Bonjour, ami marcheur

Te voilà sur « Croquenots », ce blog qui se veut le lien modeste mais résolu de notre groupe de randonneurs havrais, nous qui partageons ces moments d'amitié sportifs festifs et culturels sur les chemins de Normandie et parfois au delà.

jeudi 13 août 2015

Michel: récit de voyage (19)




Samedi 1er  août

A l’alberguée rencontré une américaine tout sourire, même un peu trop… Et une française enseignante en LEP qui m’a rappelé le bon vieux temps.

Ce matin, nous prenons le train sur 2 km pour franchir une rivière : c’est le seul chemin possible. Ensuite nous traversons une belle région vallonnée, la Cantabrie : ça monte et ça descend, mais pas trop de problèmes pour Henri : une belle journée de marche !

Ce soir, c’est chouette, nous retrouverons nos tentes : nous nous installons au camping de Santilla del Mar, une bien belle ville ! Au diner c’est spaghettis tomate et, pour dessert,  je cherche en vain une glace… dur dur !!! Et en plus je me suis raboté le pied sur un piquet de tente, je venais de dire du mal de ma belle-mère, certains vont sourire, d’autres vont faire la gueule…Bonne nuit.

Dimanche 2 août

La  région est une région de cidre : pour le déguster un rituel particulier : on lève la bouteille en bout de bras et on verse le cidre dans un verre  tenu dans l’autre main  le plus bas possible; il faut viser juste, sinon c’est l’hilarité générale ; ça doit permettre de libérer les gaz ou d’aérer le cidre.

Très chaude journée aujourd’hui ; toute la journée, Henri et moi avons recherché l’ombre, comme toute la troupe des pelegrinos ; nous arrivons à Comillas au coucher du soleil.

Lundi 3 aout

Réveil à 9h, bien dormi. Les pèlerins défilent devant notre tente. La journée s’annonce encore belle.

A midi Bocadillo pour Henri (omelette avec purée de pommes de terre dans un morceau de pain) pas pour moi qui entame ma 3ème semaine de régime : eau gazeuse 2 gros biscuits et 1 pomme ; ce soir une orange.

Mardi 4 aout

Après une bonne nuit sous la tente et un décrassage grâce à l’eau du cimetière, départ sous la pluie.

A 10 h un petit arrêt  pour manger un Bocadillo pour la journée

En traversant un village, nous croisons des enfants jouant à un jeu de quilles (bollo plagia)

Ce soir, nous tombons sur un nœud autoroutier : c’est l’enfer !!! Henri, de colère, s’envoie deux pizzas vite fait bien fait ! Ca calme. Où dormir ce soir ?  Un abri le long d’une voie ferrée pourrait faire l’affaire : vue magnifique garantie !!!
 

Pensée du jour ; « regarde un pèlerin (citron) passer, tu verras s’il est pressé ! »

dimanche 9 août 2015

Michel: récit de voyage (18)




Mardi 27 juillet

Sans doute pas beaucoup de km aujourd’hui : plage, bain, douche…et réparation des sandales d’Henri chez le cordonnier, séchage de la tente et du linge ; va falloir aussi que je pense à me raser, un coup de propre c’est mieux.

Nous marchons sur un chemin très difficile pour nos charriots puis sur une plage nous  avons attendu que la marée descende pour rouler sur le sable dur ; le soleil baisse et éclaire les rochers luisants que la marée découvre.

Nous nous installons pour la nuit dans un magnifique parc propre et ombragé.

Mercredi 28 juillet

Courte nuit car réveillés par des fêtards peu respectueux de notre sommeil. A 7h30 nous plions nos tentes et la pluie commence à tomber. Henri décide de rester sur place moi je prends la route pour rejoindre Ernestot :nous nous retrouverons à l’alberguée où j’arrive à 14 h.

Le repas avalé, j’attends Henri et Twist : soudain sortant du brouillard de pluie, les voilà : »la carette est dans le fossé ! » annonce-t-il ; une fois calmé, séché et rassasié il explique : le bras s’est cassé, j’ai trop tendu le sandow.

Une bonne soirée au sec partagée avec des pèlerins français, linge lavé et séché en machine, un bon diner avec vin à volonté, les esprits s’échauffent et chacun y va  de son anecdote

Jeudi 30 juillet

Quelques ronflements plus tard et après le petit déjeuner, nous partons récupérer le chariot d’Henri pour réparation (3km aller, 3 km retour !) ; en moins d’une heure en utilisant un fer trouvé sur place, le chariot est réparé ! Miracle ou coup de cul ?

Nous repartons pour 10 bornes direction Santander et finalement nous marchons 20km jusqu’à Sono. En râlant quant aux conditions d’installation et sur l’insistance d’Henri, nous nous installons sous l’abri de départ du bateau moi sous ma tente, Henri sur un banc enveloppé dans sa toile ; finalement c’est Henri qui avait raison car l’orage a éclaté au petit matin.

Pensée du jour : « nul doute ne doit t’enchainer, observe le jour, médite et marche »

Vendredi 31 juillet

Sur le bateau nous amenant à Santander : pas de tourisme dans la ville juste une visite de la cathédrale et un kebab avalé rapidement. Compte tenu des circonstances  (sortie de ville difficile, autoroutes qu’on ne peut traverser et mauvais temps), nous décidons de prendre le train jusqu’à Boo de Pielagos distante de 14km de la ville

A la sortie de la gare nous tombons sur l’alberguée (chiens acceptés) 12€ pour la nuit et le petit déjeuner. Twist et Langlois se font de nouveaux amis. C’est chouette l’Alberguée quand il pleut !

Depuis le début nous ne sommes pas  très gâtés par le temps : souvent mouillés et nos vêtements aussi ; mais l’aventure c’est l’aventure ! et les difficultés et les désagréments  nous font apprécier d’autant plus les bons moments et les beaux paysages traversés.
 

lundi 3 août 2015

Michel : récit de voyage (17)


Vendredi 24 juillet

Perdu mon chapeau ce matin, trop la flemme de le chercher .
Sur le chemin rencontré des jeunes qui  cassent la croute et nous proposent un coup de vin ; je suis prêt de leur dire que j’entame ma deuxième semaine de régime

Twist et Langlois se font admirer par les uns et par les autres, au hasard des rencontres, Twist pour son courage et Langlois pour son originalité et sa parure

Nous descendons vers la mer et, ayant atteint le rivage, je m’attable et j’attends Henri pour prendre un bain salvateur avant d’attaquer la deuxième partie du parcours prévu aujourd’hui.

Nous arrivons à l’alberguée , pas de possibilité de monter la tente ici ; l’église est fermée.

L’orage menace : alors pas le choix : on monte les tentes, on casse-croute sans cuisiner et hop tous au lit y compris Langlois ;  demain on prévoit 23 km on verra bien.

Samedi  25 juillet

Après la pluie de cette nuit, ce matin grand soleil direction Castro Urdiales pas mal de marches parait-il !

J’arrive à Castro Urdiales avant Henri ; sans le vouloir, nous n’avons pas pris la même route ; le chemin du bord de mer emprunté par Henri est bien meilleur. Je profite de cette attente pour dessiner un peu.

Nous nous installons pour la nuit en surplomb de la ville et de la mer

Dimanche 26 juillet

Avant le départ un jeune nous propose un vrai, un bon café et nous voilà d’attaque pour une bonne et belle journée de marche.

Et c’est une journée  de canicule, ponctuée de nombreuses poses bistrot ; et si Henri n’a pas réclamé la gourde 20 fois… !  A 2km de Magdalena, notre destination du jour, nous attendons la fraicheur du soir, moi devant ice-tea et Henri devant un thé chaud !

Une douche dans un accueil pèlerin mais l’enfilade de lits ne nous incite pas à rester pour la nuit. Nous monterons donc les tentes. Au détour d’une fête équestre, on nous offre une tranche de lard : de quoi compléter notre frugal repas.

Pour la nuit nous avons pu nous installer sous le préau d’une école bien au sec, heureusement car il a plu fortement dans la soirée

Lundi 27 juillet

Reparti ce matin et halte à Lieudo : une allemande 60attire notre attention elle parle français, Henri la baratine un max !

Pas possible de camper a l’alberguée alors nous décidons de poursuivre jusqu’à Laredo où j’invite Henri pour un repas « tapas et vin blanc »

On monte la tente à 21h le long de la plage : un peu de musique rythme anglais et puissance maxi !

Mardi 28 juillet

Ce matin, grand soleil ; nous allons nous offrir la traversée d’un bras de mer en bateau, une mini croisière en quelque sorte

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