Ah mon cochon, quelle belle fête ! Quelle belle fête, on lui a faite à la bête ! En 2 jours il n’en restait plus une miette... Faut dire qu’il était bien tendre et bien goûteux le porcinet, cuit à point sur la broche pendant 5 heures et aromatisé savamment par les hommes de l’Art du cochon (un métier qui se perd dans nos villes, mais pas chez nos compagnes... comprenne qui pourra) ; et que dire des cocos qui l’accompagnaient dans nos assiettes : un délice, « du velours pour le palais » m’a glissé Maryvonne, au creux de l’oreille.
Le banquet a commencé avec un Vouvray frais, dégusté sous le soleil déclinant de ce beau samedi de septembre, accompagné de quelques amuse-gueules savamment élaborés par notre hôte (je parle de Marie-Claude) sur lesquels les convives, heureux de se retrouver pour cette belle occasion ,se sont précipités avec voracité sinon avec délectation.
La décoration des tables étaient aussi signée MC B. : et en me remémorant ces légumes et ces fruits de papier, plus appétissants que nature, piqués sur une brique posée en bout de chaque table, il me vient une idée : ne serait-il pas possible de les exposer dans la galerie des glaces du château de Versaille tout comme les sculptures de Takashi Murakami ou les oeuvres de Jeff Koons ? Je propose que nous en touchions un mot à J.J. Aillagon, dès que nous le croiserons au détour d'un GR.
Tout au long du repas , chaque plat était ponctué de sketch, de vidéo, de chanson, de discours, de jeux en tous genres . Dans le sketch intitulé finement « devine chez qui on va dîner ce soir » , Dominique a campé une « Burette » presque parfaite au sortir d’un bain de mer revigorant et Jean-François un "Bur" idéal, zen jusqu’à l’indolence , philosophe et enjôleur ,ce qui contrastait avec l’Alain de l’instant, virevoltant de la cuisine à la salle de banquet, les bras chargés de plats, débouchant multe bouteilles et remplissant force carafes, tout en distribuant compliments et mots d’esprit à tout va : il en oubliait de boire et de manger ! Il n’est redevenu lui-même que lors du jeu des escarpins où, au contact des chaussures de femmes, il a attribué presque sans erreur sa chaussure à chacune des femmes nus-pieds: un bel exploit! ,car en plus, ce soir de fête, elles ne portaient pas de croquenots !
Jacques Leroux le poète comédien nous a conté quelques anecdotes hilarantes sur le couple Bur en philosophant doctement sur l’oeuf et la poule.
Et le lendemain, pour nous ouvrir à nouveau l’appetit, nos hotes nous avaient concocté une visite commentée des richesses architecturales et historiques de Baugé : Kulture , Kulture !!!
Un repas du dimanche, qui nous a permis de siffler le fût de bière à peine entamé la veille
un SUPERBE WEEK-END pour célébrer joyeusement les 120 ans de nos amis
Merci Marie-Claude
Merci Alain