Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

vendredi 30 septembre 2016

La Corrèze « è rien beau » Chapitre 1




Nous étions 16 Croquenots au rendez-vous fixé par Marie-Paule et Jean (–Michel) en leur maison de Brignac la Plaine, ce samedi 17 septembre à 19h : tous heureux de nous retrouver ou pour certaine curieuse de nous découvrir , heureux de partager la cuisine que nos hôtes nous avaient préparée en abondance  pour le diner , heureux à la perspective des randonnées et des visites des sites et monuments prévues au programme de la semaine concocté par nos amis corréziens : c’est dire si le diner fut joyeux et si les convives repus qui reprirent leur véhicule tard dans la nuit pour rejoindre leur résidence du VVF d’Ayen eurent du mal à retrouver la route et leurs esprits.

 
Le lendemain nous étions tous impatients de déguster  le pain délicieux que nous avions tant apprécié au diner de la veille: Jean (–Michel) qui nous l’apportait au VVF, nous  l’a annoncé avec un sourire égrillard et gourmand: « ces belles miches, dont vous pourrez apprécier les formes et le parfum in situ dès mardi matin, viennent de la boulangerie de Brignac! »
 
 
Alors, avec quel entrain nous avons démarré la randonnée de ce dimanche  à partir du VVF ; par les chemins à travers les prés où paissent les limousines rousses, direction les villages d’Ayen  et de St Robert ; à chaque détour des chemins,  les résidents du VVF sont rassurés : leur village de bungalows  qui domine la campagne environnante est présent à leurs yeux presque à tout moment.
 
 
De ce premier contact avec ces paysages champêtres et ces villages de pierre nous ne pourrons dire qu’une chose : « è ien beau , dèèèè !!! »  A la vue des belles bâtisses découvertes à Ayen Bas,  ce cri de Babette« è ien beau, Ayen bas » résonne encore dans nos oreilles.
Le soir, gentiment,  Gilles propose d’aider, avec Marie-Pierre, les résidents de Brignac  à finir la viande froide, les haricots blancs et les gâteaux de la veille (lui-même avait réussi à sauver le plat entier de viande de la voracité des carnassiers présents au diner) : une joyeuse tablée encore ce soir-là !

 
 
 

 

 
 
 
Lundi matin nous passons devant  la boulangerie de Brignac (désespérément fermée) pour nous rendre à la Rivière de Mansac où nous nous ravitaillons « au panier sympa » ; et en route pour  rejoindre Turenne et Curemonte  deux beaux villages corrézien que nous visiterons et que nous pourrons admirer de divers points de vue que nous rejoindrons à pied au gré  de nos randonnées.
La visite du château de Turenne qui domine le village aux toits bleus d’ardoise inspire Yves (Yves l’homme aux beaux tee-shirts) pour déclarer publiquement sa flamme à Josiane  ravie du bouquet d’hortensias qu’il lui offre : les paparazzis ont saisi ce moment romantique à souhait.
 
 
 
 
 

vendredi 17 juin 2016

Un mois déjà !



Iris est née le 19 Mai dernier : 

elle  fait le bonheur d'Hugues et Aurélie 

et  des grands parents Dominique et Jean-Luc      bien sûr !



vingt ans déjà !

10, 11, 12 juin 2016 un week-end en bord de Seine pour fêter 20 ans de randonnées en croquenots



C’est après quelques hésitations de nos GPS respectifs que nous nous sommes tous retrouvés au Gîte du Panorama qui dominait les boucles de la Seine.
Après que chacun d’entre nous ait pris possession de ses chambres (mention spéciale pour Josiane et Yves qui disposait de la suite royale dont la vue donnait sur la Seine) que nous avons pris notre 1er apéritif sur la terrasse.
Le dîner qui suivit fut à la hauteur de l’excellence culinaire des Croquenotes (terrine, râbles de lapins farcis, salade, fromages et chariot des desserts) suivi d’un petit rhum de Cuba pour arroser le tout.

Notre guide Yves G nous avait concocté pour le samedi une boucle dénommée « La marche des deux bacs » clin d’œil à celle déjà réalisée, 20 ans auparavant en 1995.
Au saut du lit, le premier jour, nous n'en menions pas large sous la petite pluie qui se manifestait depuis tôt le matin. Elle devait finalement cesser assez vite.
Après avoir quitté notre promontoire au dessus de la boucle de Jumièges, nous nous laissons glisser jusqu'au bac de Mesnil sous Jumièges. Une petite attente le temps de croquer un chocolat et d'admirer le courant descendant de la Seine. Le bac l'utilise d'ailleurs en se laissant doucement dériver.
Rive droite halte pour déguster quelques fraises délicieuses (à défaut des cerises espérées mais tardives cette année) et arrêt culturel au manoir d'Agnès Sorel dont la vie privée n’a plus de secret pour les Croquenots.
Le contournement du terrain de golf n'a pas été une mince affaire tant celui-ci s'est étendu. Les traces de sangliers étaient bien visibles dans la forêt. Après une demi-heure de tours et détours nous retrouvons la direction attendue de Jumièges. Arrêt pique-nique face à l'abbaye puis descente vers le deuxième bac. Le courant est dans l'autre sens désormais : c'est la renverse. Le soleil de plus en plus présent nous a un peu cuit lors des derniers kilomètres passés dans le méandre rive sud. Enfin la montée finale vers Barneville : là c'était carrément la grosse suée !!
Le soir Dominique et Jean Luc nous ont rafraichi d’une soupe angevine en l’honneur de leur petite fille Iris suivi d’un diner dont  le summum fut atteint avec les côtes de bœufs cuit à la plancha par notre chef Jean-François (photo ci dessous).

La soirée s’est terminée par une rétrospective en photos des 20 dernières années de ballades où chacun a pu mesurer le temps qui passe…
Le  lendemain,  la marche de 18 kms en forêt de Mauny s'est transformée, faute à la pluie, en un aller simple de 7 kms avec retour au point de départ en voiture. Occasion pour tous de conclure par un pique nique dans l'accalmie revenue, face au méandre toujours aussi magique depuis le bien nommé gite le Panorama.

Un gros merci à Monique et Jean Pierre pour l’organisation et à Yves pour les balades et vraiment quel beau gite !



lundi 23 mai 2016

Brume de mai sur Etretat



La pénurie d’essence et la météo  se sont liguées pour perturber notre marche de ce dimanche.

Nous avons donc abandonné les deux boucles du Val de Saane au profit d’une promenade  Etretat-Bénouville –Etretat.
 Nous étions 10 courageux pour cette marche prévue sous la pluie, sans carte, guidés par Daniel très à l’aise sur ses terres. Très vite arrivés à Bénouville et puisque cette marche était « extra » « ordinaire », nous avons décidé de nous permettre une pause à l’abri chez la Dame aux Chapeaux pour un café ou un chocolat chaud. Hélas, elle ne servait pas aujourd’hui.

Un peu en manque de kilomètres, nous avons opté pour une prolongation jusqu’à Vattetot.
Lors du retour par la valleuse d’Etigues, puis la légendaire valleuse du curé , nous n’avons croisé que quatre terriens mais une multitude d’escargots que Maryvonne refuse de nous préparer.


Après le pique nique  et le café chez nos amis de la Poterie, nous nous sommes séparés avec de grands projets pour l’après midi : nos déclarations d’impôts ! 

samedi 30 avril 2016

Cormeilles : la rando des collines



Je me rappelle : le 12 décembre 2010, nous marchions autour de Cormeilles et, en rendant compte, sur ce site, de cette «  longue marche à travers le bocage normand et les forêts du Pays d’Auge » , nous écrivions déjà : « le long des chemins encaissées, montées , descentes, montées, descentes » ; et plus loin encore : «  il faut continuer de monter pour redescendre à nouveau, monter et descendre jusqu’à la nuit tombée sur les tapis de feuilles mortes qui recouvrent les sentiers caillouteux; enfin, une grande descente, la der des ders,  nous ramène à notre point de départ »

Six ans plus tard, ce dimanche 24 avril 2016, ça n’a pas changé : évidemment  plus de «  tapis de feuilles mortes » ni de « fougères brunies » mais  plutôt les belles couleurs du printemps  en fleurs sur le fond vert tendre des feuillages. 

Revu aussi  l’église Sainte-Croix où « la nef en pente douce nous mène à  la lumière divine » ; et  pas le temps, non plus, « de s’assoir sur un banc clos pour se recueillir ».

En décembre 2010, ce dimanche de randonnée était « une journée ensoleillée et presque douce » ; en 2016, le vent, le froid, la pluie étaient au rendez-vous : alors les montées et les descentes ont été beaucoup plus dures si bien que certain a été contraint à l’abandon, les articulations de ses vieilles jambes trop douloureuses  n’en pouvant supporter davantage. 

Une belle journée, quand même, avant qu’il ne pleuve et ne grêle et que nous ne puissions plus lever notre regard de nos pieds hésitants, pour contempler, avec bonheur, les paysages du Pays d’Auge :  on reprendra donc la conclusion de notre récit d’alors pour terminer celui-ci : « on est content de l’avoir fait, quand c’est fini »


Ah j’allais oublier ! vifs  remerciements à Michel J pour l’organisation de cette journée en particulier le timing et le choix du lieu de pique-nique ; il faut dire qu’il été bien secondé par Babette !!!

Ah ! on me dit que c’est le contraire … Même qu’il n’aurait rien fait du tout, absolument rien ?  pourtant,  j’avais bien cru reconnaître son savoir-faire … Ah bon  


lundi 28 mars 2016

Bénouville le meilleur pour la fin


Ce dimanche matin 20 mars, Gisèle et Jean-François avaient conviés les Croquenots à Bénouville sur le parking de l’église, le lieu choisi comme point de départ de notre randonnée du mois.

Eh bien, malgré la fraîcheur, l’humidité et le vent fort, nous nous y sommes retrouvés à 12 courageux pour parcourir les presque vingt kilomètres prévus au programme de cette marche.

La journée a commencé délicieusement: un café chaud et un morceau de flan aux pruneaux (confectionné superbement par Gisèle) pour  faire « le plein d’énergie » et puis nous voilà partis sur les chemins goudronnés ou pas, à travers la campagne du Pays de Caux pour parcourir les 11 km prévus dans la matinée, en nous éloignant d’abord du bord de mer, pour le retrouver à Yport .

C’est au premier étage d’un restaurant face à la plage d’Yport que nous déjeunons : quelques plats simples et  fort bien cuisinés : excellent !

Pour le parcours de l’après midi, Jean-François nous avait prévenu : « la reprise va pas être facile » : ça démarre par une montée de la falaise et on suit ensuite le chemin des douaniers le long de la mer ; il avait oublié de nous indiquer qu'on allait pas éviter les valleuses : à chacune d’elle  on y descend puis on remonte sur la falaise et ça jusqu'à Bénouville : mal aux jambes et aux articulations, souffle court, coups de chaud à répétition.
Mais à chaque arrêt pour reprendre souffle, à notre vue la mer blanche d’écume que l’on domine, les hautes falaises crayeuses, les prés verts et les champs juste labourés : formidable paysage de la Haute Normandie ; le tout sous un ciel nuageux balayé par le vent du large : on regrette pas de souffrir un peu.


Au retour vers Le Havre, un arrêt à Etretat pour constater le retour des galets sur la plage et puis boire la mousse traditionnelle à « l’Aiguille Creuse », un moment  « privilègié » pour certains Croquenots.



mercredi 23 mars 2016

Conteville-Berville





Tout vient à point qui sait attendre : vous l’attendiez avec une certaine impatience .  Eh bien !  le voici, enfin,  le récit illustré de la randonnée du 28 février dernier :  


En ce beau dimanche ensoleillé du 28 février la joyeuse bande des 16 partit découvrir les jolis chemins de Conteville à Berville/ mer ( ces 2 localités ne figurent pas dans le Routard (?) et pourtant...)

Entre forêts, chemins creux, repas servi à "l'Entrepont" pour découvrir ensuite le joli panorama des 2 célèbres ponts normands vus de la Place de la Liberté et marcher ensuite le long du canal entre roseaux et bateaux endormis...une jolie balade assurément

Et Babette à retrouvé son plan...au retour !   

Bravo Babette et Michel !




lundi 25 janvier 2016

Douce brume sur la Seine


Quand je relis le titre de cette chronique « Douce brume sur la Seine », me vient à l’esprit : « douce brune sur la scène » ...  la scène de ma vie ; mais ceci est une autre histoire, que je ne vous conterai point.

Mais revenons à la Seine, le fleuve : une belle mise en scène aussi.

Dimanche dernier, donc, (c’était hier 24 janvier), en fin d’après-midi de ce dimanche d’hiver, aussi doux qu’une journée d’automne, retournant au Havre en voiture après notre randonnée, vers Caudebec en Caux nous longeons la Seine; une brume légère, opaque, couvre entièrement le fleuve entre les rives, comme un couvercle cachant l’eau, si bien que celui-ci  nous apparaît étrangement immobile, formant une paisible et sinueuse étendue ouatée . un beau spectacle qui nous apaise et nous enchante.
Puis la route nous mène jusqu’à l’entrée industrielle du Havre, et là, c’est l’éblouissement : l’incendie du soleil couchant embrase  les cheminées crachant des fumées rougeoyantes, les bâtiments des usines en flammes , les  citernes luisantes et l’enchevêtrement des tuyauteries brillantes; fascinant spectacle d’apocalypse que ce coucher de soleil, sur fond noir de nuages menaçants !



Pour cette  première randonnée de l’année 2016, l’organisation était assurée de main de maître par notre bon Daniel dit « le rugueux » bien secondé par Maryvonne, son épouse attentionnée. Notre guide du jour, en grande forme, nous avait concocté une bouclette de 19 kilomètres à travers la campagne et la forêt et le long de la Seine sur terrain quasiment plat, à part une petite côte en forêt de Brotonne.

Après un petit café chaud, accompagné de  quelques douceurs préparées par Marie-Hélène, démarrage  de la marche à travers la campagne normande et, dans les prés, on devine émergeant de la brume, des chevaux, des ânes, des bœufs qui répondent aimablement  à nos saluts amicaux;  au loin les arbres dénudés nous apparaissent, dans le flou brumeux, comme autant de squelettes inquiétants.
Dans la forêt dense, les hautes futaies protègent du brouillard ; la bruyère brune recouvre le sol.

Et puis, au fil du parcours, de temps en temps, dans le lointain ou tout proche, se détachant dans le gris du ciel, la silhouette élégante du pont de Brotonne et le fleuve qui nous semble aussi calme qu’un lac.

Notre bon Daniel a su, avec bienveillance pour les plus fragiles d’entre nous, adapter le parcours, le réduisant quelque peu pour compenser la durée du déjeuner pris au restaurant : bien agréable repas, de bonne qualité, servi avec gentillesse dans la véranda donnant sur le fleuve : moment de convivialité et d’amitié.

Un regret, cependant : le soleil que la météo avait annoncé dans l’après-midi, n’est apparu qu’en fin de journée au moment de se coucher, nous offrant, alors, cet éblouissant spectacle en final de ce  beau dimanche de randonnée. 

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