Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

mardi 15 septembre 2015

Miclel: récit de voyage (23)



20 aout

Après une nuit de ronflements je suis réveillé à 5h30 par les pèlerins pressés de quitter l’Albergée pour être les premiers à la suivante. Départ à 7h pour Grandas de Salime et son barrage : 15km de descente facile à 5km/h dans les nuages et la brume

21 aout

Aujourd’hui nous entrons en Galice pays de la musique celtique, après une montée jusqu’au col à 1030 m d’altitude. La descente nous mène à à O Padron . Je décide de monter ma tente dans le jardin de l’alberguée, il fait chaud et à l’intérieur les lits me paraissent bien serrés.

Sur le chemin j’ai noué de nouvelles relations : un américain, un suédois, un belge (une fois, encore) ; on ne s’ennuie pas sur le chemin !

22 aout

Matin brumeux comme tous les jours, temps ensoleillé et chaud en journée et une petite brise d’ouest pour rafraîchir.

Départ 7h30 ; pose à 10h. L’après midi montées et descentes se succèdent : dur sous le soleil

A l’arrivée l’alberguée est pleine ! heureusement une salle de sport est dispo pour nous protéger de l’orage qui éclate en fin de journée

23 aout

Il pleut, il mouille, c’est la peche à la grenouille ! une étape de 30 km jusqu’à Lago, c’est beaucoup pour moi ; on me dit que le chemin n’est pas boueux , alors j’y vais à mon rythme : ça passe ! A l’arrivée, à l’alberguée de Lago, je suis trempé.

Je me rends à la cathédrale et j’assiste à la messe ; à la sortie une surprise m’attend : Henri et Twist sont là, devant moi. Henri a pris le train parfois lorsque la marche lui était trop difficile. Nous décidons de finir ensemble le parcours au rythme d’Henri. Twist et Langlois se sont retrouvés et ils ne cachent pas leur joie !

24 aout

Une petite étape aujourd’hui jusquà Santa Eulalia de Boveda près de laquelle nous découvrons de superbes fresques néolithiques.

Nous campons dans le jardin d’une ferme à l’abri des pommiers : les nuits deviennent fraiches : pour me protéger du froid je mets un caleçon sur ma tête !

Mardi 25 aout

Après visite de la cité, nous reprenons la route. En guise de petit déjeuner, des mures.

Sur la route maintenant des bornes nous indiquent la distance jusqu’ à Santiago : moins de 80 km !!!

jeudi 10 septembre 2015

Michel: récit de voyage (22)



Dimanche 16 aout

Arrivée à Tineo sous un ciel couvert  mais il fait doux : à l’horizon, se dessine la montagne : la Galice, bientôt. Traversé les villages typiques, longé les prés dans lesquels se cotoient vaches, veaux, chèvres, moutons et chiens de berger.

Lundi 17 aout

Départ de Tineo pour Borres où nous arrivons à 14h après 18 km de marche. Partis avec un jeune français du midi qui nous a rapidement distancés. Quelques mures dégustées au fil du chemin.

Adieu Claude qui, lui, accélère le rythme, alors que moi,  pour ménager mes genoux,  décide de faire cette étape de 27 km en 2 jours.

Un échange avec un couple de français  sur les bienfaits des anti-inflammatoires  pour les genoux endoloris.

Mardi 18 aout

Quitté tôt ce matin l’alberguée avec une certaine mélancolie : un brouillard à couper au couteau nous entoure nous percevons mieux les odeurs du foin et du bétail qui flottent autour de nous.

Je choisis prudemment de parcourir la distance de 18 km : à 14h,  je suis le premier  à pousser la porte de l’alberguée ; une petite bière et une bonne douche pour me réconforter et puis le courrier et quelques aquarelles pour occuper sereinement mon après-midi.

Mercredi 19 aout

Nous n’étions que 2 à loger dans l’alberguée . Ce matin encore du brouillard dense jusqu’à midi, puis plein soleil l’après-midi.

Langlois a décidé de prendre la route, plus sure par temps de brouillard ; pas de problème, la route est peu fréquentée et les pèlerins peu nombreux .

Nous passons le point le plus haut de notre voyage 1200m et nous voilà à Bertucedo au terme de cette étape.

 


 



samedi 22 août 2015

Michel: récit de voyage (21)



Mardi 11 aout

Commençons ce chapitre par une élégante maxime de notre ami belge : « c’est le cul qui repose les jambes ».

Aujourd’hui, temps couvert mais sans pluie ; nous traversons de très beaux villages ; au détour du chemin rencontre d’un jeune aquarelliste et j’échange avec lui  savoir-faire et procédés techniques : la journée est ainsi passée plus vite sur la route du primitivo que nous empruntons,  réputée plus difficile : les pèlerins y sont moins nombreux.

Après les 17 km parcourus aujourd’hui sans forcer, je suis attablé au café : je regarde des joueurs de cartes ; le petit blanc me tourne un peu la tête : vite allons faire les courses au mercato, sinon…

Mercredi 12 aout

Chaleur torride à Oviedo où nous restons aujourd’hui

Sardines grillées au menu de l’alberguée

Encore un mot d’esprit de mon ami belge : « que fait le coq perché sur un tas de fumier ? Il remercie Dieu de ne pas avoir mis de culotte au cul des poules ! »

Jeudi 13 aout

Quelque peine à quitter Oviedo où nous assistons à la messe dans la cathédrale. Nous rencontrons Gabriel un jeune homme tailleur de pierres ; Claude le retrouve sur le chemin et nous entamons le primitivo  sous la pluie et se succèdent  alors montées et descentes sur 18 km. Beaucoup de pèlerins démarrent le pèlerinage à partir d’Oviedo alors il y a beaucoup de monde dans l’alberguée : nous saluons une mère de famille avec ses 2 enfants d’à peine 10 ans

Gabriel et moi, nous installons sous tente. Bonne nuit !

Vendredi 14 aout

Bonne journée de marche. A l’alberguée de villapanada plutôt sympa, pas de français, que des italiens !: je réalise une aquarelle de ce site remarquable.

Samedi 15 aout

J’ai changé ma méthode portage : dans les côtes qui deviennent plus pentues,  je mets le chariot devant moi pour le pousser, c’est plus facile me semble-t-il.

Sur le chemin, nous picorons mûres et prunes délicieuses ; une femme me croyant affamé, me propose du pain et une boite de thon ; pour ne pas la décevoir je me force à manger ; Claude y va de son commentaire sur l’élevage des basses cours !

Arrivée à Salas belle ville ancienne

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