Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

mardi 21 juin 2011

Week-End de vent et de sable


Ces  18 et 19 juin, il y avait fort vent sur les bords de la Manche : courageux mais non point téméraires, nous y étions,  précisément sur les plages de la Côte d’opale, et nous avons  marché de longues heures contre ce vent violent qui soulevant le sable nous cinglait le visage et  les mollets (les mollets nus de ceux ou celles qui avaient sorti le short à quelques jours de l’été). Face à nous, superbes  paysages : plage immense, hautes falaises crayeuses, dunes de sable plantées d’oyats, mer blanche d’écume tachetée de voiles de toutes couleurs.


Le samedi, en guise de mise en jambe (on pourrait parler de mise en bouche pour ceux qui goûtent  la randonnée comme d’autres apprécient la gastronomie), notre bon Yves G., maître es- organisation, nous avait concocté un petit Wimereux /Ambleteuse avec aller par la plage et retour par la dune ; beau ciel nuageux et menaçant qui nous épargna la pluie tout au long de notre randonnée ; quelques gouttes seulement lorsque nous nous restaurions devant le fort d’Ambleteuse. Flore spécifique des dunes de la Slak que nous parcourons jusqu’à Wimereux jolie station balnéaire aux villas colorées .
Le soir, joyeux et agréable dîner pour les 22 randonneurs, saouls de vent et de sable.
Les 2 Caps par JMR Les 2 caps par JMR








Le dimanche, du cap blanc-nez au cap gris-nez, en passant par le cap gros-nez, le vent a encore soufflé fort sans nous laisser le moindre répit;  il s’est fait sentir jusqu’à  notre point de ralliement Audresselles, où,  épuisés, nous avons pu enfin rafraîchir nos lèvres crevassées en buvant force  Jupiler, Leffe ou autre Blanche de Witou à défaut de Cacolac.


Du Cacolat, Yves et Josiane pourront en déguster à leur retour, par la grâce de leurs amis qui ont souhaité les remercier de ce formidable WE dans le Pas de Calais.



samedi 4 juin 2011

Croisement à Montréal

En visite chez les cousins du quebec pour y retrouver leurs fils, ils ont chaussé leurs croquenots pour déambuler ensemble dans les rues de Montréal;
et pour finir, ils ont partagé le déjeuner accompagné d'une petite (?) mousse.

mercredi 25 mai 2011

Alain et Marie-Claude à Prague

Presque un an déjà et le souvenir de leur fete est encore vivace dans notre mémoire.

11 septembre 2010, http://croquenots.blogspot.com/2010/09/le-baugeois-en-fete-pour-alain-et-marie.html "la fête aux Bubu"
 C'était à Baugé autour d'un porcelet et rappelez-vous  le cadeau que nous leur avions offert: quelques jours à Prague à l'hotel "Paris"...


De retour de voyage, Marie-Claude nous raconte:


"
Grâce à vous, nous avons découvert le luxe dans cet hôtel néogothique  avec  une décoration Art Nouveau.
Pendant 4jours  sous le soleil, nous avons déambulé dans cette ville très  riche en  architecture néogothique, Renaissance, Baroque et Art Nouveau.

Nuits douces et confortables.






Le décor du petit déjeuner.

 

La montée  des marches


   








La façade de l’hôtel

   






Jour de départ

Merci  pour tout et aussi pour les chocolats. "

dimanche 8 mai 2011

Découverte de la faune et de la flore au bois du Breuil

Nous sommes partis ce matin du 8 Mai pour une promenade dans le bois du Breuil.

La météo nous promettait des « averses éparses ». « Que nenni »  dirait notre bon Gilles, juste trois gouttes avant le déjeuner.

Nous avons commencé notre balade sur la plage où nous avons rencontré un passionné des oiseaux normands qui nous a appris à respecter  l’habitat des « gravelots à collier interrompu » (voir photos) qui comme son cousin le « petit gravelot », nichent sur nos plages.

Dans la campagne basse normande, quelques chanceux ont vu des biches, puis nous avons trouvé une prairie accueillante pour un pique nique en compagnie d’un coucou.

Nous avons ensuite « attaqué le bois du Breuil où nous n’avons pas été déçus par les rhododendrons en fleur.


Terminus à Honfleur où comme d’hab nous avons pris une mousse sur les quais.

 

jeudi 14 avril 2011

Jean et Agnès se la coulent douce

Et grâce à qui, ils se la coulent douce ?: grâce aux Croquenots, of course
Souvenez- vous, en  juin 2010, la fête donnée par notre ami Jean quand il a quitté définitivement  le labo:
SOUVENIR SOUVENIR   (cliquez dessus)


Le résultat : le voilà :
« c'est avec un certain plaisir que nous avons profité du cadeau,
offert  lors de ma retraite. Nous vous adressons qq photos, en vous
remerciant TOUS de cet agréable moment. L'endroit était magique , la
nourriture délicieuse et nos hôtes charmants.

  AMICALEMENT

agnès et jean "

Et pour d’autres détails sur cette adresse qu’ils recommandent, allez donc jeter un coup d’oeil sur le site du « Clos Saint Fiacre »:


Le Clos Saint Fiacre     (Cliquez sur le titre)

lundi 11 avril 2011

Souvenirs d’une enfance heureuse

C’est dans son village natal de Daubeuf-Serville que Jean-François  voulait nous mener pour notre randonnée du mois d’avril :  c’est dans la belle maison accueillante de sa soeur aînée Marie-Hélène et de son mari Jean-Pierre qui s’y sont installés pour leurs vieux jours, que nous nous sommes rassemblés ce dimanche matin qu’on pressentait ensoleillé (on a pas été déçus : une vraie journée d’été pour ce début avril !).
Café, thé, croissants, pains au chocolat et autres viennoiseries, avant de partir pour la randonnée, voilà qui augure bien d’une journée « émotion ».
Et pour l’émotion, ça n’a pas traîné !!! dès le départ de notre marche, dans la rue principale, sur notre gauche, on longe  la mairie et l’école ; au premier étage où se situait le logement des instituteurs, notre ami Jean-François nous désigne la  3ème fenêtre à droite, c’est celle de la chambre où il est né: le groupe s’arrête, les yeux fixés sur cette fenêtre, soudain  embués par les larmes qui sourdent aux coins des paupières ; les femmes retiennent à peine un sanglot alors que les hommes par pudeur se détournent  pour cacher leur trouble ; tous imaginent en regardant  Jean-François, le beau bébé qu’il fut il y a plus de 60 ans, et leur pensée va à maman Lidove en ce moment de joie et de délivrance ...
En montant  vers le plateau le long de l’ancienne école, on trouve un petit bois, théâtre des exploits ludiques du petit Jean-François, qui reste discret sur le sujet.

Et puis c’est la tournée des châteaux auxquels on accède par des allées de hêtres majestueux et où vivaient marquis, princes et autres magnats du pétrole qui recevaient les souverains de contrées lointaines ;  pour rejoindre ces bâtisses de briques et de pierres, on traverse, sous un soleil resplendissant, les champs verts et jaunes du plateau, et on chemine par les bois giboyeux des vallées : et pour finir on se retrouve chez Jean-Pierre et Marie-Hélène soit par la route directe (c’était l’option 6), soit par les hauteurs du plateau (c’était l’option 10).
Confortablement installés dans le jardin et dans la véranda de la maison, au soleil et à l’ombre, nous dégustons  la Leffe fraîche et autres rafraîchissement tout en « grignotant » les viennoiseries du matin  et les diverses spécialités originales de la Maison.
Encore un beau et bon dimanche en randonnée...

lundi 14 mars 2011

Au nom de Jésus

Que de choses ne fait-on pas au nom de Jésus ! à Saint Romain de Colbosc,  juste derrière l’Eglise, « Au nom de Jésus », on peut y manger : car, c’est le nom de l’auberge qui accueille les pèlerins et plus généralement les voyageurs et même les randonneurs mécréants pourvu qu’ils aient faim : de toutes manières, au moment venu, Dieu reconnaît les siens.
Ce dimanche de mars, nous y avons dégusté un jarret de porc au miel , délicieux réconfort après une longue matinée de marche dans la forêt  puis  sur le plateau : en rongeant les os, je me suis dit : c’est bien au restaurant « Au nom de Jésus » que nous sommes et non point « chez mohamet » ; ceci dit, un bon couscous c’est réconfortant aussi .
Nous étions partis de Rogerville, ce dimanche matin,  et nous avons traversé le village sans rencontrer ce Roger qui a donné son nom à sa commune ; j’ai été un peu déçu, mais c’était le jour du Seigneur et  il était tôt : alors, je suppose que ce bon Roger n’est plus tout jeune et, dans ce cas, il avait bien le droit ce matin là de faire la grasse matinée sous la couette, surtout s’il a la chance de partager sa couche avec quelque femme aimante. Cette fugitive pensée m’a donné la vaillance nécessaire pour escalader la falaise abrupte sous la houlette de l’organisateur du jour, notre bon Daniel.
C’est lui qui a guidé le groupe d’un pas sur et décidé sur les routes et les sentiers  jusqu’à nous ramener au point de départ : Rogerville ; et là, je suis dubitatif :  Roger était-il réveillé à ce moment, pour souhaiter le bonjour aux randonneurs du dimanche ou bien est-il resté dans les bras de sa blonde au fond de son lit pour célébrer le Seigneur, je ne le sais pas, vu que j’ai du quitter le groupe dès la fin du déjeuner, étant  appelé par le devoir (je suis, moi aussi comme Roger, chauffeur de ma blonde)  .
Alors, je vous en conjure, Amis des Croquenots,  pouvez-vous me dire si, au retour de notre randonnée, vous avez pu, à Rogerville, saluer Roger de Rogerville?

dimanche 13 février 2011

On a fêté l’anniversaire de mon Gilou

C’est à moi, son épouse aimante,  que revient le devoir plaisant d’écrire la chronique mensuelle de cette  randonnée des Croquenots du mois de février  : et vous en devinez la raison : elle est explicite quand on lit le titre de mon message.
41, 51, 61 peut-être, on se sait plus trop, à une dizaine d’années près, l’âge qu’il aura ce 14 février 2011; avec nos amis des Croquenots, il convenait de marquer le coup ... Et le bon, si j’ose m’exprimer ainsi en parlant de lui.
Ça avait commencé le matin à St Arnoult, au départ de notre marche (Je dis notre, parce que c’est nous, G & M, qui l’organisions, ce mois-ci), ça s’est amplifié au fur et à mesure de notre cheminement sur les sentiers pastillés bleu et vert qui nous ont menés vers Caudebec en Caux .. Et, au fil du temps, ce fut l’apothéose ; je veux dire qu’au restaurant de Caudebec « Au fil du temps », lorsqu’ont scintillé les bougies plantées sur le fondant au chocolat que lui a présenté la souriante patronne de l’établissement tout en lui tendant ses lèvres pour lui baiser les joues, ce fut le moment culminant de cette première journée des 2 semaines de célébration de l’évènement.
Ni le temps maussade de ce dimanche hivernal, ni les longues  hésitations sur la couleur des pastilles balisant les chemins, ni le stress de l’organisatrice qui m’a saisi à chaque virage et croisement,  n’ont pu entamer  ma joie infinie ( ?) de voir mon Gilou marchant prestement vers la jeunesse retrouvée.


dimanche 23 janvier 2011

L’a-t-on faite dans le bon sens ?

Oui, l’a-t-on faite dans le bon sens ? : je me demande si elle ne se pose pas la question, ce soir encore, Elisabeth ; mais, de quoi parle-t-on ? Mais de la boucle du matin, bien sur, de la première boucle autour d’Equemauville .
C’est au tout début de la marche, à la croisée des chemins, après la descente de la «  Putte », que le doute est né dans son esprit. Et ce doute horrible, angoissant, lancinant, qui a submergé  ses pensées et embrouillé son esprit, elle l’a transmis à Michel qui, après quelques instants de panique partagée avec son épouse, s’est farci  la Putte à remonter pour y trouver la réponse à la question qui les taraudait tous les deux :  l’a-t-on faite dans le bon sens ? 
Après un long moment d’attente quasi insoutenable, Il est redescendu de la  Putte  : personne n’a su ce qu’il y avait fait ni qui il avait pu  rencontrer la-haut ; peut-être y avait-il consulté les oracles, mais, rejoignant ses amis randonneurs et son épouse , il a crié avec conviction : « c’est à droite qu’il faut aller, car si nous l’avions faite dans le sens contraire, nous eussions du emprunter la route de gauche ! »
 Alors nous sommes repartis rassérénés, le coeur léger ;  et marchant d’un pas rapide nous sommes descendus au creux de la vallée où nous avons suivi le cours de la rivière.

Plus rien par la suite ne nous a détourné du bon chemin et c’est à Equemauville que nous avons trouvé la clef des champs pour nous restaurer.
L’après-midi nous avons rejoins la côte de Grace au  point vue qui domine  Honfleur et l’estuaire de la Seine qu’enjambe au loin  le Pont de Normandie. Quelques gouttes de pluie, les premières de ce dimanche de janvier, nous ont  accompagnés à l’entrée d’Equemauville où nous avons regagné nos véhicules automobiles.
De retour au Havre, Esther  leur mignonne petite fille nous a fait fête chez son GRAND PAP Michel et sa GRAND MAM Elisabeth qui nous avaient conviés à partager, avec Stéphanie et  Baptiste, vin chaud, cidre, crêpes et gâteaux. Pour finir cette belle journée,  Michel a bluffé les hommes et ébloui  les femmes avec son manège enchanté installé dans sa cabane magique au fond du jardin.



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