Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

samedi 22 août 2015

Michel: récit de voyage (21)



Mardi 11 aout

Commençons ce chapitre par une élégante maxime de notre ami belge : « c’est le cul qui repose les jambes ».

Aujourd’hui, temps couvert mais sans pluie ; nous traversons de très beaux villages ; au détour du chemin rencontre d’un jeune aquarelliste et j’échange avec lui  savoir-faire et procédés techniques : la journée est ainsi passée plus vite sur la route du primitivo que nous empruntons,  réputée plus difficile : les pèlerins y sont moins nombreux.

Après les 17 km parcourus aujourd’hui sans forcer, je suis attablé au café : je regarde des joueurs de cartes ; le petit blanc me tourne un peu la tête : vite allons faire les courses au mercato, sinon…

Mercredi 12 aout

Chaleur torride à Oviedo où nous restons aujourd’hui

Sardines grillées au menu de l’alberguée

Encore un mot d’esprit de mon ami belge : « que fait le coq perché sur un tas de fumier ? Il remercie Dieu de ne pas avoir mis de culotte au cul des poules ! »

Jeudi 13 aout

Quelque peine à quitter Oviedo où nous assistons à la messe dans la cathédrale. Nous rencontrons Gabriel un jeune homme tailleur de pierres ; Claude le retrouve sur le chemin et nous entamons le primitivo  sous la pluie et se succèdent  alors montées et descentes sur 18 km. Beaucoup de pèlerins démarrent le pèlerinage à partir d’Oviedo alors il y a beaucoup de monde dans l’alberguée : nous saluons une mère de famille avec ses 2 enfants d’à peine 10 ans

Gabriel et moi, nous installons sous tente. Bonne nuit !

Vendredi 14 aout

Bonne journée de marche. A l’alberguée de villapanada plutôt sympa, pas de français, que des italiens !: je réalise une aquarelle de ce site remarquable.

Samedi 15 aout

J’ai changé ma méthode portage : dans les côtes qui deviennent plus pentues,  je mets le chariot devant moi pour le pousser, c’est plus facile me semble-t-il.

Sur le chemin, nous picorons mûres et prunes délicieuses ; une femme me croyant affamé, me propose du pain et une boite de thon ; pour ne pas la décevoir je me force à manger ; Claude y va de son commentaire sur l’élevage des basses cours !

Arrivée à Salas belle ville ancienne

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