Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

mardi 5 février 2019

Saint-Jouin-Bruneval




Merci à Maryvonne et Daniel pour l’organisation de cette belle randonnée en Pays de Caux que Monsieur nous résume ci-après :

Nous étions 19 valeureux à nous retrouver à St Jouin pour le départ de la boucle matinale.
Nous avions réservé un temps sec depuis déjà plusieurs semaines. OUF!!

Le café avalé, nous prîmes la direction de la valleuse de Bruneval, où nous pûmes prendre connaissance de l'historique de ce hameau au passé peu banal. Néanmoins le temps nous a manqué pour pousser jusqu'au Mémorial de l'opération Biting.


Remontant vers Theuville par un chemin herbeux, nous attrapâmes le bitume pour nous retrouver sur un sentier inondé, mais prudemment chacun contourna l'obstacle pour parvenir au café de St Jouin pour le pique-nique.

 L'après-midi nous nous retrouvâmes à 15 au départ du Tilleul pour une boucle permettant de rejoindre le phare d'Antifer en traversant les valleuses d'Antifer et du Fourquet.



Les rescapés de ces 22 km purent se réconforter au coin du feu chez Marie-Hélène qui nous convia pour une petite collation.






jeudi 24 janvier 2019

A la découverte du Havre et de Sainte-Adresse



Matin calme ce dimanche 20 janvier 2019 au Havre: nous longeons la plage pour nous rendre au point de départ  de la randonnée «quelque part vers le Nice havrais » ; nous croisons quelques joggeurs courageux et quelques promeneurs solitaires tenant leur chien en laisse ; un peu frais mais pas froid, et pas un souffle d’air sur la mer immobile qui se fond dans un ciel cotonneux.

A 9h et quelques minutes, rassemblement des 22 marcheurs regroupés par Elisabeth et Michel, les organisateurs de la rando: chaleureuses retrouvailles, effusions,  embrassades à la ronde et nous partons, sans plus tarder, pour le Bout du Monde ! Nous ne l’atteindrons pas, car Michel nous demande, à mi-chemin, de monter à droite le sentier pentu de la falaise : c‘est la première grimpette  de la journée (pas la dernière assurément !). Une rude montée celle-ci, qui nous mène à proximité du Cap de la Hève où nous contemplons à loisir l’entrée du port et la ville basse perdus dans la brume ; la marée est pleine, quelques petits voiliers naviguent devant la plage à la recherche d’un peu de vent.

Nous suivons, sur la falaise, le chemin des blockhaus recouverts de peintures aux couleurs chatoyantes; certains évoquent  alors leur souvenir des tournées de bières qu’adolescents, ils partagèrent en ces lieux.

 Photos du groupe sont prises pour la postérité.

Puis on redescend vers le vallon d’Ignauval : petites maisons bien alignées sur la rue, maisons de galets et maisons de maîtres se succèdent : une halte émerveillée devant la belle et grande maison de Françoise et Philippe. 
Et puis voilà le manoir de Vitanval  et je découvre quelques belles bâtisses anciennes ; certains d’entre nous se recueillent devant la maison qui abrita la boulangerie Basile (ou Machin chose) célèbre pour ses « pattes d’ours » alors que d’autres évoquent avec émotion, le Pianistic, un lieu mythique des nuits chaudes dyonisiennes.
A l’orée du bois du Vagabond Bien-Aimé, Yves G. nous rappelle qui fut ce Vagabond ; après avoir fait quelques recherches, je précise qu’il s’agit du nom d’un groupe de Résistance havrais créé par quelques jeunes hommes courageux dès la fin de l’année 1940. 
Après avoir traversé le bois, nous montons jusqu’à la villa de Sarah Bernhardt une des belles maisons de la rue (encore une découverte pour moi) puis nous rejoignons le jardin du poète (les chieurs n’y sont pas les bienvenus) et nous visitons la Chapelle notre Dame des Flots qui le jouxte. 
A deux pas de là, le Pain de Sucre se dresse comme un phallus devant la mer. Pas le temps de fantasmer, car déjà nous amorçons la longue descente vers la plage par la sente du Pain de Sucre qui nous mène aux pieds d’Albert 1er. Pas le temps de le saluer, car nous remontons illico : direction : les Jardins suspendus; sur le chemin pentu, quelques belles masures sur les hauteurs font face à la ville et la mer. Encore un point de vue que je ne connaissais pas.
 En fait, nous contournons le fort de Ste Adresse à travers le bois qui borde les remparts, et ça monte encore ! Jusqu’à l’église de Sanvic  enfin !… Nous ne sommes plus loin de la maison d’Elisabeth et Michel où nous allons déjeuner : il fait faim.

Quel déjeuner, les amis ! C’est dans le sous-sol de maison que ça se passe : ce qui suscite  pour beaucoup d’entre nous le souvenir des « boums » de leur adolescence  dans les caves et les garages. Bien sûr on démarre par l’apéro, et quel apéro ! Un Kir Royal et de délicieux amuse-gueules à profusion : merci Babette ! 
Et ensuite pour accompagner notre pique-nique, un vin rouge de haute qualité (arôme de fruits rouges principalement de myrtille des Vosges et longueur en bouche étonnante dirait, sentencieux, l’œnologue de service) : merci Michel ! Et pour finir en dessert, quantité de gâteaux de toutes sortes, tous plus délicieux  les uns que les autres : merci à tous(tes) les pâtissiers(ères) du groupe.

L’après-midi, c’est la descente vers la ville basse et le bord de mer pour rejoindre le Nice Havrais, en voiture pour certains, à pieds par l’escalier Germaine Coty pour le restant de la troupe ; à mi- pente quelques-uns choisissent le chemin du foyer le plus direct.

Ah! On se dit: Le Havre je connais bien, depuis le temps que j’y habite… Eh bien, une déambulation dans la ville ou à proximité de celle-ci nous fait découvrir bien des lieux, des sites, des bâtiments  que nous ne connaissions pas ou si mal : on multiplie les points de vue sur la ville, le port,  l’environnement qui la rendent plus belle et plus attachante encore.

Merci Elisabeth et Michel de cette belle balade à la découverte du Havre et de Sainte-Adresse !


PS : un petit mot de Marie-Pierre pour vous dire combien, une fois de plus, elle a apprécié votre compagnie et ses discussions avec l’un, l’une ou l’autre, tout au long de cette marche.

samedi 17 novembre 2018

Autour de Beaumont en Auge





Souvent, sinon presque tout le temps, dans  la chronique de nos marches on commence par parler du temps: le temps  qu’il a fait et le temps qu’il nous a fallu pour la marche. 
Eh bien oui ! parlons-en du temps qu'il a fait ce samedi 10 novembre 2018 :  Le matin, la pluie, la pluie, la pluie sans arrêt qui nous a contraints à modifier notre parcours (2 km en moins!!! quel dommage ! ) et l’après-midi, un beau soleil ! un vrai miracle du Dieu Rando. 
Quant à la durée de la marche, c’était tout à fait raisonnable … et c’est moi qui le dis !

Encore une fois, et on ne s’en lasse pas, ce fut  « une belle randonnée à travers le bocage normand et les forêts du Pays d’Auge» ; alors je reprends, presque mot pour mot, ce que nous écrivions déjà en 2010 et aussi en 2016: « le long des chemins encaissés, montées , descentes, montées, descentes » ; et plus loin encore : «  il faut continuer de monter pour redescendre à nouveau, monter et descendre jusqu’à la tombée de la nuit sur les tapis de feuilles mortes qui recouvrent les sentiers caillouteux; enfin, une longue montée, la der des ders,  nous amène à destination»  (Bourgeauville cette fois-ci)
Huit ans plus tard, ce samedi 10 novembre 2018, ça n’a pas changé : juste  en plus des montées et rudes descentes, le bonheur de contempler les belles et flamboyantes couleurs automnales des feuillages  éclairés par le soleil de l’après-midi.
Une belle journée, dans le Pays d’Auge, somme toute, malgré la pluie du matin mais avec le bon déjeuner  au « P’tit Beaumont », un moment convivial joyeux et bruyant.

Remercions Josiane et Yves pour l’organisation de cette journée, Josiane qui, regrettons-le, n’a pu être des nôtres, car retenue par ses obligations de mamie.

dimanche 8 avril 2018

La vallée de la Durdent



De Cany à Veulette le long de la Durdent c’était le parcours prévu pour le matin par Christian et Catherine « les Croquenots du Larzac » qui organisaient leur première randonnée mensuelle; en fait, c’est samedi 7 avril 2018 qu’elle s’est déroulée et non pas ce dimanche, le jour habituel de randonnée Croquenots ;
et, par chance, ce furent la bonne journée et le bon moment de la journée, car épargnés par la pluie et le vent : un temps si clément, ce samedi, qu’à midi, nous avons pu déjeuner à la terrasse d’un café face à la mer. L’après-midi, retour par la rive droite du fleuve jusqu’au point d’arrivée prévue à Vittefleur : 19 km de marche au total.

En suivant la vallée de la Durdent, m’étais-dit naïvement quelques jours avant en prenant connaissance du parcours, ça sera du plat, je vais échapper à quelques rudes montées comme celles du pays des hautes falaises qui m’ont tant fait souffrir lors de la dernière marche « croquenots »: eh bien non ! Le parcours a débuté par une interminable montée (la petite côte qu’ils l’appellent !!!) ce qui m’a obligé à prendre tout un tas de photos inintéressantes (inintéressantes, sauf pour reprendre mon souffle tous les dix mètres).
Fort heureusement, après ce difficile démarrage « à froid », le chemin que nous avons suivi ensuite, redescendant dans la vallée, nous a permis de rallier Veulette en douceur le long du fleuve jusqu’à la mer.

Déjeuner tranquille, amical, chaleureux au café qui nous accueille gentiment pour le pique-nique: je confirme :  le sandwich est bien meilleur en dégustant une pression bien fraîche et la banane bien plus savoureuse  avec un petit café qui termine la pause déjeuner.

Au retour, une petite visite de l’ « exutoire de la Durdent » et nous grimpons sur la falaise nord pour le point de vue sur la vallée et le bord de mer et pour le souvenir. En fin de parcours la fatigue se fait sentir : je crie : « mal aux jambes ! » ; « tais-toi et marche ! » rigole Christian ; me tarde d’arriver : vite, vite, Vittefleur : photos finales du groupe sous l’arbre en fleur et c’est le confort du siège de la voiture et le retour au Havre où la pluie commence à tomber à notre arrivée.
Voilà encore une chouette journée de randonnée qui s’achève. Et toujours si plaisante, cette vallée de la Durdent !!
Merci Christian, merci Catherine 

Vous souvenez-vous des marches anciennes des Croquenots dans la vallée de la Durdent ? Non ? Alors dans la colonne de droite, rubrique « rechercher dans le blog », écrivez veulette  d’abord, puis cany et à chaque fois, les récits de ces marches s’afficheront.


PS : Un oubli dans mon récit (on me l'a signalé sinon reproché), oubli dont je suis profondément désolé car il concerne mon ami l'excellent Alain B. dit "le Bure" : ce jour là, samedi 5 avril 2018, était le jour de son anniversaire et pour fêter l’événement, c'est lui qui a tenu à nous offrir ces bières si fraîches que nous avons dégustées avec d'autant plus de plaisir... Pardon mon Bure 
  


mercredi 21 mars 2018

En passant par Yport



La pluie, la neige, le froid, c’est ce que l’on redoutait pour ce dimanche, certain même appréhendait les chaussées verglacées voire les congères bloquant les routes pour se rendre au départ de la marche.
Eh bien, il n’en fut rien : « ni neige, ni pluie »,   c’est ce que nous nous sommes répété tout au long de la journée, le matin sous la forme de prière et en fin d’après-midi avec soulagement  alors qu’un vent glacial fouettait nos vieux visages rougis par le froid, l’effort et la fatigue.

Nous étions 21, partis de Fécamp ce dimanche matin 18 mars,  pour cette randonnée sur les Hautes Falaises qui nous mena  à Vaucottes en passant par Yport, pour revenir à Fécamp en passant par Yport ; au 2ème passage, un arrêt pour déjeuner au restaurant "Le Nautique" où nous attendaient Chantal et Michel venus nous encourager  ; déjeuner copieux et de qualité.

Merci à Maryvonne et à Jean-Pierre qui nous ont offert l’apéro pour fêter leur anniversaire ; 
cet apéro (une bière pression pour moi) et ce repas  (pour moi, une délicieuse aile de raie accompagnée d’un petit pichet de blanc , pichet partagé avec A Piche (à propos, un grand merci à Marie-Hélène qui nous a gentiment  laissé sa part de blanc) ) m’ont donné la force d’affronter, dès la sortie du restau dans un état quasi euphorique, la 5ème montée au programme de la journée .

La dernière côte et la descente jusqu’à Fécamp furent pour certains athlètes certainement dans le même état que moi, l’occasion d’un sprint final décoiffant (rapport au vent du nord qui s’est levé en fin de journée) ; 
c’est ce qui m’a été rapporté vu que je n’ai pas participé à ce sprint et rejoint  le point de ralliement 20 minutes après les premiers.

Bilan de la journée : 18 km (12 le matin, 6 l’après-midi) ; dénivelé cumulé  300 m : une belle journée dans ce superbe décor des Hautes Falaises : 
merci Josiane, merci Yves.

lundi 5 février 2018

La reprise




    La reprise titre-je : vous lisez cela et peut-être vous interrogez-vous : qu’est-ce à dire (ou caisse de résonance) ?  
Je ne parle pas là de chaussettes mais bien de récit, je marque par ce mot « reprise », la reprise de ma chronique Croquenotte, qui, depuis des années, rend compte de nos randonnées mensuelles, photos à l’appui (à la pluie pour ces derniers mois ?); cette chronique abandonnée depuis presque un an, pour d’obscures raisons que je ne peux moi-même expliquer, ou si mal que je n’en dirai rien.


La marche de ce dimanche d’hiver, 4 février 2018, c’était, pour moi, la remise en jambe indispensable pour mes genoux usés et mes mollets engourdis.

Le mois dernier (précisément le dimanche 21 janvier), il s’agissait plutôt d’une remise en bouche, non moins indispensable, de mon palais quasi insensibilisé, depuis ces mois de disette, aux bienfaits de la cuisine des restaurants qui nous donnent l’énergie (ou pas) de reprendre notre chemin après la pause du midi.

« Chez Nounoute » à Fécamp, ce jour là, quelle belle remise en bouche ce fut !
 A midi et demi, les marcheurs sont arrivés au restaurant trempés, ravis de leur matinée de marche sous la pluie, juste au moment où je reprenais goût à la bière pression, douce réparatrice d’une trop longue absence (abstinence ?). 
Une chaude ambiance chez Nounoute  grâce à Nounoute,la patronne qui la joue provocatrice blagueuse et accueillante . 
Ce joyeux déjeuner de poisson terminé, ils sont presque tous repartis marcher sous la pluie, enchantés et en chantant (sous la pluie) : en fin de journée, même pas mouillés qu’ils ont dit ! Ah la foi qui sèche les corps et chauffe les cœurs ! Merci Sainte Randonnée...


 Hier dimanche, je craignais que la pluie ne soit aussi au rendez-vous.
 Quelques jours auparavant par défi, sans réfléchir, j’avais écrit deux fois le mot « rando » en caractères gras dans un mail public, laissant penser que je m’engageais à marcher matin et après-midi ! Quelle imprudence, alors que l’organisateur de la randonnée du jour était notre « bon Daniel » surnommé « Monsieur Plus », bien connu pour son « un petit peu plus de 20 km » annoncé lorsqu’il parle de la marche de 25 km qu’il organise. 



Eh bien, il n’a pas plu du tout, juste un peu de fraîcheur, et la grisaille qui s’est dissipée en fin de matinée pour faire place au soleil alors que le vent s’est mis à souffler plus fort. 
Et puis, pour le parcours, c’était « presque » plat (dixit M Plus), juste une petite montée par ci par là , mais un chemin tout en dur jusqu’à Pont Audemer où nous attendait, pour déjeuner, Philippe, encore convalescent : 




Un repas sympa à «La Gargouille» et c’est là, en fin de repas, que je prends ma décision : 
je n’abandonnerai pas Philippe qui ne peut marcher bien longtemps: il ne rentrera pas seul au Havre au volant de sa voiture au risque de l’endormissement ou d’un problème post-opératoire liés à des efforts trop fatigants ou trop violents : je resterai à ses côtés jusqu’au bout, au cas où ...
Certains (je ne les qualifierais pas) supposent que ça pouvait m’arranger de raccourcir mon parcours de l’après-midi: je leur réponds en toute amitié : ils n’ont pas tout à fait tort. Merci Philippe.
 Et surtout, à ce que l’on m’a rapporté, l’après-midi a été quelque peu boueux ; un risque de chute lourde sur terrain glissant qu’un marcheur handicapé du genou comme moi ne peut courir (juste marcher) raisonnablement... Et le raisonnable, c’est ce qui régente ma vie de randonneur.

Un soir il y peu de temps, lors d’un dîner mondain, je me suis engagé par forfanterie à reprendre sur « Croquenots » le récit de nos randonnées mensuelles: et bien, vous le voyez, j’en suis surpris moi-même : ma promesse est tenue ! 

samedi 15 avril 2017

Course de côte à Bébec



Dimanche 2 avril 2017 


« Bjr, prenez la route barrée.. » c’est le texto reçu de  Dominique ce dimanche matin alors que nous approchions du point de rendez-vous de la randonnée; quelques virages plus loin, devant nous, une route barrée : c’est bon, on y va…  Juste après, des voitures à l’arrêt et certaines garées sur les bas-côtés: on ne passe plus ; « c’est la course automobile » nous dit-on !  Hé M… !!

« …à bebec » ce deuxième message tombe sur mon portable un quart d’heure après le premier : « trois fois M… on s’est trompé de route barrée ! » demi-tour et une route barrée plus loin , on arrive enfin et en retard sur le parking de l’église de Bébec : le temps de prendre un café et de manger quelques chouquettes  délicieuses, et du pain d’épices maison, et nous voilà parti pour notre journée de marche sous un ciel brumeux.

Sur les chemins du pays de Caux on longe les champs de colza jaune pâle et  les champs de terre riche fraîchement labourés ; dans les prés d’herbe grasse,  vaches, moutons, oies coqs, poules se régalent et nous regardent indifférents : c’est dimanche aussi pour eux.

 Quelques dures montées, quelques belles descentes encore et nous arrivons en bord de Seine : 
la Seine, aujourd’hui si calme, que regarde avec douleur Victor Hugo .

Juste le temps de pique-niquer à côté de lui, poète de pierre, immobile et silencieux et nous repartons marchant  le long du fleuve devant les vieilles maisons de Villequier témoins du drame.

Puis c’est une longue montée dans la forêt  puis une descente et puis encore une montée et une descente: le vrombissement des voitures de courses se fait de plus en plus fort : nous nous rapprochons de la course : impossible de continuer par le parcours prévu : on bifurque, on hésite, on tourne à droite puis à gauche et Jean-Luc, avec maestria (c’est sa muse, certains l’appellent Dominique),  nous mène à bon port,  jusqu’au parking de l’église de Bébec : sauvés !

Et voilà, à notre tour de faire vrombir les moteurs de nos voitures pour rentrer à la maison 
VROUM VROUM...  quel pied !!!


vendredi 10 février 2017

Casse-croûte à Grainville


C’était dimanche 5 février, sur un parking à Vittefleur ; le temps est gris, le ciel menaçant de lourds nuages ; pour nous donner du courage, un café chaud offert par les organisateurs de la rando du jour Maryvonne et Daniel...


Comme prévu, la pluie a commencé de tomber quelques minutes après notre départ et le déluge n’ a pas cessé de la journée ; malgré la protection (toute relative) de belles capes plastiques, nous sommes rapidement trempés et à chaque pas dans une flaque d’eau ou dans la boue, nous nous répétons à haute voix pour nous en persuader : « au moins on prend l’air de la campagne et ça nous fait du bien ».


A Cany, quelques uns des croquenots nous rejoignent : nous sommes maintenant 17. Sous la pluie, un débat s’instaure pour décider de poursuivre ou non la marche : Gilles se dévoue pour accompagner Marie-Claude en voiture jusqu’a Grainville la Teinturière (elle a décidé de ne pas marcher aujourd’hui) ; les autres rejoindront à pied le troquet de Grainville dans lequel il est prévu de manger notre casse-croute, au chaud et au sec.
Très cauchois le troquet , la tenancière et  la clientèle aussi : mais une réception et une ambiance chaleureuses qui nous réchauffent le cœur : après une discussion ouverte, menée par Daniel (certains l’appellent Monsieur Plus, d’autres disent Daniel « le rugueux »), il est décidé qu’un groupe d’irréductibles amateurs de grand air humide, guidé par notre « bon » Daniel (on parle de lui aussi en ces termes) poursuivra la randonnée jusqu’au bout , tous les autres retourneront au bercail après le café servi au bistrot ; ce qui mettra fin (du moins provisoirement) aux discussions sur le cas Fillon.
Encore un dimanche de randonnée (pour certains seulement) qui restera dans notre mémoire de Croquenots pour le déjeuner convivial partagé dans un lieu sympathique et agréable !

Et puis, ça fait du bien, le bon air sain de la campagne normande ! (on ne le répétera jamais assez)


Archives du blog

A propos de...