayen pour les autres, et, pour tous, de se faire beau pour le dîner de gala qui va clôturer notre semaine au pays de nos croquenots corréziens Marie-Paule et Jean(-Michel) ;  non ! Marie-Paule et Jean-Michel, c’est mieux de l’appeler Jean-Michel.

Un dîner au restaurant  « les collines » établissement renommé, situé tout en haut à Cublac la Morétie à quelques kilomètres de Brignac et Ayen : juste à quelques virages de distance (virages qu’il me faudra bien négocier au retour, dans la nuit, après le repas,  pensai-je, comme tous les passagers de ma voiture qui plaisantaient pour cacher leur stress).

Un dîner de gala dans une grande salle qui nous était réservée sur une table dressée avec soin. A peine assis, les mises en bouche pour accompagner l’apéritif nous sont servies avec gentillesse et en abondance ;
les plats se succèdent et à chaque plat son vin.
Un quasi de veau succulent cuit « basse température » nous précise-t-on c’est le plat que je retiendrai de ce dîner qui se termine sur des toasts portés à la santé de nos amis Marie-Paule et Jean-Michel  grâce à qui nous avons passé, à la découverte de la région, une semaine INOUBLIABLE : ce fut le mot de cette fin de soirée festive.
Au fait, je voulais vous dire: au retour, la voiture connaissait le chemin et nous a ramenés aux bungalows du VVF sans problème et sans stress pour les passagers qui n’avaient plus conscience du danger de la circulation de nuit sur ces routes étroites et sinueuses… Allez savoir pourquoi ?

 

Archives du blog

A propos de...