Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

jeudi 24 janvier 2019

A la découverte du Havre et de Sainte-Adresse



Matin calme ce dimanche 20 janvier 2019 au Havre: nous longeons la plage pour nous rendre au point de départ  de la randonnée «quelque part vers le Nice havrais » ; nous croisons quelques joggeurs courageux et quelques promeneurs solitaires tenant leur chien en laisse ; un peu frais mais pas froid, et pas un souffle d’air sur la mer immobile qui se fond dans un ciel cotonneux.

A 9h et quelques minutes, rassemblement des 22 marcheurs regroupés par Elisabeth et Michel, les organisateurs de la rando: chaleureuses retrouvailles, effusions,  embrassades à la ronde et nous partons, sans plus tarder, pour le Bout du Monde ! Nous ne l’atteindrons pas, car Michel nous demande, à mi-chemin, de monter à droite le sentier pentu de la falaise : c‘est la première grimpette  de la journée (pas la dernière assurément !). Une rude montée celle-ci, qui nous mène à proximité du Cap de la Hève où nous contemplons à loisir l’entrée du port et la ville basse perdus dans la brume ; la marée est pleine, quelques petits voiliers naviguent devant la plage à la recherche d’un peu de vent.

Nous suivons, sur la falaise, le chemin des blockhaus recouverts de peintures aux couleurs chatoyantes; certains évoquent  alors leur souvenir des tournées de bières qu’adolescents, ils partagèrent en ces lieux.

 Photos du groupe sont prises pour la postérité.

Puis on redescend vers le vallon d’Ignauval : petites maisons bien alignées sur la rue, maisons de galets et maisons de maîtres se succèdent : une halte émerveillée devant la belle et grande maison de Françoise et Philippe. 
Et puis voilà le manoir de Vitanval  et je découvre quelques belles bâtisses anciennes ; certains d’entre nous se recueillent devant la maison qui abrita la boulangerie Basile (ou Machin chose) célèbre pour ses « pattes d’ours » alors que d’autres évoquent avec émotion, le Pianistic, un lieu mythique des nuits chaudes dyonisiennes.
A l’orée du bois du Vagabond Bien-Aimé, Yves G. nous rappelle qui fut ce Vagabond ; après avoir fait quelques recherches, je précise qu’il s’agit du nom d’un groupe de Résistance havrais créé par quelques jeunes hommes courageux dès la fin de l’année 1940. 
Après avoir traversé le bois, nous montons jusqu’à la villa de Sarah Bernhardt une des belles maisons de la rue (encore une découverte pour moi) puis nous rejoignons le jardin du poète (les chieurs n’y sont pas les bienvenus) et nous visitons la Chapelle notre Dame des Flots qui le jouxte. 
A deux pas de là, le Pain de Sucre se dresse comme un phallus devant la mer. Pas le temps de fantasmer, car déjà nous amorçons la longue descente vers la plage par la sente du Pain de Sucre qui nous mène aux pieds d’Albert 1er. Pas le temps de le saluer, car nous remontons illico : direction : les Jardins suspendus; sur le chemin pentu, quelques belles masures sur les hauteurs font face à la ville et la mer. Encore un point de vue que je ne connaissais pas.
 En fait, nous contournons le fort de Ste Adresse à travers le bois qui borde les remparts, et ça monte encore ! Jusqu’à l’église de Sanvic  enfin !… Nous ne sommes plus loin de la maison d’Elisabeth et Michel où nous allons déjeuner : il fait faim.

Quel déjeuner, les amis ! C’est dans le sous-sol de maison que ça se passe : ce qui suscite  pour beaucoup d’entre nous le souvenir des « boums » de leur adolescence  dans les caves et les garages. Bien sûr on démarre par l’apéro, et quel apéro ! Un Kir Royal et de délicieux amuse-gueules à profusion : merci Babette ! 
Et ensuite pour accompagner notre pique-nique, un vin rouge de haute qualité (arôme de fruits rouges principalement de myrtille des Vosges et longueur en bouche étonnante dirait, sentencieux, l’œnologue de service) : merci Michel ! Et pour finir en dessert, quantité de gâteaux de toutes sortes, tous plus délicieux  les uns que les autres : merci à tous(tes) les pâtissiers(ères) du groupe.

L’après-midi, c’est la descente vers la ville basse et le bord de mer pour rejoindre le Nice Havrais, en voiture pour certains, à pieds par l’escalier Germaine Coty pour le restant de la troupe ; à mi- pente quelques-uns choisissent le chemin du foyer le plus direct.

Ah! On se dit: Le Havre je connais bien, depuis le temps que j’y habite… Eh bien, une déambulation dans la ville ou à proximité de celle-ci nous fait découvrir bien des lieux, des sites, des bâtiments  que nous ne connaissions pas ou si mal : on multiplie les points de vue sur la ville, le port,  l’environnement qui la rendent plus belle et plus attachante encore.

Merci Elisabeth et Michel de cette belle balade à la découverte du Havre et de Sainte-Adresse !


PS : un petit mot de Marie-Pierre pour vous dire combien, une fois de plus, elle a apprécié votre compagnie et ses discussions avec l’un, l’une ou l’autre, tout au long de cette marche.

samedi 17 novembre 2018

Autour de Beaumont en Auge





Souvent, sinon presque tout le temps, dans  la chronique de nos marches on commence par parler du temps: le temps  qu’il a fait et le temps qu’il nous a fallu pour la marche. 
Eh bien oui ! parlons-en du temps qu'il a fait ce samedi 10 novembre 2018 :  Le matin, la pluie, la pluie, la pluie sans arrêt qui nous a contraints à modifier notre parcours (2 km en moins!!! quel dommage ! ) et l’après-midi, un beau soleil ! un vrai miracle du Dieu Rando. 
Quant à la durée de la marche, c’était tout à fait raisonnable … et c’est moi qui le dis !

Encore une fois, et on ne s’en lasse pas, ce fut  « une belle randonnée à travers le bocage normand et les forêts du Pays d’Auge» ; alors je reprends, presque mot pour mot, ce que nous écrivions déjà en 2010 et aussi en 2016: « le long des chemins encaissés, montées , descentes, montées, descentes » ; et plus loin encore : «  il faut continuer de monter pour redescendre à nouveau, monter et descendre jusqu’à la tombée de la nuit sur les tapis de feuilles mortes qui recouvrent les sentiers caillouteux; enfin, une longue montée, la der des ders,  nous amène à destination»  (Bourgeauville cette fois-ci)
Huit ans plus tard, ce samedi 10 novembre 2018, ça n’a pas changé : juste  en plus des montées et rudes descentes, le bonheur de contempler les belles et flamboyantes couleurs automnales des feuillages  éclairés par le soleil de l’après-midi.
Une belle journée, dans le Pays d’Auge, somme toute, malgré la pluie du matin mais avec le bon déjeuner  au « P’tit Beaumont », un moment convivial joyeux et bruyant.

Remercions Josiane et Yves pour l’organisation de cette journée, Josiane qui, regrettons-le, n’a pu être des nôtres, car retenue par ses obligations de mamie.

Archives du blog

A propos de...